Le PDG de Carrefour Georges Plassat a assuré jeudi lors de la présentation des résultats semestriels du distributeur qu'il n'y aurait pas d'autre vague de départs au sein du groupe, au lendemain de l'annonce de la suppression de 500 à 600 postes administratifs.
Interrogé pour savoir s'il y aurait de nouvelles vagues de départs dans les prochains mois, M. Plassat a laconiquement répondu "non", sans donner plus de détails.
"Nous sommes entrés dans une période de plan de départs volontaires", a-t-il souligné, confirmant l'annonce faite la veille par les syndicats du groupe: "on est sur une enveloppe de 500 à 600 personnes, sur des fonctions administratives".
Mercredi, à l'issue d'un comité extraordinaire, les syndicats de Carrefour avaient indiqué qu'un plan de départs volontaires concernant entre 500 et 600 postes administratifs leur avait été annoncé par la direction.
Les sites concernés sont les neuf sièges du groupe, et principalement les plus gros comme ceux de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Massy-Palaiseau (Essonne) et Evry-Courcouronnes (Essonne), selon les syndicats.
"Le poids de ces structures est devenu incohérent avec le métier que nous faisons", a jugé M. Plassat jeudi.
"C'est un plan de départs volontaires, ce qui suppose qu'il va y avoir un dialogue", a-t-il tempéré, ajoutant qu'il n'était pas exclu que les employés concernés reçoivent des propositions de reclassement.
Carrefour a annoncé jeudi une forte réduction de sa perte nette, ramenée à 31 millions d'euros au premier semestre contre 249 millions sur la même période de 2011. Le groupe, aidé par la croissance de ses ventes en Amérique latine, aurait même été bénéficiaire en excluant ses opérations en Grèce.