Investing.com - Le yen a conclu sur une note largement positive, dans le sillage des propos du ministre des finances japonais concernant sa récente perte de vitesse, tandis que son homologue d'Europe restait sur la défensive suite aux remarques émises jeudi par Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne.
La devise nippone en effet a repris des couleurs contre le dollar U.S. et l'euro après que Taro Aso ait déclaré que ce premier s'était "élevé sans crier gare jusqu'à 90 JPY".
Cette intervention a laissé planer le doute sur l'approbation par le gouvernement de la récente tendance baissière de la monnaie nationale, mais celle-ci semblait cependant devoir rester assaillie de toutes parts en raison de la persistance de l'attente d'accommodements suplémentaires.
La paire USD/JPY est toutefois redescendue jusqu'à 92.17 vendredi, puis s'est stabilisée vers 92.71, perdant 0.99% mais gagnant toutefois 0.59% hebdomadaires, tandis que l'EUR/JPY touchait le fond à 123.44 pour remonter ensuite à 123.92, plongeant de 1.22% journaliers et 0.48% sur la semaine.
L'euro perdait du terrain pour la seconde journée d'affilée après que M. Draghi ait déclaré que l'autorité monétaire régionale surveillerait de près les évolutions de sa devise afin de savoir si son renforcement influençait les prévisions d'inflation.
Il a ajouté que son récent regain de forme dénotait les signaux de plus en plus nombreux d'un retour de la conffiance des investisseurs à son égard et que les taux de change ne comptaient pas parmi les objectifs de sa politique.
Il a toutefois estimé que la fragilité économique dans la zone se prolongerait en ce début d'année, mais qu'elle se dissiperait par la suite.
La BCE a maintenu sans surprise jeudi son taux d'intérêt à 0.75%.
Le couple EUR/USD a pour sa part reculé jusqu'à 1.3354 lors de l'ultime session avant de s'établir à 1.3369, se rétractant de 0.22% sur la journée, et de 1.06% au cours de la semaine.
La livre sterling a quand à elle retrouvé des couleurs contre eux deux après que Mark Carney, prochain gouverneur de la Banque d'Angleterre, ait apaisé les craintes d'un bouleversement de la politique actuelle de cette dernière.
Elle avait gardé son taux d'intérêt à 0.5% le même jour que sa collègue, rappelant être prête à intervenir au cas où des mesures stimulatrices s'avèreraient nécessaires.
Le GBP/USD a ainsi grimpé jusqu'à 1.5844 avant de clôturer à 1.5798, engrangeant 0.54% au long de la journée et 0.26% hebdomadaires, tandis que l'EUR/GBP sombrait jusqu'à 0.8447 avant de rebomdir à 0.8462, avec 0.76% de pertes journalières et un dérapage de 1.32% sur la semaine.
Le voulme des ventes et le moral des consommateurs des Etats-Unis seront au centre des débats de la semaine prochaine, sans oublier les chiffres du produit intérieur brut de la zone euro et l'évolution des prix à la consommation du Royaume-Uni, ni les conclusions de la prise de cap de la Banque du Japon prévues jeudi.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 11 février
Les places de Chine et du Japon demeureront closes pour cause de jour férié.
Concernant la zone euro, la France publiera les chiffres de sa production industrielle, et l'Eurogroupe verra les ministres des finances de la région tenir une rencontre pour des négociations à Bruxelles.
Mardi 12 février
L'Australie fournira des informations sur la confiance de ses entreprises, tandis que les bourses chinoises resteront inactives pour congés.
Le Royaume-Uni dévoilera son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que ses spécialistes de l'immobilier feront de même avec celle des logements.
Le gouvernement suisse ne sera pas en reste avec les variations des prix au détail.
En zone euro, le Conseil aux Affaires Economiques et Financières se réunira en vue de pourparlers dans la capitale belge.
Les Etats-Unis concluront quand à eux la journée avec le solde du budget fédéral.
Mercredi 13 février
L'Australie rendra une étude sur le moral de ses consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses, le Japon faisant de même avec des informations sur l'activité de son domaine tertiaire, reflétant la vigueur de son économie, tandis que les festivités chinoises se poursuivront.
La Suisse ne sera pas en reste avec les mouvements de ses coûts de production, augurant de ceux des prix au détail, tandis que la zone euro l'imitera avec l'état de sa production industrielle.
Sur le front britannique, la Banque d'Angleterre fournira son rapport trimestriel sur l'inflation, incluant les prévisions de cette dernière pour les deux années à venir, après quoi son gouverneur Mervyn King tiendra une conférence de presse.
Les Etats-Unis fermeront le ban avec le volue de leurs ventes auprès des particuliers, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi qu'avec des informations sur les prix à l'exportation, les stocks des entreprises et les réserves pétrolières nationales.
Jeudi 14 février
Les autorités nippones fourniront leur évaluation préliminaire de l'évolution du produit intérieur brut au quatrième trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêt directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique présente et à venir, après quoi elle tiendra une conférence de presse afin de discuter de sa décision.
Les places chinoises seront encore fermées en raison des fêtes du nouvel an lunaire.
La zone euro publiera son estimation de la croissance au dernier trimestre, complété des rapports individuels de l'Allemagne, de la France et de l'Italie, après quoi la BCE fera de même avec son bulletin trimestriel, fournissant son point de vue détaillé sur la situation économique, tandis que Paris et Rome émettront des obligations décennales.
Les Etats-Unis rendront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage
La Nouvelle-Zélande conclura de son côté la nuit avec le volume officiel de ses ventes au détail, donannt le pouls des dépenses de consommation, qui représentent la plus grosse de l'activité économique totale.
Vendredi 15 février
Les bourses de Chine resteront encore inactives.
La zone euro fournira le solde de son commerce extérieur, tandis que l'Espagne vendra des bons du trésor à dix ans aux enchères.
Le gouvernement britannique divulguera le volume des ventes auprès des particuliers.
Les autorités canadiennes ne seront pas en reste avec celles des usines, préfigurant l'état de santé de l'économie future.
Les Etats-Unis anchèveront de leur côté la semaine avec l'état de l'activité manufacturière de la région de New York, ainsi que celui de la production industrielle, alors que l'université du Michigan fournira ses informations préliminaires sur le moral des consommateurs et l'inflation attendue.
La devise nippone en effet a repris des couleurs contre le dollar U.S. et l'euro après que Taro Aso ait déclaré que ce premier s'était "élevé sans crier gare jusqu'à 90 JPY".
Cette intervention a laissé planer le doute sur l'approbation par le gouvernement de la récente tendance baissière de la monnaie nationale, mais celle-ci semblait cependant devoir rester assaillie de toutes parts en raison de la persistance de l'attente d'accommodements suplémentaires.
La paire USD/JPY est toutefois redescendue jusqu'à 92.17 vendredi, puis s'est stabilisée vers 92.71, perdant 0.99% mais gagnant toutefois 0.59% hebdomadaires, tandis que l'EUR/JPY touchait le fond à 123.44 pour remonter ensuite à 123.92, plongeant de 1.22% journaliers et 0.48% sur la semaine.
L'euro perdait du terrain pour la seconde journée d'affilée après que M. Draghi ait déclaré que l'autorité monétaire régionale surveillerait de près les évolutions de sa devise afin de savoir si son renforcement influençait les prévisions d'inflation.
Il a ajouté que son récent regain de forme dénotait les signaux de plus en plus nombreux d'un retour de la conffiance des investisseurs à son égard et que les taux de change ne comptaient pas parmi les objectifs de sa politique.
Il a toutefois estimé que la fragilité économique dans la zone se prolongerait en ce début d'année, mais qu'elle se dissiperait par la suite.
La BCE a maintenu sans surprise jeudi son taux d'intérêt à 0.75%.
Le couple EUR/USD a pour sa part reculé jusqu'à 1.3354 lors de l'ultime session avant de s'établir à 1.3369, se rétractant de 0.22% sur la journée, et de 1.06% au cours de la semaine.
La livre sterling a quand à elle retrouvé des couleurs contre eux deux après que Mark Carney, prochain gouverneur de la Banque d'Angleterre, ait apaisé les craintes d'un bouleversement de la politique actuelle de cette dernière.
Elle avait gardé son taux d'intérêt à 0.5% le même jour que sa collègue, rappelant être prête à intervenir au cas où des mesures stimulatrices s'avèreraient nécessaires.
Le GBP/USD a ainsi grimpé jusqu'à 1.5844 avant de clôturer à 1.5798, engrangeant 0.54% au long de la journée et 0.26% hebdomadaires, tandis que l'EUR/GBP sombrait jusqu'à 0.8447 avant de rebomdir à 0.8462, avec 0.76% de pertes journalières et un dérapage de 1.32% sur la semaine.
Le voulme des ventes et le moral des consommateurs des Etats-Unis seront au centre des débats de la semaine prochaine, sans oublier les chiffres du produit intérieur brut de la zone euro et l'évolution des prix à la consommation du Royaume-Uni, ni les conclusions de la prise de cap de la Banque du Japon prévues jeudi.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 11 février
Les places de Chine et du Japon demeureront closes pour cause de jour férié.
Concernant la zone euro, la France publiera les chiffres de sa production industrielle, et l'Eurogroupe verra les ministres des finances de la région tenir une rencontre pour des négociations à Bruxelles.
Mardi 12 février
L'Australie fournira des informations sur la confiance de ses entreprises, tandis que les bourses chinoises resteront inactives pour congés.
Le Royaume-Uni dévoilera son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, tandis que ses spécialistes de l'immobilier feront de même avec celle des logements.
Le gouvernement suisse ne sera pas en reste avec les variations des prix au détail.
En zone euro, le Conseil aux Affaires Economiques et Financières se réunira en vue de pourparlers dans la capitale belge.
Les Etats-Unis concluront quand à eux la journée avec le solde du budget fédéral.
Mercredi 13 février
L'Australie rendra une étude sur le moral de ses consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses, le Japon faisant de même avec des informations sur l'activité de son domaine tertiaire, reflétant la vigueur de son économie, tandis que les festivités chinoises se poursuivront.
La Suisse ne sera pas en reste avec les mouvements de ses coûts de production, augurant de ceux des prix au détail, tandis que la zone euro l'imitera avec l'état de sa production industrielle.
Sur le front britannique, la Banque d'Angleterre fournira son rapport trimestriel sur l'inflation, incluant les prévisions de cette dernière pour les deux années à venir, après quoi son gouverneur Mervyn King tiendra une conférence de presse.
Les Etats-Unis fermeront le ban avec le volue de leurs ventes auprès des particuliers, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi qu'avec des informations sur les prix à l'exportation, les stocks des entreprises et les réserves pétrolières nationales.
Jeudi 14 février
Les autorités nippones fourniront leur évaluation préliminaire de l'évolution du produit intérieur brut au quatrième trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêt directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique présente et à venir, après quoi elle tiendra une conférence de presse afin de discuter de sa décision.
Les places chinoises seront encore fermées en raison des fêtes du nouvel an lunaire.
La zone euro publiera son estimation de la croissance au dernier trimestre, complété des rapports individuels de l'Allemagne, de la France et de l'Italie, après quoi la BCE fera de même avec son bulletin trimestriel, fournissant son point de vue détaillé sur la situation économique, tandis que Paris et Rome émettront des obligations décennales.
Les Etats-Unis rendront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage
La Nouvelle-Zélande conclura de son côté la nuit avec le volume officiel de ses ventes au détail, donannt le pouls des dépenses de consommation, qui représentent la plus grosse de l'activité économique totale.
Vendredi 15 février
Les bourses de Chine resteront encore inactives.
La zone euro fournira le solde de son commerce extérieur, tandis que l'Espagne vendra des bons du trésor à dix ans aux enchères.
Le gouvernement britannique divulguera le volume des ventes auprès des particuliers.
Les autorités canadiennes ne seront pas en reste avec celles des usines, préfigurant l'état de santé de l'économie future.
Les Etats-Unis anchèveront de leur côté la semaine avec l'état de l'activité manufacturière de la région de New York, ainsi que celui de la production industrielle, alors que l'université du Michigan fournira ses informations préliminaires sur le moral des consommateurs et l'inflation attendue.