L'Etat espagnol a annoncé mercredi avoir effectivement réduit sa participation au capital du groupe d'aéronautique et de défense EADS de 5,41% à 4,2%.
Cette décision avait été annoncée la semaine dernière, suite à la dissolution du pacte d'actionnaires du fabricant d'Airbus, de missiles et d'hélicoptères, approuvée lors d'une assemblée générale extraordinaire.
La Sepi, qui porte les participations détenues par l'Etat espagnol, "a réduit son pourcentage de participation (dans EADS) de 5,41% à 4,2% du capital social", a déclaré le holding public dans un bref communiqué, diffusé par le régulateur boursier espagnol, la CNMV.
Né en 2000 à l'initiative de la France, de l'Allemagne et de l'Espagne, EADS a acté sa mue mercredi dernier d'un groupe contrôlé par ces trois Etats à une société normale, libre de poursuivre ses ambitions mondiales, notamment en matière de fusions et d'acquisitions.
Les participations étatiques sont désormais limitées à 28%, et le pacte d'actionnaires qui permettait aux gouvernements de décider des nominations des directeurs et de peser sur les décisions stratégiques du groupe est dissous.
Jusque-là représenté par Daimler, l'Etat allemand entre directement au capital à hauteur de 12%, tandis que la France réduit sa participation à ce même niveau.