Une grande majorité de cadres accepterait un poste les obligeant à s'absenter trois jours par mois ou plus (76%), mais pas à changer de domicile (39% seraient d'accord), selon une étude Ifop parue mardi.
"Si les Français en général effectuent très rarement des déplacements professionnels longs de plus de deux jours dans le cadre de leur travail (63% ne le font jamais, 13% moins d'une fois par an et 13% une à deux fois par an), il n'en est pas de même pour les cadres", souligne l'étude.
Environ un sur trois (34%) déclare effectuer des déplacements professionnels de deux jours ou plus, au moins une fois par trimestre (contre 11% en moyenne).
Le changement de lieu de travail suite à une mutation ou un nouvel emploi est aussi plus répandu parmi les cadres supérieurs et les professions intermédiaires que la moyenne, et davantage chez les hommes que les femmes.
Interrogés sur les avantages éventuels des postes incluant fréquemment des déplacements professionnels longs, les cadres citent en premier lieu la rémunération plus intéressante, devant la diversité des interlocuteurs rencontrés et l'autonomie.
Le manque d'équilibre entre vie professionnelle et vie privée est le premier inconvénient cité, avec la fatigue.
L'étude a été réalisée pour l'entreprise Citadines (chaîne de résidences hôtelière propriété du groupe Ascott) auprès d'un double échantillon de 1.014 personnes de 18 ans et plus interrogé en décembre et de 803 cadres représentatifs interrogés en janvier.