Mercredi midi en Europe, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en mars prenait 0,6% à 69,2 dollars, le WTI américain de livraison février le précédant de 0,9% à 63,5 dollars.
A leurs cours actuels, les barils de de référence sont proches de leurs records depuis décembre 2014, pour WTI, et de mai 2015 pour le Brent. Et pourtant, la production pétrolière américaine devrait continuer d'augmenter : en hausse de 11,5% en 2017, à 9,8 millions de barils/jour, elle devrait selon l'Energy Information Agency grimper jusqu'à 11 millions de barils/jour en 2019, soit grosso modo le niveau actuel de la production russe.
Cet après-midi, l'EIA fera état des stocks hebdomadaires de produits pétroliers aux Etats-Unis : ceux de brut sont attendus en baisse de 3,9 millions de barils, mais ceux d'essence (+ 2,6 millions) et de produits distillés (+ 1,5 million) sont tous deux attendus en hausse.
Mais ce sont peut-être des facteurs géopolitiques qui tirent les cours vers le haut : 'cette nuit, l'agence de presse yéménite Saba a indiqué que le mouvement chiite des Houthis, qui contrôle une partie du Yémen, menace de paralyser le trafic maritime en Mer rouge si la coalition arabe contre laquelle il est en lutte continue sa progression vers le port de Hodeïdah sous le contrôle de ses miliciens. L'entrée sud de la Mer rouge est l'une des voies maritimes les plus empruntées au monde par les pétroliers, qui remontent vers le canal de Suez (PA:SEVI) pour gagner l'Europe', souligne Aurel BGC.
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A leurs cours actuels, les barils de de référence sont proches de leurs records depuis décembre 2014, pour WTI, et de mai 2015 pour le Brent. Et pourtant, la production pétrolière américaine devrait continuer d'augmenter : en hausse de 11,5% en 2017, à 9,8 millions de barils/jour, elle devrait selon l'Energy Information Agency grimper jusqu'à 11 millions de barils/jour en 2019, soit grosso modo le niveau actuel de la production russe.
Cet après-midi, l'EIA fera état des stocks hebdomadaires de produits pétroliers aux Etats-Unis : ceux de brut sont attendus en baisse de 3,9 millions de barils, mais ceux d'essence (+ 2,6 millions) et de produits distillés (+ 1,5 million) sont tous deux attendus en hausse.
Mais ce sont peut-être des facteurs géopolitiques qui tirent les cours vers le haut : 'cette nuit, l'agence de presse yéménite Saba a indiqué que le mouvement chiite des Houthis, qui contrôle une partie du Yémen, menace de paralyser le trafic maritime en Mer rouge si la coalition arabe contre laquelle il est en lutte continue sa progression vers le port de Hodeïdah sous le contrôle de ses miliciens. L'entrée sud de la Mer rouge est l'une des voies maritimes les plus empruntées au monde par les pétroliers, qui remontent vers le canal de Suez (PA:SEVI) pour gagner l'Europe', souligne Aurel BGC.
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