Les Bourses européennes ont terminé majoritairement en baisse vendredi, déçues par des indicateurs américains jugés moroses et malgré un chiffre des ventes au détail en Allemagne meilleur qu'attendu au mois de mai.
La croissance de l'activité économique de la région de Chicago a nettement ralenti en juin pour s'établir à 51,6 contre 58,7 en mai.
En Allemagne, les ventes au détail ont connu un rebond surprise en mai, gagnant 0,8% sur un mois
"Les actions reprennent leur souffle après les gains de cette semaine, les investisseurs procédant à des ajustements dans leurs portefeuilles en ce dernier jour de la semaine, du mois, du trimestre et du semestre", a estimé Ishaq Siddiqi, analyste chez ETX Capital.
L'Eurostoxx 50 a perdu 0,66%.
Paris a fini en baisse (-0,62%), le CAC 40 perdant 23,28 points à 3.738,91 points, dans un volume d'échanges nourri de 3,373 milliards d'euros.
Du côté des valeurs, les banques ont perdu du terrain, à l'image de BNP Paribas (-1,34% à 41,98 euros), Crédit Agricole (-2,02% à 6,60 euros) et Société Générale (-4,17% à 26,40 euros).
PSA Peugeot Citroën a perdu 2,69% à 6,33 euros alors que selon l'agence Dow Jones, le groupe aurait demandé à son partenaire General Motors un nouvel apport d'argent.
Francfort cède 0,39%
Londres a clôturé en baisse de 0,45%, l'indice FTSE-100 perdant 27,93 à 6.215,47 points.
Le groupe minier kazakh ENRC a chuté de 3,68% à 204 pence après avoir vu sa recommandation abaissée par UBS.
La banque Barclays a perdu 2,72% à 278,45 pence.
Le numéro un européen de la défense BAE Systems a pour sa part abandonné 2,10% à 383 pence après un abaissement de la recommandation de Deutsche Bank.
Le fournisseurs de services aux gouvernements Serco Group a pris 2,66% à 616,5 pence après avoir confirmé ses objectifs annuels.
La Bourse de Francfort a cédé 0,39% à 7.959,22 points, tandis que le MDax des valeurs moyennes a perdu 0,72% à 13.706,44 points.
Le groupe minier kazakh ENRC a chuté de 3,68% à 204 pence après avoir vu sa recommandation abaissée par UBS.
La banque Barclays a perdu 2,72% à 278,45 pence.
BAE Systems a pour sa part abandonné 2,10% à 383 pence.
Le fournisseurs de services aux gouvernements Serco Group a pris 2,66% à 616,5 pence après avoir confirmé ses objectifs annuels.
L'indice SMI de la Bourse suisse a clos la semaine sur une hausse modeste de 0,38% à 7.701,09 points.
Dans l'industrie du luxe, le groupe Richemont a grimpé de 1,14% à 84,05 francs suisses. le groupe horloger Swatch était aussi à la hausse, plus 1,47% à 519,00 francs suisses.
Le numéro un de la banque en Suisse, UBS, a perdu 0,19% à 16,14 francs suisses, tandis que Credit Suisse restait stable (plus 0,04%) à 25,21 francs suisses.
L'AEX de la Bourse d'Amsterdam a clôturé stable, avec une très légère baisse de 0,05% à 344,59 points.
A la baisse, le groupe franco-néerlandais Air France-KLM a perdu 2,82% à 6,89 euros tandis qu'à la hausse, le fonds immobilier Unibail-Rodamco a lui gagné 1,59% à 179,00 euros.
Madrid a reculé
La Bourse de Madrid a reculé de 1,04% à 7.762,7 points, au terme d'une séance marquée par le recul des valeurs bancaires.
Santander, premier groupe du secteur en zone euro, a cédé 1,27% à 4,902 euros, BBVA a perdu 1,41% à 6,445 euros et CaixaBank a reculé de 1,99% à 2,361 euros. La Banque d'Espagne a recommandé jeudi soir au secteur de limiter en 2013 sa distribution de dividendes, dont la partie en liquide ne devra pas dépasser 25% du bénéfice.
Les autres grands groupes du pays ont eux aussi fini pour la plupart dans le rouge, notamment le groupe pétrolier Repsol, qui a perdu 1,16% à 16,21 euros, l'opérateur Telefonica qui a glissé de 1,14% à 9,845 euros ou encore le géant textile Inditex (Zara), qui a baissé de 1,48% à 94,84 euros.
Bruxelles a perdu 0,78% à 2.526,11 points.
Le groupe de biotechnologies ThromboGenics, cible depuis plusieurs semaines d'attaques de fonds spéculatifs, a perdu 5,46% à 29,46 euros.
Parmi les autres baisses importantes, le groupe de services automobiles D'Ieteren a reculé de 3,26% à 32,79 euros, et le groupe métallurgique et minier Umicore de 2,24% à 31,93 euros.
Dans une séance où bien peu de valeurs du Bel-20 ont échappé à la baisse, le câblo-opérateur Telenet s'est détaché du lot en gagnant 4,03% à 35,26 euros.
Fanfare
Milan a clôturé en baisse de 1,24% à 15.239 points, déprimée par les banques, en dépit de la baisse du "spread".
Mediaset s'est encore une fois adjugé la meilleure performance avec une hausse de 2,76% à 2,9 euros, bénéficiant d'une estimation favorable de la banque Crédit Suisse.
Tod's prend 1,40% à 108,6 euros et Finmeccanica 1,26% à 3,848 euros.
Campari a en revanche lâché 0,71% à 5,565 euros malgré l'annonce d'une petite acquisition en Australie.
Les plus fortes baisses reviennent au secteur bancaire: -3,38% à 3,598 euros pour Unicredit, -3,67% à 2,782 euros pour Ubi Banca et -4,39% à 0,9045 euro pour Banco Popolare.
Hors indice FTSE Mib, la Bourse de Milan a par ailleurs réservé un accueil en fanfare à la société Italia Independent Group, fondée et détenue majoritairement par Lapo Elkann, petit-fils du célèbre industriel italien Gianni Agnelli. Son titre a fini sur un bond de 16,15% à 30,2 euros.
Lisbonne a terminé en hausse de 0,50%, l'indice PSI-20 s'affichant à 5.556,88 points, avec onze titres dans le vert.
Le groupe de distribution Jeronimo Martins a enregistré la plus forte hausse à la clôture: + 2,66%.
Les secteurs bancaire et de l'énergie ont terminé en ordre dispersé.
BCP a gagné 2,13%, tandis que BES, Banif et BPI ont cédé 2,84%, 2,11% et 1,52% respectivement.
Quant aux valeurs de l'énergie, l'électricien EDP s'est envolé de 3,19%. Mais le groupe pétrolier Galp a perdu 1,69% .