Le groupe Parisot, leader français de la fabrication de meubles qui emploie plus de 800 salariés en Haute-Saône, a fait un pas vers la sortie de crise, la justice commerciale ayant validé le plan de sauvegarde de deux de ses filiales, a-t-on appris lundi de sources concordantes.Le tribunal de commerce de Vesoul a adopté lundi le plan de sauvegarde de Parisot SAS (anciennement Parisot meubles), qui compte 630 salariés à Saint-Loup-sur-Semouse, et vendredi celui de la Compagnie Française du Panneau (CFP), qui compte 201 salariés basés à Corbenay, ont indiqué le greffe du tribunal et la direction du groupe.Quelque 23 postes ont été supprimés et une trentaine de départs volontaires ont eu lieu au sein de Parisot SAS et de la holding Groupe Parisot durant la procédure de sauvegarde, a précisé un porte-parole de la direction, interrogé par l'AFP.Cette procédure a permis au fabricant de meubles "d’ajuster son plan de marche (business plan)" et aux entreprises concernées "d'accélérer leurs restructurations financières, dans un contexte de crise durable de la consommation", a indiqué le porte-parole.La société Groupe Parisot et deux de ses filiales, SAS Parisot et la Compagnie Française du Panneau, avaient été placées sous procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Vesoul en novembre 2012.La holding de tête, l'entité juridique Groupe Parisot, reste techniquement en procédure de sauvegarde car sa troisième filiale française, Parisot-Mattaincourt (qui emploie plus de 300 salariés dans les Vosges) est toujours en redressement judiciaire.Spécialiste français de la fabrication de meubles en kit et de panneaux de particules, Parisot emploie environ 2.000 salariés au total en France et en Roumanie.Le groupe Parisot est encore détenu à 49% par la famille du fondateur, Jacques Parisot, et à 51% par Windhurst Industries. En revanche Laurence Parisot, petite-fille du fondateur et ancienne présidente du Medef, n'entretient plus aucun lien avec l'entreprise, et ne possède plus ni actions, ni intérêts dans celui-ci.