La désignation du gestionnaire de la ligne grande vitesse (LGV) Bretagne-Pays de Loire interviendra "à la fin de l'année", a indiqué le président PS de la région Bretagne Jean-Yves Le Drian en entérinant vendredi à Rennes la partenariat de la Caisse des dépôts dans le projet.
"Le calendrier est respecté, la désignation interviendra à la fin de l'année", a confirmé M. Le Drian.
Répondant à l'appel d'offres public lancé fin 2008, trois groupes de BTP sont désormais en lice: Bouygues, Eiffage et Vinci. Ils seront chargés de construire et d'exploiter la ligne en vertu d'un contrat de partenariat avec le maître d'ouvrage Réseau ferré de France (RFF).
"Le rythme est maintenu, je rends hommage à la bonne collaboration des élus bretons, capables de se mobiliser aussi vite", a souligné le directeur général de la Caisse des dépôts Augustin de Romanet, en signant un protocole de partenariat pour le financement de la LGV à hauteur de 500 millions d'euros.
Ce prêt à 2,25% permet aux collectivités (région, quatre départements bretons, Rennes Métropole, Pays de Saint-Malo) de sécuriser jusqu'en 2013 50% de l'enveloppe d'un montant d'un milliard d'euros qu'elles doivent apporter à RFF pour financer l'infrastructure. Le reste doit être trouvé auprès des banques, a précisé M. Le Drian.
Le projet de LGV Bretagne-Pays de Loire consiste à prolonger l'actuelle ligne à grande vitesse Paris-Le Mans vers Rennes (soit 182 km). L'objectif est de réduire le temps de voyage entre Paris et Brest ou Quimper à trois heures, contre plus de quatre actuellement, et de gagner 37 minutes avec Rennes, huit minutes avec Nantes ou Angers.
Vinci a remporté mardi l'appel d'offres pour la construction de la ligne à grande vitesse Tours-Bordeaux.