Le lancement surprise par la banque centrale japonaise d'un ambitieux programme de rachats d'actifs continue de booster les marchés actions européens, qui s'apprêtent à clôturer la semaine sur des hausses significatives.
La Bank of Japan semble ainsi prendre le relais de la Fed, qui a de son côté sonné avant-hier le glas de son 'quantitative easing' troisième du nom, un programme lancé en septembre 2012 qui a largement soutenu les marchés occidentaux pendant plus de deux ans.
Préoccupée notamment par la faiblesse de l'inflation au pays du Soleil-Levant, l'institution a fait savoir au terme de sa réunion de politique monétaire qu'elle mènera 'des opérations de marché visant à accroître sa base monétaire à un rythme annuel d'environ 80 trillions de yens, soit une addition de dix à vingt trillions par rapport à précédemment'.
Une décision que les investisseurs n'avaient pas anticipé et dont les équipes de FxPro soulignent qu'elle atteste d'une 'divergence entre les grandes banques centrales du monde', considérant la fin du stimulus monétaire de la Fed et la politique plus accommodante que déploie actuellement la BCE, laquelle pourrait à son tour opter pour un programme analogue afin de relancer l'économie de la zone euro.
En attendant, les places européennes continuent d'avoir le vent dans le dos. A environ une heure de la cloche, Le CAC 40 bondit ainsi de 2,5% et le Footsie MIB (Milan) de 2,6%. A Zürich, Amsterdam et Madrid, le SMI, l'AEX et l'Ibex 35 engrangent pour leur part respectivement 1,2, 1,9 et 2,2%. Enfin, le Footsie 100 et le Dax gagnent 1,1 et 2,3%.
Concernant les données macroéconomiques publiées cet après-midi aux Etats-Unis, savoir les revenus des ménages ont augmenté de 0,2% en septembre, soit 0,1 point de moins qu'attendu par les économistes, tandis que leurs dépenses ont diminué de 0,2%, contre +0,1% anticipé par le marché.
L'indice PMI de Chicago est de son côté ressorti en hausse à 66,2 points ce mois-ci, après 60,5 points en septembre et contre un repli à 60 points escompté par le consensus. L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan s'est par ailleurs établi à 86,9 points en estimation définitive en octobre, après 86,4 points en première évaluation.
Le taux de chômage en zone euro (corrigé des variations saisonnières) est, lui, ressorti stable à 11,5% le mois dernier en séquentiel, a rapporté Eurostat en fin de matinée, alors que l'inflation grappillé 0,1 point entre septembre et octobre à 0,4% en estimation flash.
Du côté des valeurs, IAG (+5,3% à 411,4 pence) s'illustre à Londres après l'annonce d'un bénéfice net au 30 septembre multiplié par neuf sur un an à 696 millions d'euros.
Enfin, BNP Paribas (+4,1% à 50,4 euros) signe la deuxième plus forte progression du CAC 40 - derrière Airbus Group, soutenu par le repli de l'euro - dans le sillage de ses comptes du troisième trimestre, marqués par un produit net bancaire de plus de 9,5 milliards d'euros, en hausse de 3,9% en glissement annuel.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
La Bank of Japan semble ainsi prendre le relais de la Fed, qui a de son côté sonné avant-hier le glas de son 'quantitative easing' troisième du nom, un programme lancé en septembre 2012 qui a largement soutenu les marchés occidentaux pendant plus de deux ans.
Préoccupée notamment par la faiblesse de l'inflation au pays du Soleil-Levant, l'institution a fait savoir au terme de sa réunion de politique monétaire qu'elle mènera 'des opérations de marché visant à accroître sa base monétaire à un rythme annuel d'environ 80 trillions de yens, soit une addition de dix à vingt trillions par rapport à précédemment'.
Une décision que les investisseurs n'avaient pas anticipé et dont les équipes de FxPro soulignent qu'elle atteste d'une 'divergence entre les grandes banques centrales du monde', considérant la fin du stimulus monétaire de la Fed et la politique plus accommodante que déploie actuellement la BCE, laquelle pourrait à son tour opter pour un programme analogue afin de relancer l'économie de la zone euro.
En attendant, les places européennes continuent d'avoir le vent dans le dos. A environ une heure de la cloche, Le CAC 40 bondit ainsi de 2,5% et le Footsie MIB (Milan) de 2,6%. A Zürich, Amsterdam et Madrid, le SMI, l'AEX et l'Ibex 35 engrangent pour leur part respectivement 1,2, 1,9 et 2,2%. Enfin, le Footsie 100 et le Dax gagnent 1,1 et 2,3%.
Concernant les données macroéconomiques publiées cet après-midi aux Etats-Unis, savoir les revenus des ménages ont augmenté de 0,2% en septembre, soit 0,1 point de moins qu'attendu par les économistes, tandis que leurs dépenses ont diminué de 0,2%, contre +0,1% anticipé par le marché.
L'indice PMI de Chicago est de son côté ressorti en hausse à 66,2 points ce mois-ci, après 60,5 points en septembre et contre un repli à 60 points escompté par le consensus. L'indice de confiance des consommateurs de l'Université du Michigan s'est par ailleurs établi à 86,9 points en estimation définitive en octobre, après 86,4 points en première évaluation.
Le taux de chômage en zone euro (corrigé des variations saisonnières) est, lui, ressorti stable à 11,5% le mois dernier en séquentiel, a rapporté Eurostat en fin de matinée, alors que l'inflation grappillé 0,1 point entre septembre et octobre à 0,4% en estimation flash.
Du côté des valeurs, IAG (+5,3% à 411,4 pence) s'illustre à Londres après l'annonce d'un bénéfice net au 30 septembre multiplié par neuf sur un an à 696 millions d'euros.
Enfin, BNP Paribas (+4,1% à 50,4 euros) signe la deuxième plus forte progression du CAC 40 - derrière Airbus Group, soutenu par le repli de l'euro - dans le sillage de ses comptes du troisième trimestre, marqués par un produit net bancaire de plus de 9,5 milliards d'euros, en hausse de 3,9% en glissement annuel.
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