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Avec deux grandes commandes au Bourget, Airbus se montre serein pour 2010

Publié le 01/01/2001 01:00
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Refusant de "spéculer" sur les causes du crash de l'AF447, l'avionneur européen Airbus, fort de grosses commandes annoncées mardi au Salon du Bourget, s'est montré serein pour l'avenir, tablant, comme Boeing, sur une reprise de l'industrie aéronautique en 2010.

"Nous pensons que nous sommes proches de la fin de la crise. En 2010, nous attendons la reprise", a dit le patron d'Airbus, Thomas Enders, lors d'une conférence de presse.

Et comme pour donner un avant-goût du retour de la confiance, l'européen a fait une salve d'annonces. La plus grande commande ferme de l'année est arrivée en fin de journée: dix long-courriers A350, soit 2,4 milliards de dollars --selon les prix catalogue de l'avionneur-- pour la compagnie à bas prix malaisienne AirAsia X. Elle est assortie de 5 options pour les mêmes appareils.

Suivent ensuite des moyen-courriers, commandés ferme: un A320 VIP pour un client asiatique non identifié, cinq A320 pour la compagnie philippine Cebu Pacific et 16 A321 pour Vietnam Airlines, soit un peu moins de deux millions de dollars au total, selon les prix catalogue.

A cela s'ajoute une intention d'achat pour deux long-courriers A350 de la part de la compagnie vietnamienne.

Les "commandes importantes" annoncées à ce salon envoient "un message plutôt optimiste" sur la santé du secteur, a jugé le secrétaire d'Etat français aux Transports, Dominique Bussereau.

Boeing, traditionnellement moins enclin qu'Airbus à annoncer des commandes lors de salons, a en revanche fait profil bas. "Nous ne comptons pas faire d'annonce au Bourget", a prévenu le vice-président des programmes d'avions de Boeing, Pat Shanahan.

De son côté, la compagnie des Emirats Arabes Unis Etihad Airways a rendu public l'achat de moteurs et de contrats de services auprès des américains GE, Engine Alliance et International Aero Engines pour 5,775 milliards de dollars.

La sérénité d'Airbus pour l'an prochain fait écho à celle manifestée la veille par le dirigeant de la branche commerciale de Boeing, Scott Carson. "Il n'y a pas de certitude, mais nous avons l'impression qu'il y a des raisons d'espérer que la reprise va commencer l'an prochain", avait-il estimé.

Cette année et l'an prochain, la première priorité est de sécuriser les livraisons, a rappelé M. Enders. "Nous tablons en gros sur le même nombre de livraisons en 2009 qu'en 2008", a-t-il dit. L'an passé, Airbus avait livré 483 avions.

Un chiffre similaire à celui de Boeing qui table sur 480 à 485 appareils livrés cette année.

Après cinq années dorées, les deux constructeurs ont des carnets de commande pleins: 3.500 avions chacun, soit environ 7,5 années de production d'avance, ce qui leur permet de faire face à des reports et des annulations.

Interrogé par ailleurs sur les causes de l'accident de l'A330 d'Air France le 1er juin, M. Enders a affirmé: "Nous ne spéculons pas. Nous soutenons les enquêteurs du Bureau Enquête Analyse. Et nous espérons que les boîtes noires vont être trouvées".

Répondant à une critique sur le manque de communication de l'avionneur à propos de l'accident, il s'est défendu: "c'est la procédure normale. Les autres constructeurs réagissent de la même façon, c'est aux enquêteurs de communiquer, ce sont eux qui mènent l'enquête".

A propos de l'hypothèse d'une dislocation de l'avion en vol, Fabrice Brégier, numéro deux d'Airbus, a répété: "nous ne spéculons pas", ajoutant simplement que la "sécurité était toujours la priorité numéro un quand il s'agissait de construire un avion" Airbus.

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