Investing.com - Les options sur l'or ont connu vendredi leur première poussée en trois jours, rebondissant de leur creux des sept dernières journées de cotation, après que les résultats décevants du travail des Etats-Unis aient ravivé le doute concernant les perspectives économiques du pays, la prudence étant de mise à l'approche des élections françaises et grecques de fin de semmaine.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 642.65 USD de l'once à la clôture des échanges hebdomadaires.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 626.85 USD, leur pire cours depuis le 25 avril, avant de rebondir suite à la publication des chiffres de l'emploi américain, laissant tout de même échapper 1.37% sur la semaine malgré les 0.5% arrachés vendredi.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à court terme à 1 624.55 USD, leur plancher du 25 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 672.15 USD, leur plafond du premier mai.
Le département d'état au travail a en effet révélé que l'économie du pays n'avait effectué que 115 000 embauches le mois dernier, soit nettement moins que les 170 000 espérés, contre 154 000 après révision à la hausse pour mars.
Le taux de chômage a trébuché à 8.1%, mais celui de participation de la population active aussi, la part des personnes recherchant un emploi ayant diminué.
Ces mauvais résultats ont aggravé les incertitudes concernant la solidité de la reprise américaine, et alimenté les rumeurs de mise en place par la Réserve Fédérale d'une troisième série d'assouplissements quantitatifs, destinés à encourager la croissance.
Les acteurs du marché aurifère surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale.
Ben Bernanke, président de celle-ci, a en effet laissé la porte ouverte à la possibilité de nouveaux achats d'actifs destinés à soutenir l'économie du pays.
Leur précédente série avait affaibli la devise des Etats-Unis et propulsé en septembre les cours vers un sommet historique à plus de 1 920 USD.
Ces résultats décevants ont poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, comme les actions et les matières premières, se raccrochant à la sécurité relative de l'étalon américain.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a progressé de 0.4% de son côté pour se situer à 79.6 dans le même temps, son plus haut niveau depuis le 23 avril.
Les observateurs ont d'ailleurs souligné le fait que l'or progressait en même temps que ce dernier était un signe de montée future probable.
Les cours ont également retrouvé du soutien en tant que valeur sûre à l'approche des élections en France et en Grèce, dans l'angoisse que les changements de dirigeants ne viennent mettre des bâtons dans les roues dans la résolution de la crise de la dette régionale.
Dans le premier pays, François Hollande, le candidat socialiste, est en tête, et réclame une renégociation du pacte budgétaire avec les dirigeants européens, estimant qu'il doit mettre davantage l'accent sur la croissance.
Dans le second, aucun des deux plus gros partis, à savoir les Nouveaux Démocrates et les socialistes du Pasok, n'a de grandes chances de dégager de majorité, aggravant les incertitudes concernant la reprise économique du pays.
Le métal précieux est en effet souvent acquis pour servir de refuge contre les incertitudes économiques et politiques.
Il avait subi une forte pression baissière en début de semaine, le moral ayant été mis à mal par une série de résultats décevants de la part de la zone euro et des Etats-Unis, ravivant l'angoisse concernant la croissance économique mondiale.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs dégringolé de 3.18% pour sombrer à 30.38 USD de l'once, s'étant effondrées vendredi à 29.78 USD, leur plus bas niveau des 15 dernières semaines, avant de redresser la tête suite aux résultats décevants du marché de l'emploi.
Celles sur le cuivre à échéance identique se sont quand à elles rétractées de 3.25% pour se retrouver à 3.719 USD la livre dans le même temps, leur valeur la plus faible depuis le 26 avril.
Leurs prix ont perdu du terrain en raison de la peur que la reprise économique ne soit ne train de défaillir, poussant les opérateurs à limiter leur vulnérabilité envers les actifs liés à la croissance.
C'est le cas du cuivre, en raison de son utilisation dans beaucoup d'industries, servant d'ailleurs de sémaphore de l'état du secteur secondaire mondial.
Les investisseurs garderont la semaine prochaine les yeux sur les résultats des élections de France et de Grèce, et tendront l'oreille pour le discours centré sur la devise nationale que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, tiendra jeudi à Chicago.
La Chine révèlera pour sa part une série de résultats, portant notamment sur les ventes au détail, ainsi que sur l'inflation, qui devraient permettre de juger de la force de la seconde économie mondiale.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 642.65 USD de l'once à la clôture des échanges hebdomadaires.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 626.85 USD, leur pire cours depuis le 25 avril, avant de rebondir suite à la publication des chiffres de l'emploi américain, laissant tout de même échapper 1.37% sur la semaine malgré les 0.5% arrachés vendredi.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à court terme à 1 624.55 USD, leur plancher du 25 avril, et de rencontrer de la résistance à 1 672.15 USD, leur plafond du premier mai.
Le département d'état au travail a en effet révélé que l'économie du pays n'avait effectué que 115 000 embauches le mois dernier, soit nettement moins que les 170 000 espérés, contre 154 000 après révision à la hausse pour mars.
Le taux de chômage a trébuché à 8.1%, mais celui de participation de la population active aussi, la part des personnes recherchant un emploi ayant diminué.
Ces mauvais résultats ont aggravé les incertitudes concernant la solidité de la reprise américaine, et alimenté les rumeurs de mise en place par la Réserve Fédérale d'une troisième série d'assouplissements quantitatifs, destinés à encourager la croissance.
Les acteurs du marché aurifère surveilleront de près les résultats du second trimestre afin de tenter d'y glaner des indices qui pourraient préfigurer une nouvelle série d'assouplissements monétaires de la part de la Réserve Fédérale.
Ben Bernanke, président de celle-ci, a en effet laissé la porte ouverte à la possibilité de nouveaux achats d'actifs destinés à soutenir l'économie du pays.
Leur précédente série avait affaibli la devise des Etats-Unis et propulsé en septembre les cours vers un sommet historique à plus de 1 920 USD.
Ces résultats décevants ont poussé les investisseurs à éviter les valeurs les plus risquées, comme les actions et les matières premières, se raccrochant à la sécurité relative de l'étalon américain.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a progressé de 0.4% de son côté pour se situer à 79.6 dans le même temps, son plus haut niveau depuis le 23 avril.
Les observateurs ont d'ailleurs souligné le fait que l'or progressait en même temps que ce dernier était un signe de montée future probable.
Les cours ont également retrouvé du soutien en tant que valeur sûre à l'approche des élections en France et en Grèce, dans l'angoisse que les changements de dirigeants ne viennent mettre des bâtons dans les roues dans la résolution de la crise de la dette régionale.
Dans le premier pays, François Hollande, le candidat socialiste, est en tête, et réclame une renégociation du pacte budgétaire avec les dirigeants européens, estimant qu'il doit mettre davantage l'accent sur la croissance.
Dans le second, aucun des deux plus gros partis, à savoir les Nouveaux Démocrates et les socialistes du Pasok, n'a de grandes chances de dégager de majorité, aggravant les incertitudes concernant la reprise économique du pays.
Le métal précieux est en effet souvent acquis pour servir de refuge contre les incertitudes économiques et politiques.
Il avait subi une forte pression baissière en début de semaine, le moral ayant été mis à mal par une série de résultats décevants de la part de la zone euro et des Etats-Unis, ravivant l'angoisse concernant la croissance économique mondiale.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs dégringolé de 3.18% pour sombrer à 30.38 USD de l'once, s'étant effondrées vendredi à 29.78 USD, leur plus bas niveau des 15 dernières semaines, avant de redresser la tête suite aux résultats décevants du marché de l'emploi.
Celles sur le cuivre à échéance identique se sont quand à elles rétractées de 3.25% pour se retrouver à 3.719 USD la livre dans le même temps, leur valeur la plus faible depuis le 26 avril.
Leurs prix ont perdu du terrain en raison de la peur que la reprise économique ne soit ne train de défaillir, poussant les opérateurs à limiter leur vulnérabilité envers les actifs liés à la croissance.
C'est le cas du cuivre, en raison de son utilisation dans beaucoup d'industries, servant d'ailleurs de sémaphore de l'état du secteur secondaire mondial.
Les investisseurs garderont la semaine prochaine les yeux sur les résultats des élections de France et de Grèce, et tendront l'oreille pour le discours centré sur la devise nationale que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, tiendra jeudi à Chicago.
La Chine révèlera pour sa part une série de résultats, portant notamment sur les ventes au détail, ainsi que sur l'inflation, qui devraient permettre de juger de la force de la seconde économie mondiale.