Investing.com - L'euro a terminé la semaine à la baisse face au dollar U.S. pour la troisième fois consécutive ce vendredi, sur fond de peur d'un impact de la crise de la dette grecque sur le système bancaire de la région.
La cotation des banques italiennes a été brièvement suspendue ce jour-là après que l'agence Moody's ait déclaré envisager un abaissement de la notation de la crédibilité de 13 d'entre elles, qui seraient vulnérables à une dégradation de la notation monétaire de l'état.
La Grèce a reçu une bouée de 110 milliards d'euros de la part de l'Union Européenne et du Fonds Monétaire International en mai 2010, mais en a besoin d'une seconde afin d'éviter de se retrouver en défaut de paiement de sa dette souveraine.
Le nouveau gouvernement du premier ministre George Papandreou a surmonté de peu l'épreuve du vote de confiance de mardi dernier, mais le parlement national devra approuver un plan d'austérité devant dégager 28.4 milliards d'euros d'économies la semaine prochaie afin d'obtenir ces nouveaux fonds.
Le député socialiste Thomas Robopoulos a d'ores et déjà fait savoir qu'il n'était pas prêt à voter pour ce réformes en l'état.
La livre sterling a quand à elle plongé vers un plancher des trois derniers mois par rapport au billet vert après que le compte-rendu de la réunion d'orientation politique de juin de la Banque d'Angleterre ait montré des membres du conseil directeur estimaient que les perspectives de croissance s'étaient assombries, jusqu'à faire penser à certains d'entre eux qu'un stimulus monétaire pourrait s'avérer nécessaire.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, a quand à lui affirmé que la crise fiscale de la zone euro était la plus grande menace pesant sur la stabilité financière de la Grande-Bretagne.
Le regain de frilosité a vu le franc suisse, servant de refuge, a atteint des niveaux record contre la monnaie unique et celle des Etats-Unis lors de la dernière journée de cotation. La Banque Nationale Suisse devrait maintenir ses taux d'intérêt à leur plus bas niveau historique pour l'instant, afin de soutenir les exportateurs nationaux, mis à mal par le renforcement de la devise du pays.
Les dollars canadian, australien et néo-zélandais, tous trois liés aux matières premières, se sont aussi retrouvés sous pression dans l'attente du résultat du vote sur les coupes budgétaires grecques.
La nation hellène restera au centre de toutes les attentions en cours de semaine prochaine, le parlement grec devant accepter ou non mercredi et jeudi le plan d'austérité crucial de la dernière chance. Quelques résultats économiques américains devraient être publiés en attendant, avec notamment l'indice de l'activité manufacturière de l'institut de gestion des approvisionnements vendredi.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 27 juin
La Nouvelle-Zélande dévoilera le solde de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois
Les Etats-Unis feront de même avec les montants des dépenses et des revenus individuels, ainsi que l'indice des prix à la consommation.
Mardi 28 juin
Le Japon fera connaître le volume officiel des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
En zone euro, le groupe de recherches économiques Gfk fera de même avec son indice du climet des affaires de l'Allemagne, précurseur de la consommation. Les autorités de la région publieront aussi l'état des prix à l'importation et l'inflation des prix au détail nationaux. La Suisse divulguera de son côté son indice des signaux économiques prévisionnels.
La Grande-Bretagne donnera l'état de son compte courant, ainsi que son produit intérieur brut révisé du premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci. Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, et plusieurs de ses décideurs témoigneront à propos de l'inflation et des perspectives économiques devant le comité parlementaire de trésorerie.
Les Etats-Unis communiqueront ensuite l'inflation des prix des logements enregistrée par les acteurs du secteur, reflétant la vigueur de l'immobilier, et rendront un rapport sur la confiance des consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses.
Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, prendra quand à lui la parole à Bruxelles, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mercredi 29 juin
Le Japon dévoilera le volume préliminaire de sa production industrielle, reflet fiable de sa santé économique.
Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre fera de même avec les chiffres des prêts nets consentis aux individus, étroitement liée aux dépenses des consommateurs, ainsi qu'avec des rapports sur les réserves monétaires M4 ainsi que sur les prêts hypothécaires accordés.
La Suisse donnera son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie des six mois à venir.
Les spécialistes Etats-Unis publieront ensuite leur volume des ventes de logements en cours et le niveau officiel des réserves de pétrole brut, tandis que le gouvernement du Canada communiquera son inflation des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Jeudi 30 juin
Les autorités de la Nouvelle-Zélande feront connaître le nombre des permis de construire qu'elles ont délivrés, signe avant-coureur de l'activité future du domaine du bâtiment, ainsi qu'un rapport sur la confiance dans les affaires, dépendant directement de la force de l'économie, puis celles de l'Australie les imiteront concernant les emprunts du secteur privé.
En Grande-Bretagne, le groupe de recherches économiques Gfk donnera son état de la confiance des consommateurs, et l'organisme de prêt immobilier Nationwide fera de même avec son indice des prix des habitations, signe fort de la santé du secteur.
La zone euro donnera l'évaluation préliminaire de sa hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation générale, tandis que l'Allemagne donnera les chiffres officiels de ses ventes au détail et l'évolution de son marché de l'emploi, et la France ceux des dépenses des consommateurs. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, prononcera un discours, et celui-ci sera analysé en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
Les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que l'activité manufacturière de la région de Chicago.
Le Canada divulguera son état mensuel du PIB, la mesure la plus large de l'activité économique et premier des signes de croissance de celle-ci.
Vendredi premier juillet
Le gouvernement japonais dévoilera le volume des dépenses des ménages, ainsi que l'inflation des prix à la consommation et le taux de chômage, sans oublier l'activité manufacturière, signe de santé crucial de force de l'économie.
La Réserve Bancaire d'Australie fera son rapport sur les prix des matières premières, lesquelles représentent plus de la moitié des revenus à l'exportation du pays.
La zone euro divulguera son taux taux de chômage officiel, tandis que la Suisse et le Royaume-Uni feront de même avec la croissance de leur activité manufacturière, directement liée à la vigueur de leur économie.
Les places canadiennes resteront clos pour cause de jour férié, alors que les Etats-Unis concluront la semaine avec un rapport de l'institut de gestion des approvisionnements sur l'activité industrielle, ainsi les informations révisées sur le moral des consommateurs et l'inflation attendue établies par l'université du Michigan.
La cotation des banques italiennes a été brièvement suspendue ce jour-là après que l'agence Moody's ait déclaré envisager un abaissement de la notation de la crédibilité de 13 d'entre elles, qui seraient vulnérables à une dégradation de la notation monétaire de l'état.
La Grèce a reçu une bouée de 110 milliards d'euros de la part de l'Union Européenne et du Fonds Monétaire International en mai 2010, mais en a besoin d'une seconde afin d'éviter de se retrouver en défaut de paiement de sa dette souveraine.
Le nouveau gouvernement du premier ministre George Papandreou a surmonté de peu l'épreuve du vote de confiance de mardi dernier, mais le parlement national devra approuver un plan d'austérité devant dégager 28.4 milliards d'euros d'économies la semaine prochaie afin d'obtenir ces nouveaux fonds.
Le député socialiste Thomas Robopoulos a d'ores et déjà fait savoir qu'il n'était pas prêt à voter pour ce réformes en l'état.
La livre sterling a quand à elle plongé vers un plancher des trois derniers mois par rapport au billet vert après que le compte-rendu de la réunion d'orientation politique de juin de la Banque d'Angleterre ait montré des membres du conseil directeur estimaient que les perspectives de croissance s'étaient assombries, jusqu'à faire penser à certains d'entre eux qu'un stimulus monétaire pourrait s'avérer nécessaire.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, a quand à lui affirmé que la crise fiscale de la zone euro était la plus grande menace pesant sur la stabilité financière de la Grande-Bretagne.
Le regain de frilosité a vu le franc suisse, servant de refuge, a atteint des niveaux record contre la monnaie unique et celle des Etats-Unis lors de la dernière journée de cotation. La Banque Nationale Suisse devrait maintenir ses taux d'intérêt à leur plus bas niveau historique pour l'instant, afin de soutenir les exportateurs nationaux, mis à mal par le renforcement de la devise du pays.
Les dollars canadian, australien et néo-zélandais, tous trois liés aux matières premières, se sont aussi retrouvés sous pression dans l'attente du résultat du vote sur les coupes budgétaires grecques.
La nation hellène restera au centre de toutes les attentions en cours de semaine prochaine, le parlement grec devant accepter ou non mercredi et jeudi le plan d'austérité crucial de la dernière chance. Quelques résultats économiques américains devraient être publiés en attendant, avec notamment l'indice de l'activité manufacturière de l'institut de gestion des approvisionnements vendredi.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 27 juin
La Nouvelle-Zélande dévoilera le solde de son commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois
Les Etats-Unis feront de même avec les montants des dépenses et des revenus individuels, ainsi que l'indice des prix à la consommation.
Mardi 28 juin
Le Japon fera connaître le volume officiel des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
En zone euro, le groupe de recherches économiques Gfk fera de même avec son indice du climet des affaires de l'Allemagne, précurseur de la consommation. Les autorités de la région publieront aussi l'état des prix à l'importation et l'inflation des prix au détail nationaux. La Suisse divulguera de son côté son indice des signaux économiques prévisionnels.
La Grande-Bretagne donnera l'état de son compte courant, ainsi que son produit intérieur brut révisé du premier trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci. Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, et plusieurs de ses décideurs témoigneront à propos de l'inflation et des perspectives économiques devant le comité parlementaire de trésorerie.
Les Etats-Unis communiqueront ensuite l'inflation des prix des logements enregistrée par les acteurs du secteur, reflétant la vigueur de l'immobilier, et rendront un rapport sur la confiance des consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses.
Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, prendra quand à lui la parole à Bruxelles, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Mercredi 29 juin
Le Japon dévoilera le volume préliminaire de sa production industrielle, reflet fiable de sa santé économique.
Au Royaume-Uni, la Banque d'Angleterre fera de même avec les chiffres des prêts nets consentis aux individus, étroitement liée aux dépenses des consommateurs, ainsi qu'avec des rapports sur les réserves monétaires M4 ainsi que sur les prêts hypothécaires accordés.
La Suisse donnera son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie des six mois à venir.
Les spécialistes Etats-Unis publieront ensuite leur volume des ventes de logements en cours et le niveau officiel des réserves de pétrole brut, tandis que le gouvernement du Canada communiquera son inflation des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale.
Jeudi 30 juin
Les autorités de la Nouvelle-Zélande feront connaître le nombre des permis de construire qu'elles ont délivrés, signe avant-coureur de l'activité future du domaine du bâtiment, ainsi qu'un rapport sur la confiance dans les affaires, dépendant directement de la force de l'économie, puis celles de l'Australie les imiteront concernant les emprunts du secteur privé.
En Grande-Bretagne, le groupe de recherches économiques Gfk donnera son état de la confiance des consommateurs, et l'organisme de prêt immobilier Nationwide fera de même avec son indice des prix des habitations, signe fort de la santé du secteur.
La zone euro donnera l'évaluation préliminaire de sa hausse des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation générale, tandis que l'Allemagne donnera les chiffres officiels de ses ventes au détail et l'évolution de son marché de l'emploi, et la France ceux des dépenses des consommateurs. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, prononcera un discours, et celui-ci sera analysé en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
Les Etats-Unis rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que l'activité manufacturière de la région de Chicago.
Le Canada divulguera son état mensuel du PIB, la mesure la plus large de l'activité économique et premier des signes de croissance de celle-ci.
Vendredi premier juillet
Le gouvernement japonais dévoilera le volume des dépenses des ménages, ainsi que l'inflation des prix à la consommation et le taux de chômage, sans oublier l'activité manufacturière, signe de santé crucial de force de l'économie.
La Réserve Bancaire d'Australie fera son rapport sur les prix des matières premières, lesquelles représentent plus de la moitié des revenus à l'exportation du pays.
La zone euro divulguera son taux taux de chômage officiel, tandis que la Suisse et le Royaume-Uni feront de même avec la croissance de leur activité manufacturière, directement liée à la vigueur de leur économie.
Les places canadiennes resteront clos pour cause de jour férié, alors que les Etats-Unis concluront la semaine avec un rapport de l'institut de gestion des approvisionnements sur l'activité industrielle, ainsi les informations révisées sur le moral des consommateurs et l'inflation attendue établies par l'université du Michigan.