Mercredi midi sur les marchés pétroliers, le baril de Brent de mer du Nord livrable en août restait quasi-stable (+ 0,1% à 46,6 dollars), le WTI américain de même échéance se tassant de 0,4% à 44,1 dollars. En vue : les statistiques pétrolières américaines.
Hier sur le marché américain Nymex, les cours du brut ont aligné leur 4e séance de hausse d'affilée. Principal élément explicatif : les rachats de positions à découvert (vendeuses sur les marchés de produits dérivés), dont le niveau en valeur absolue venait d'atteindre un sommet.
Autant dire que le rebond reste fragile et que la thématique centrale demeure la même : les opérateurs craignent que même élargi à la Russie, le cartel pétrolier de l'Opep n'ait perdu la main sur le marché. D'une part, deux membres de l'organisation exemptés de respect des quotas, la Libye et le Nigeria, n'arrêtent pas d'augmenter leur production. Et d'autre part, les Etats-Unis, qui évidemment ne sont pas concernés par des quotas, ont sensiblement augmenté les leurs depuis un an. En effet, les producteurs nord-américains de pétroles non conventionnels ont abaissé sensiblement leur coût d'extraction ces dernières années et sont devenus, pour la plupart, compétitifs aux cours actuels.
A suivre cet après-midi : l'état hebdomadaire des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis que dévoilera l'Energy Information Agency (EIA). Le consensus table sur une réduction de 2,3 millions de barils de ceux de brut, et sur une diminution de 583.000 barils de ceux d'essence.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Hier sur le marché américain Nymex, les cours du brut ont aligné leur 4e séance de hausse d'affilée. Principal élément explicatif : les rachats de positions à découvert (vendeuses sur les marchés de produits dérivés), dont le niveau en valeur absolue venait d'atteindre un sommet.
Autant dire que le rebond reste fragile et que la thématique centrale demeure la même : les opérateurs craignent que même élargi à la Russie, le cartel pétrolier de l'Opep n'ait perdu la main sur le marché. D'une part, deux membres de l'organisation exemptés de respect des quotas, la Libye et le Nigeria, n'arrêtent pas d'augmenter leur production. Et d'autre part, les Etats-Unis, qui évidemment ne sont pas concernés par des quotas, ont sensiblement augmenté les leurs depuis un an. En effet, les producteurs nord-américains de pétroles non conventionnels ont abaissé sensiblement leur coût d'extraction ces dernières années et sont devenus, pour la plupart, compétitifs aux cours actuels.
A suivre cet après-midi : l'état hebdomadaire des stocks de produits pétroliers aux Etats-Unis que dévoilera l'Energy Information Agency (EIA). Le consensus table sur une réduction de 2,3 millions de barils de ceux de brut, et sur une diminution de 583.000 barils de ceux d'essence.
EG
Copyright (c) 2017 CercleFinance.com. Tous droits réservés.