Harlem Désir "respecte les analyses" de la Cour des comptes, qui a prévenu que le déficit public pour 2013 serait supérieur aux prévisions, mais, a-t-il dit jeudi, il n'est pas question de "suivre l'ensemble de (ses) recommandations" car ce serait faire une "politique d'austérité".
Le premier secrétaire du parti socialiste a rappelé sur LCI que "l'objectif de la majorité et du parti socialiste, c'est la maîtrise de la dépense publique".
"Je respecte les analyses de la Cour des comptes", a-t-il dit, reconnaissant qu"'il se peut que le déficit soit un peu supérieur à ce que nous avions annoncé".
"Il y a des recommandations qui peuvent être intéressantes, mais nous n'allons pas suivre l'ensemble des recommandations de la Cour des comptes car ce serait une politique d'austérité, et une politique d'austérité, ce serait une erreur économique et une grave erreur sociale", a affirmé le numéro un du PS.
Il a refusé en particulier la piste suggérée par la Cour de réduire le nombre des fonctionnaires. "Nous voulons stabiliser les effectifs de la fonction publique mais garder des marges pour nos priorités", a-t-il dit en évoquant l'éducation, la sécurité et la justice.
La Cour des comptes a prévenu jeudi que "le déficit public effectif pourrait se situer entre 3,8 et 4,1%" du produit intérieur brut en fin d'année, au lieu des 3,7% espérés par l'exécutif.