Investing.com – Après avoir poursuivi sa hausse jusqu’à un pic à 1.0350 juste avant le début de la session européenne, la paire EUR/USD a pris le chemin de la baisse, et hésite à se maintenir au-dessus de 1.03 au moment de la rédaction de cet article.
La correction n’est cependant pas suffisante pour remettre en question le contexte haussier à ce stade, et de nouveaux sommets ne sont donc pas exclus.
D’ailleurs, plusieurs banques commencent à afficher un avis de plus en plus positif sur l’Euro Dollar, après que la prévision d’un retour sous la parité ait longtemps fait consensus.
ING (AS:INGA) n'exclut pas une hausse de l'EUR/USD à 1.04/1.0450
ING a notamment souligné ce matin qu’"une certaine amélioration du sentiment lié à la Chine est un développement positif pour les actifs de la zone euro et l'euro", tout en prévenant que "les fluctuations de la paire restent principalement fonction des mouvements plus larges du dollar."
ING a aussi prévenu que "les minutes de la Fed sont l'événement le plus important pour l'EUR/USD aujourd'hui, ainsi que de nouveaux changements dans le sentiment du marché sur la Chine."
En ce qui concerne les objectifs potentiels pour EUR/USD la banque a estimé qu’"une extension du rallye vers 1,0400/1,0450 est sûrement possible dans les prochains jours", mais a insisté sur le fait que à ce stade, "un retour à la parité dans les prochaines semaines reste notre scénario de base alors que nous entrons dans un hiver difficile pour l'économie de la zone euro."
Crédit Suisse (SIX:CSGN) affiche un objectif à 1.0350 pour l'Euro Dollar pour fin 2022
De son côté, Crédit Suisse a rappelé que "pour ce qui est de l'EUR/USD, nous avons suggéré la semaine dernière que le plus bas de l'IPC d'octobre américain (10 novembre) à 1,0130 s'avérerait être un support clé, et jusqu'à présent, même le niveau de 1,0200 n'a pas été franchi."
Elle a donc déclaré qu’il n’y a "aucune raison pour l'instant de modifier notre objectif de fin 2022 à 1,0350."
Crédit Suisse a aussi attiré l’attention sur la prochaine réunion de la BCE, soulignant que le marché évaluant environ 60 points de base pour la BCE du 15 décembre, et estimant qu’"il faudra quelque chose de spécial, comme une surprise à la hausse pour les données préliminaires de l'IPC de novembre le 30 novembre, pour propulser l'euro à la hausse en forçant les marchés à prévoir une hausse de taux de 75 points de base".
Mais d’un autre côté, la banque estime que "le fait qu'il existe un plancher effectif sur ce qui peut encore être évalué pour (la hausse de taux de) décembre mine également l'argument en faveur d'une plus grande faiblesse de l'euro dans un avenir immédiat."