L'indice PMI final Markit composite de l'activité globale dans l'Eurozone se redresse de 53,9 en juillet à 54,3 en août, la croissance s'accélérant légèrement dans le secteur des services (dont l'indice passe de 54,0 à 54,4) comme dans l'industrie manufacturière.
Les dernières données de l'enquête soulignent donc la bonne tenue de l'économie de la zone euro face aux vents contraires auxquels elle est actuellement soumise, l'activité enregistrant en effet sa plus forte hausse depuis plus de quatre ans en août.
Des quatre principales économies de la zone euro, c'est l'Espagne qui signale, de loin, les meilleures performances, enregistrant en août sa deuxième plus forte hausse de l'activité depuis huit ans et demi.
En Allemagne et en Italie, la croissance s'accélère et affiche également un rythme soutenu, les taux d'expansion atteignant des plus hauts de respectivement cinq et 53 mois. Le rythme de la croissance demeure en revanche décevant en France.
'La BCE devrait être rassurée par la capacité de résistance de l'ensemble de la zone euro aux récents vents contraires', commente Chris Williamson, chief economist à Markit, notant que les données PMI affichent un niveau conforme à une croissance du PIB proche de 0,4% au troisième trimestre.
'Les responsables politiques devront toutefois se garder d'un excès d'optimisme, le ralentissement de la croissance des économies émergentes, la récente volatilité des marchés et l'euro fort étant autant de facteurs susceptibles de fragiliser l'économie de la zone euro dans les prochains mois', nuance-t-il toutefois.
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Les dernières données de l'enquête soulignent donc la bonne tenue de l'économie de la zone euro face aux vents contraires auxquels elle est actuellement soumise, l'activité enregistrant en effet sa plus forte hausse depuis plus de quatre ans en août.
Des quatre principales économies de la zone euro, c'est l'Espagne qui signale, de loin, les meilleures performances, enregistrant en août sa deuxième plus forte hausse de l'activité depuis huit ans et demi.
En Allemagne et en Italie, la croissance s'accélère et affiche également un rythme soutenu, les taux d'expansion atteignant des plus hauts de respectivement cinq et 53 mois. Le rythme de la croissance demeure en revanche décevant en France.
'La BCE devrait être rassurée par la capacité de résistance de l'ensemble de la zone euro aux récents vents contraires', commente Chris Williamson, chief economist à Markit, notant que les données PMI affichent un niveau conforme à une croissance du PIB proche de 0,4% au troisième trimestre.
'Les responsables politiques devront toutefois se garder d'un excès d'optimisme, le ralentissement de la croissance des économies émergentes, la récente volatilité des marchés et l'euro fort étant autant de facteurs susceptibles de fragiliser l'économie de la zone euro dans les prochains mois', nuance-t-il toutefois.
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