Nicolas Sarkozy et le président de la Commission européenne José Manuel Barroso ont jugé lundi nécessaire "une action rapide et résolue contre la spéculation qui vise la Grèce, afin d'assurer la stabilité de la zone euro", a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
La situation de la Grèce a été un des sujets au menu d'un déjeuner de travail entre le chef de l'Etat français et M. Barroso.
A cette occasion, tous deux "ont notamment constaté leur accord sur la nécessité d'une action rapide et résolue contre la spéculation qui vise la Grèce afin d'assurer la stabilité de la zone euro", selon le communiqué de la présidence française.
"Il en va de même s'agissant de l'importance d'une stratégie économique européenne ambitieuse basée sur un véritable gouvernement économique européen", est-il ajouté.
Le Fonds monétaire international (FMI) et la Grèce ont annoncé dimanche vouloir aller vite pour mettre un terme à la crise budgétaire dans laquelle est plongé le pays, mais leur volonté et celle de plusieurs pays européens se heurtent à l'intransigeance de l'Allemagne.
Lundi, la chancelière allemande Angela Merkel s'est toutefois voulue rassurante en affirmant qu'une sortie de la Grèce de la zone euro n'était "pas une option".
Elle a aussi dit avoir "confiance" dans les négociations en cours entre la Grèce, l'UE et le FMI, qui doivent aboutir au programme d'économies qu'exige Berlin pour un déblocage de fonds pour Athènes.