L'offre française pour équiper les Emirats arabes unis de centrales nucléaires de nouvelle génération EPR, un contrat évalué à 41 milliards de dollars, est compromise, selon La Tribune de mercredi.
Le secrétaire général de l'Elysée Claude Géant a reçu Anne Lauvergeon (Areva), Gérard Mestrallet (GDF Suez), Christophe de Margerie (Total) et Henri Proglio (EDF) mardi à l'Elysée, selon le quotidien économique.
Objectif de la rencontre: décider une nouvelle baisse du prix de l'offre française jugé trop élevé par Abu Dhabi.
Selon La Tribune, le consortium français (Areva, GDF Suez, EDF, Total et l'américain Bechtel), "défavorisé par la baisse du dollar", a déjà été contraint "il y a quelques jours, sous la pression politique de baisser de 10% son prix jugé trop cher" par rapport à celui de ses concurrents, le japonais Hitachi (allié à l'américain General Electric) et le coréen Kepco (associé à son compatriote Hyundai).