De nouveaux repreneurs potentiels, "apparemment crédibles et argentés", sont candidats à la reprise de la maison de couture Christian Lacroix, en redressement judiciaire, a-t-on appris jeudi au cabinet de l'administrateur judiciaire chargé du dossier, Régis Valliot.
"Le dossier est en pleine effervescence de rapprochement entre candidats et de nouveaux candidats, apparemment crédibles et argentés" se sont manifestés, a-t-on déclaré.
Aucune précision n'a pu être obtenue sur ces nouveaux repreneurs potentiels.
Le comité d'entreprise (CE) de la maison de couture, réuni lundi, n'a pas donné d'avis en raison de ces éléments nouveaux, a précisé un de ses membres qui a souhaité garder l'anonymat.
Le CE doit se réunir à nouveau mardi matin et donner son avis sur les dossiers de candidature, au nombre de quatre actuellement, selon la même source.
"La solution finale", c'est-à-dire la décision du tribunal de commerce de Paris, "ne sera connue que fin septembre mi-octobre", a-t-on indiqué au cabinet de M. Valliot.
Le rapprochement entre le groupe italien Borletti (Le Printemps, La Rinascente) et le groupe américain Falic, propriétaire de la société Christian Lacroix, en vue d'un plan de redressement commun, est toujours d'actualité, a indiqué jeudi une porte-parole du groupe italien.
Le cabinet de conseil Bernard Krief Consulting (BKC) et la Financière Saint-Germain (Haviland, Daum, Lalique), holding de l'homme d'affaires Prosper Amouyal, figurent également parmi les candidats à la reprise.