L'année a bien débuté pour UFF, qui a fait état de comptes semestriels très solides cette semaine et s'est montrée optimiste pour la fin de l'exercice. Directrice générale déléguée du groupe, Karyn Bayle s'est confiée à notre rédaction.
Cercle Finance : Quels sont les principaux enseignements à tirer de vos résultats semestriels ?
Karyn Bayle : Le premier semestre 2015 a été commercialement très bon sur l'ensemble de nos secteurs d'activité. Les produits qui progressent le plus sont bien sûr l'assurance, les valeurs mobilières et les SCPI, mais aussi le secteur de l'entreprise grâce à un nouveau produit de trésorerie lancé fin 2014 qui rencontre un très grand succès.
Ce semestre a par ailleurs été marqué par une collecte record en immobilier qui, je le rappelle, est l'un des points forts de l'UFF. Notre groupe privilégie en effet depuis toujours une approche patrimoniale grâce à une sélection exigeante des biens proposés aux clients. Ce dynamisme commercial ne se traduit cependant que partiellement au niveau des commissions enregistrées sur le semestre en raison du délai existant entre la réservation des lots immobiliers et la comptabilisation des revenus, laquelle n'intervient que lors de la signature chez le notaire, plusieurs mois plus tard. Ce décalage devrait nous permettre d'aborder sereinement le second semestre.
C.F.: En quoi le dispositif Pinel vous est-il favorable ?
K.B.: L'UFF a toujours très bien commercialisé les précédents dispositifs, y compris les produits Duflot, en dépit de la moindre appétence observée sur le marché. Toutefois, l'arrivée du 'Pinel' a permis de renouveler l'image de ce type de solutions et a eu un effet accélérateur sur les ventes.
Au premier semestre 2015, 73% de la collecte immobilière a été réalisée sur ce dispositif, ce qui traduit un véritable regain d'intérêt de la part des clients pour ce type de produit.
C.F.: Sur quels axes de développement UFF compte-t-elle porter l'accent d'ici la fin de l'année ?
K.B.: En 2014, nous nous sommes dotés de nouveaux moyens pour accroître la satisfaction de nos clients par le biais d'une offre produit fortement renouvelée. Nous avons notamment créé notre société de gestion Myria Asset management afin de pouvoir suivre au mieux nos convictions et de créer des produits sur mesure. C'est ce que nous allons continuer à faire en 2015, en recherchant toujours plus de solutions innovantes pour nos clients.
La modernisation de nos outils, largement adressée par le plan ambition patrimoine, reste bien sûr au coeur de nos préoccupations. A titre d'exemple, nous avons digitalisé nos actes de souscription qui se font aujourd'hui à 85% sur tablette et sont transmis électroniquement aux back-office.
Nous réfléchissons également à une fluidification de notre démarche commerciale via une solution qui permettrait de couvrir un champ allant du recueil des données clients jusqu'à la signature électronique, en intégrant l'ensemble des aspects règlementaires. C'est un projet très structurant et qui mobilise beaucoup d'énergie.
Enfin, le développement de notre présence sur les réseaux sociaux constitue un enjeu important pour ces prochains mois.
C.F.: Une évolution défavorable du dossier grec peut-elle vous porter significativement préjudice ?
K.B.: La crise grecque s'éloigne, mais si la situation devait se dégrader à nouveau, nous ne serions que très indirectement impactés par un regain de volatilité sur les marchés. En effet, nous avons connu cette situation tout récemment et l'impact a été de faible ampleur sur une courte période.
Nous avons su l'expliquer sereinement à nos clients, ce qui nous rend confiant dans notre capacité à gérer un nouvel épisode de ce type.
Copyright (c) 2015 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Cercle Finance : Quels sont les principaux enseignements à tirer de vos résultats semestriels ?
Karyn Bayle : Le premier semestre 2015 a été commercialement très bon sur l'ensemble de nos secteurs d'activité. Les produits qui progressent le plus sont bien sûr l'assurance, les valeurs mobilières et les SCPI, mais aussi le secteur de l'entreprise grâce à un nouveau produit de trésorerie lancé fin 2014 qui rencontre un très grand succès.
Ce semestre a par ailleurs été marqué par une collecte record en immobilier qui, je le rappelle, est l'un des points forts de l'UFF. Notre groupe privilégie en effet depuis toujours une approche patrimoniale grâce à une sélection exigeante des biens proposés aux clients. Ce dynamisme commercial ne se traduit cependant que partiellement au niveau des commissions enregistrées sur le semestre en raison du délai existant entre la réservation des lots immobiliers et la comptabilisation des revenus, laquelle n'intervient que lors de la signature chez le notaire, plusieurs mois plus tard. Ce décalage devrait nous permettre d'aborder sereinement le second semestre.
C.F.: En quoi le dispositif Pinel vous est-il favorable ?
K.B.: L'UFF a toujours très bien commercialisé les précédents dispositifs, y compris les produits Duflot, en dépit de la moindre appétence observée sur le marché. Toutefois, l'arrivée du 'Pinel' a permis de renouveler l'image de ce type de solutions et a eu un effet accélérateur sur les ventes.
Au premier semestre 2015, 73% de la collecte immobilière a été réalisée sur ce dispositif, ce qui traduit un véritable regain d'intérêt de la part des clients pour ce type de produit.
C.F.: Sur quels axes de développement UFF compte-t-elle porter l'accent d'ici la fin de l'année ?
K.B.: En 2014, nous nous sommes dotés de nouveaux moyens pour accroître la satisfaction de nos clients par le biais d'une offre produit fortement renouvelée. Nous avons notamment créé notre société de gestion Myria Asset management afin de pouvoir suivre au mieux nos convictions et de créer des produits sur mesure. C'est ce que nous allons continuer à faire en 2015, en recherchant toujours plus de solutions innovantes pour nos clients.
La modernisation de nos outils, largement adressée par le plan ambition patrimoine, reste bien sûr au coeur de nos préoccupations. A titre d'exemple, nous avons digitalisé nos actes de souscription qui se font aujourd'hui à 85% sur tablette et sont transmis électroniquement aux back-office.
Nous réfléchissons également à une fluidification de notre démarche commerciale via une solution qui permettrait de couvrir un champ allant du recueil des données clients jusqu'à la signature électronique, en intégrant l'ensemble des aspects règlementaires. C'est un projet très structurant et qui mobilise beaucoup d'énergie.
Enfin, le développement de notre présence sur les réseaux sociaux constitue un enjeu important pour ces prochains mois.
C.F.: Une évolution défavorable du dossier grec peut-elle vous porter significativement préjudice ?
K.B.: La crise grecque s'éloigne, mais si la situation devait se dégrader à nouveau, nous ne serions que très indirectement impactés par un regain de volatilité sur les marchés. En effet, nous avons connu cette situation tout récemment et l'impact a été de faible ampleur sur une courte période.
Nous avons su l'expliquer sereinement à nos clients, ce qui nous rend confiant dans notre capacité à gérer un nouvel épisode de ce type.
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