Investing.com - Le dollar U.S. n'était pas en forme face à la plupart de ses concurrents ce jeudi, la prudence étant à l'ordre du jour en raison de l'instabilité politique et financière de la Grèce, à l'approche des résultats économiques cruciaux des Etats-Unis attendus dans la journée.
En première partie de séance européenne, il a fléchi devant l'euro, l'EUR/USD gagnant 0.19% pour grimper à 1.2951.
L'atmosphère s'était alourdie après qu'Alexis Tsipras, dirigeant du parti grec Syriza, le second du pays, ait abandonné hier sa tentative de formation d'un nouveau gouvernement, laissant ainsi la voie libre à Evangelos Venizelos, chef de file socialiste, de tenter sa chance une dernière fois aujourd'hui.
Les probabilités pour qu'il réunisse une coalition étaient tout de même minces, après deux echecs, rendant de nouvelles élections d'ici trois à quatre semaines plus que possibles, et laissant redouter que le pays se retrouve sans autorités lorsqu'il devra se voir attribuer une nouvelle tranche d'aides internationales le mois prochain.
Le moral a aussi été malmené par la Banque Centrale Européenne, revoyant dans son rapport mensuel publié en début de matinée ses perspectives d'évolution du produit intérieur brut vers le bas, passant de -0.1 à -0.2%, en raison de la persistance des risques pesant sur l'économie.
Il avait d'autre part été signalé que la production industrielle française avant davantage diminué en mars qu'il n'avait été redouté, perdant 0.9% après avoir pourtant conquis un pourcentage similaire le mois précédent, alors que les experts pensaient qu'elle ne régresserait pas de plus de 0.4%.
La livre sterling lui a toutefois cédé du terrain, le GBP/USD laissant échapper 0.1% pour glisser à 1.6112.
Elle avait retrouvé le sourire après que des informations de source officielle aient montré que la production manufacturée britannique avait dépassé les espérances pour mars, s'améliorant de 0.9% après avoir subi un déclin de 1.1%, alors que les spécialistes n'osaient tabler sur plus de 0.5% supplémentaires.
Les opérateurs marchaient toutefois sur des oeufs, surveillant l'arrivée aujourd'hui de la décision sur les taux de la Banque d'Angleterre.
Le yen a d'autre part subi sa pression, mais pas le franc suisse, l'USD/JPY grignotant 0.1% pour se retrouver à 79.72 et l'USD/CHF glissant de 0.16% pour tomber à 0.9275.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses homologues canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD régressant de 0.11% pour aller vers 1.0015, l'AUD/USD raflant 0.53% pour monter à 1.0103 et le NZD/USD engrangeant 0.4% pour culminer à 0.7871.
La devise de l'Australie a repris du poil de la bête après qu'il ait été annoncé que le taux de chômage du pays avait plongé sans prévenir de 5.2 à 4.9% en mars, alors qu'une poussée à 5.3% était crainte.
Elle et ses cousines, fortement dépendantes des performances des matières premières, demeuraient toutefois sur la sellette suite à la nouvelle selon laquelle l'import-export chinois d'avril se situait largement au-dessosu des attentes des analystes.
L'agence générale des douanes de la Chine a en effet signalé que l'excédent du commerce extérieur chinois était monté à 18.42 milliards d'USD pour le mois, contre 5.35 milliards pour le précédent.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.02% pour se situer à 80.32.
Les Etats-Unis feront pour leur part connaître en fin de journée le solde de leur balance commerciale, puis le pays verra la publication d'études portant sur les inscriptions au chômage et les prix à l'import, après quoi Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, prononcera un discours.
En première partie de séance européenne, il a fléchi devant l'euro, l'EUR/USD gagnant 0.19% pour grimper à 1.2951.
L'atmosphère s'était alourdie après qu'Alexis Tsipras, dirigeant du parti grec Syriza, le second du pays, ait abandonné hier sa tentative de formation d'un nouveau gouvernement, laissant ainsi la voie libre à Evangelos Venizelos, chef de file socialiste, de tenter sa chance une dernière fois aujourd'hui.
Les probabilités pour qu'il réunisse une coalition étaient tout de même minces, après deux echecs, rendant de nouvelles élections d'ici trois à quatre semaines plus que possibles, et laissant redouter que le pays se retrouve sans autorités lorsqu'il devra se voir attribuer une nouvelle tranche d'aides internationales le mois prochain.
Le moral a aussi été malmené par la Banque Centrale Européenne, revoyant dans son rapport mensuel publié en début de matinée ses perspectives d'évolution du produit intérieur brut vers le bas, passant de -0.1 à -0.2%, en raison de la persistance des risques pesant sur l'économie.
Il avait d'autre part été signalé que la production industrielle française avant davantage diminué en mars qu'il n'avait été redouté, perdant 0.9% après avoir pourtant conquis un pourcentage similaire le mois précédent, alors que les experts pensaient qu'elle ne régresserait pas de plus de 0.4%.
La livre sterling lui a toutefois cédé du terrain, le GBP/USD laissant échapper 0.1% pour glisser à 1.6112.
Elle avait retrouvé le sourire après que des informations de source officielle aient montré que la production manufacturée britannique avait dépassé les espérances pour mars, s'améliorant de 0.9% après avoir subi un déclin de 1.1%, alors que les spécialistes n'osaient tabler sur plus de 0.5% supplémentaires.
Les opérateurs marchaient toutefois sur des oeufs, surveillant l'arrivée aujourd'hui de la décision sur les taux de la Banque d'Angleterre.
Le yen a d'autre part subi sa pression, mais pas le franc suisse, l'USD/JPY grignotant 0.1% pour se retrouver à 79.72 et l'USD/CHF glissant de 0.16% pour tomber à 0.9275.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs été dominée par ses homologues canadienne, australienne et néo-zélandaise, l'USD/CAD régressant de 0.11% pour aller vers 1.0015, l'AUD/USD raflant 0.53% pour monter à 1.0103 et le NZD/USD engrangeant 0.4% pour culminer à 0.7871.
La devise de l'Australie a repris du poil de la bête après qu'il ait été annoncé que le taux de chômage du pays avait plongé sans prévenir de 5.2 à 4.9% en mars, alors qu'une poussée à 5.3% était crainte.
Elle et ses cousines, fortement dépendantes des performances des matières premières, demeuraient toutefois sur la sellette suite à la nouvelle selon laquelle l'import-export chinois d'avril se situait largement au-dessosu des attentes des analystes.
L'agence générale des douanes de la Chine a en effet signalé que l'excédent du commerce extérieur chinois était monté à 18.42 milliards d'USD pour le mois, contre 5.35 milliards pour le précédent.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dévissé de 0.02% pour se situer à 80.32.
Les Etats-Unis feront pour leur part connaître en fin de journée le solde de leur balance commerciale, puis le pays verra la publication d'études portant sur les inscriptions au chômage et les prix à l'import, après quoi Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, prononcera un discours.