Les comptes de la 'junior' pétrolière centrée sur l'Afrique, Maurel & Prom, ont basculé dans le rouge en 2015 sous le poids des dépréciations, alors que sa production a baissé. Le groupe se montre cependant plus optimiste quant à ses extractions en 2016. De plus, il jouit d'une trésorerie issue principalement de la fusion avec MPI. PDG et principal actionnaire, Jean-François Hénin estime donc que Maurel & Prom pourrait participer à la concentration inéluctable du secteur.
Reste que ce matin à la Bourse de Paris, l'action Maurel & Prom 1,3% à 2,92 euros dans un marché en baisse de l'ordre de 1%.
L'an dernier, la chiffre d'affaires de la junior pétrolière centrée sur le Gabon s'est effondré de près de 50% à 276 millions d'euros. En cause : essentiellement la poursuite de la chute des cours du pétrole (- 47% l'an dernier), mais aussi des arrêts de production qui ont pénalisé les extractions d'huile gabonaises. Ces dernières ont reculé , l'an dernier, de près de 15% à 17.078 barils/jour.
Notons que Maurel & Prom a mis en production, au dernier trimestre de 2015, un gisement de gaz en Tanzanie qui a extrait 43 Mpc/j durant le dernier quart de l'année.
En conséquence, le résultat opérationnel courant s'est effondré de 265 à 9 millions d'euros.
Puis l'ajustement de la valeur du portefeuille d'actifs d'exploration et de forage (soit des dépréciations) a généré une charge de 256 millions compensée en partie par le 'badwill' résultat de la fusion avec MPI (+ 140 millions). D'où une perte nette de 95 millions contre un léger bénéfice de 13 millions en 2014.
Les efforts d'économies de 2015 seront de nouveau de mise cette année.
Avant impôts et variation du besoin en fonds de roulement, le cash flow opérationnel a chuté de 70% à 92 millions mais il reste positif. Et les investissements ont été réduits de 46,2% à 178 millions.
Au final, et grâce notamment à MPI, la trésorerie en fin d'exercice se montait à 274 millions, en hausse de 45 millions sur un an.
Par ailleurs, les réserves du groupe sont stables à 205 millions de barils d'équivalent-pétrole, dont 78% d'huile.
En guise de perspectives, Maurel & Prom table en 2016 sur une production de 22.400 barils/jour en part du groupe (28.000 barils/jour à 100%). Le gaz de Tanzanie devrait monter en puissance pour atteindre, en milieu d'année, environ 38 Mpc/j en part du groupe (80 Mpc/j à 100%).
Au total, les investissements programmés à ce stade se montant à 60 millions de dollars, et les économies se poursuivront.
Selon le PDG, Jean-François Hénin, son groupe pourrait participer à la concentration du secteur pétrolier africain : 'dans cette période difficile pour l'ensemble des acteurs du monde pétrolier, Maurel & Prom apparaît comme une société solide du secteur. L'environnement actuel du marché devrait lui permettre de prendre part dans de bonnes conditions à la concentration inéluctable du secteur et d'envisager de manière sereine les évolutions stratégiques souhaitables', a-t-il déclaré.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Reste que ce matin à la Bourse de Paris, l'action Maurel & Prom 1,3% à 2,92 euros dans un marché en baisse de l'ordre de 1%.
L'an dernier, la chiffre d'affaires de la junior pétrolière centrée sur le Gabon s'est effondré de près de 50% à 276 millions d'euros. En cause : essentiellement la poursuite de la chute des cours du pétrole (- 47% l'an dernier), mais aussi des arrêts de production qui ont pénalisé les extractions d'huile gabonaises. Ces dernières ont reculé , l'an dernier, de près de 15% à 17.078 barils/jour.
Notons que Maurel & Prom a mis en production, au dernier trimestre de 2015, un gisement de gaz en Tanzanie qui a extrait 43 Mpc/j durant le dernier quart de l'année.
En conséquence, le résultat opérationnel courant s'est effondré de 265 à 9 millions d'euros.
Puis l'ajustement de la valeur du portefeuille d'actifs d'exploration et de forage (soit des dépréciations) a généré une charge de 256 millions compensée en partie par le 'badwill' résultat de la fusion avec MPI (+ 140 millions). D'où une perte nette de 95 millions contre un léger bénéfice de 13 millions en 2014.
Les efforts d'économies de 2015 seront de nouveau de mise cette année.
Avant impôts et variation du besoin en fonds de roulement, le cash flow opérationnel a chuté de 70% à 92 millions mais il reste positif. Et les investissements ont été réduits de 46,2% à 178 millions.
Au final, et grâce notamment à MPI, la trésorerie en fin d'exercice se montait à 274 millions, en hausse de 45 millions sur un an.
Par ailleurs, les réserves du groupe sont stables à 205 millions de barils d'équivalent-pétrole, dont 78% d'huile.
En guise de perspectives, Maurel & Prom table en 2016 sur une production de 22.400 barils/jour en part du groupe (28.000 barils/jour à 100%). Le gaz de Tanzanie devrait monter en puissance pour atteindre, en milieu d'année, environ 38 Mpc/j en part du groupe (80 Mpc/j à 100%).
Au total, les investissements programmés à ce stade se montant à 60 millions de dollars, et les économies se poursuivront.
Selon le PDG, Jean-François Hénin, son groupe pourrait participer à la concentration du secteur pétrolier africain : 'dans cette période difficile pour l'ensemble des acteurs du monde pétrolier, Maurel & Prom apparaît comme une société solide du secteur. L'environnement actuel du marché devrait lui permettre de prendre part dans de bonnes conditions à la concentration inéluctable du secteur et d'envisager de manière sereine les évolutions stratégiques souhaitables', a-t-il déclaré.
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