Le président de la Caisse nationale de l'Assurance maladie (CNAMTS) Michel Régereau a annoncé jeudi qu'il allait signer avec l'Etat une convention qui va permettre la suppression de quelque 4.000 emplois, affirmant avoir obtenu des "avancées" sur le texte initial.
"Prenant en considération les avancées par rapport à la version initiale et considérant les risques inhérents à la mise en place des budgets annuels en cas de non signature de la COG", le conseil d'administration de la CNAMTS a donné le feu vert à son président de signer la convention, a indiqué M. Régereau dans un communiqué.
Cette décision a été prise à une large majorité des administrateurs, seules la CGT et FO votant contre.
En juillet dernier, M. Régereau avait refusé de signer un projet de convention d'objectifs et de gestion (COG), liant l'Etat à la CNAMTS sur la période 2010-2013 et qui prévoyait une réduction d'effectifs de 3.950 personnes.
Selon le cabinet de M. Régereau, le texte initial prévoyait une "stricte application" de la règle voulue par le président Nicolas Sarkozy de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux partant à la retraite.
"Il y avait quelques difficutés à prendre en compte des missions nouvelles de l'Assurance maladie et leur concrétisation en termes d'emplois mais on a avancé sur ce sujet", a déclaré à l'AFP un membre du cabinet.
Le nombre de départs à la retraite prévue sur la période de la COG est de 8.400. Aucun autre chiffre de suppression d'emplois n'a été fourni.
La clause de non remplacement d'un fonctionnaire sur deux ayant été amendée "elle laisse une possibilité de discussion avec l'Etat à l'horizon fin 2012", a souligné le membre du cabinet de M. Régereau.