Les Bourses européennes perdent du terrain et consolident les gains du début de semaine, dans l'attente d'une nouvelle estimation de la croissance américaine cet après-midi et du rendez-vous de la BCE la semaine prochaine.
Milan recule de 0,8% et Francfort de 0,7%, Madrid et Zurich de 0,6%, Paris de 0,5%, Bruxelles perd 0,4%, Londres et Amsterdam 0,2% et Lisbonne reste atone. A New York la veille, le Dow Jones a grappillé 0,1% et le Nasdaq a terminé juste sous son équilibre.
Cet après-midi aux Etats-Unis, les investisseurs attendent les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, ainsi que la deuxième estimation du PIB américain au deuxième trimestre, puis les promesses de ventes de logement en juillet.
'Il y a fort à parier que les investisseurs ont encore en mémoire la déconvenue de l'estimation finale du PIB américain au premier trimestre qui était ressortie très nettement en baisse par rapport à la première estimation, d'où le repli matinal du CAC40', note Christopher Dembik.
L'économiste de Saxo Banque souligne toutefois que les anticipations du marché par rapport à une action prochaine de la BCE, peut-être même dès sa réunion de septembre, entretiennent la hausse de moyen et long terme.
'La prochaine réunion de politique monétaire de la BCE, le 4 septembre, sera déterminante: les investisseurs attendent une confirmation des propos tenus par le président de la BCE lors des rencontres de Jackson Hole', renchérit-on chez Barclays Bourse.
En attendant, les marchés ont pris connaissance d'une petite hausse surprise du nombre de demandeurs d'emploi en Allemagne (+1.000) en août, selon des données corrigées de variations saisonnières. Le taux de chômage correspondant est ainsi resté atone à 6,7%.
'Bien que ces chiffres suggèrent que le marché du travail allemand n'est pas immunisé contre des revers, il n'est guère susceptible de sentir une dynamique de croissance économique plus faible', juge toutefois un économiste de Natixis.
En queue de peloton à Paris et Amsterdam, Gemalto perd 3,4% à 75 euros, le spécialiste de la sécurité numérique ayant terminé le premier semestre sur un résultat net part du groupe en baisse de 8,3% à 95,8 millions d'euros, un niveau inférieur aux attentes.
Toujours sur le CAC40 parisien, les opérateurs ne se montrent pas non plus enthousiasmés par les publications de Bouygues (-0,1% à 28,4 euros) et de Veolia (-1% à 13,7 euros), mais ils saluent celles d'Essilor (+4,8% à 79,9 euros) et de Pernod Ricard (+1,6% à 89,5 euros).
Vivendi cède 0,9% à 20 euros, alors que le groupe de télécommunications a confirmé à ce stade deux offres d'acquisition pour sa filiale GVT au Brésil, l'une émanant de Telecom Italia (+0,1% à près de 0,9 euro à Milan) et l'autre de Telefonica (-0,3% à 12,1 euros à Madrid).
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Milan recule de 0,8% et Francfort de 0,7%, Madrid et Zurich de 0,6%, Paris de 0,5%, Bruxelles perd 0,4%, Londres et Amsterdam 0,2% et Lisbonne reste atone. A New York la veille, le Dow Jones a grappillé 0,1% et le Nasdaq a terminé juste sous son équilibre.
Cet après-midi aux Etats-Unis, les investisseurs attendent les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, ainsi que la deuxième estimation du PIB américain au deuxième trimestre, puis les promesses de ventes de logement en juillet.
'Il y a fort à parier que les investisseurs ont encore en mémoire la déconvenue de l'estimation finale du PIB américain au premier trimestre qui était ressortie très nettement en baisse par rapport à la première estimation, d'où le repli matinal du CAC40', note Christopher Dembik.
L'économiste de Saxo Banque souligne toutefois que les anticipations du marché par rapport à une action prochaine de la BCE, peut-être même dès sa réunion de septembre, entretiennent la hausse de moyen et long terme.
'La prochaine réunion de politique monétaire de la BCE, le 4 septembre, sera déterminante: les investisseurs attendent une confirmation des propos tenus par le président de la BCE lors des rencontres de Jackson Hole', renchérit-on chez Barclays Bourse.
En attendant, les marchés ont pris connaissance d'une petite hausse surprise du nombre de demandeurs d'emploi en Allemagne (+1.000) en août, selon des données corrigées de variations saisonnières. Le taux de chômage correspondant est ainsi resté atone à 6,7%.
'Bien que ces chiffres suggèrent que le marché du travail allemand n'est pas immunisé contre des revers, il n'est guère susceptible de sentir une dynamique de croissance économique plus faible', juge toutefois un économiste de Natixis.
En queue de peloton à Paris et Amsterdam, Gemalto perd 3,4% à 75 euros, le spécialiste de la sécurité numérique ayant terminé le premier semestre sur un résultat net part du groupe en baisse de 8,3% à 95,8 millions d'euros, un niveau inférieur aux attentes.
Toujours sur le CAC40 parisien, les opérateurs ne se montrent pas non plus enthousiasmés par les publications de Bouygues (-0,1% à 28,4 euros) et de Veolia (-1% à 13,7 euros), mais ils saluent celles d'Essilor (+4,8% à 79,9 euros) et de Pernod Ricard (+1,6% à 89,5 euros).
Vivendi cède 0,9% à 20 euros, alors que le groupe de télécommunications a confirmé à ce stade deux offres d'acquisition pour sa filiale GVT au Brésil, l'une émanant de Telecom Italia (+0,1% à près de 0,9 euro à Milan) et l'autre de Telefonica (-0,3% à 12,1 euros à Madrid).
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