Mardi midi sur les marchés pétroliers en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en mai cédait 2,6% à 39,2 dollars, le WTI américain de même livraison laissant 2% à 38,6 dollars.
Rappelons que le Brent était tombé, fin janvier, dans la région des 27 dollars, et qu'il s'est depuis très vigoureusement repris. Principale raison : l'idée de selon laquelle la stratégie de part de marché (avec des volumes en hausse et des prix en baisse) initiée par l'Arabie saoudite fin 2014 commence à porter ses fruits. En effet, les extractions de pétrole américaines, qui font la part belle au bruts de schiste, continuent à décliner depuis le sommet de 30 ans environ atteint en juin dernier, à 9,6 millions de barils/jour. Elles sont maintenant revenues vers 9 millions d'unités.
En outre, les grands producteurs de l'Opep, Arabie saoudite en tête, s'entendent désormais avec d'autres pays qui ne font pas partie du cartel comme la Russie pour plafonner leurs productions, ce qui semble augurer de davantage de discipline du côté de l'offre.
Reste que les stocks de brut ne cessent d'atteindre, semaine après semaine, des records aux Etats-Unis, signe que la demande peine toujours à suivre. En outre la santé de l'économie mondiale et notamment du monde émergent inquiète toujours les opérateurs.
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