La hausse des prix du gaz au 1er janvier devrait être à peine supérieure à 4%, alors que le Premier ministre avait déjà prévenu mardi qu'elle ne dépasserait pas les 5%, a affirmé jeudi le Figaro sur son site internet.
Selon le quotidien, "le Premier ministre, François Fillon, va annoncer de manière imminente une majoration des tarifs réglementés juste au-dessus de la barre des 4%, applicable à compter du 1er janvier". Cette annonce n'interviendra toutefois "pas avant demain", a précisé Matignon à l'AFP.
La majoration à venir fait suite à l'invalidation fin novembre par le Conseil d'Etat du gel des tarifs du gaz naturel pour les particuliers, qui avait été décidé par Bercy en octobre dernier.
Le gouvernement s'était fait recaler par le Conseil pour n'avoir pas tenu compte d'une règle de calcul officielle, qui aurait dû conduire à une augmentation de 8,8% à 10% des tarifs pour les particuliers, afin de refléter l'évolution des coûts d'approvisionnement de GDF Suez.
La hausse évoquée par le Figaro résulterait d'une nouvelle formule de calcul prenant plus largement en compte les prix de marché dans les coûts d'approvisionnement de GDF Suez, et un "effort" sera également imposé à ce dernier sur sa marge. Toutefois, l'opérateur historique devrait bénéficier de compensations, sous la forme de hausses de tarifs pour d'autres catégories de clientèle, comme les entreprises, non concernées à l'origine.
Interrogé par l'AFP, le ministère de l'Energie n'a de son côté pas confirmé ni commenté ces informations.
Invité mardi soir du 20H de France, François Fillon avait indiqué que la hausse serait "très inférieure" à 10%. "Je souhaiterais même que ça soit en-dessous de la moitié", avait-il ajouté.