La Bourse de Paris a terminé vendredi en hausse, le CAC 40 gagnant 1,27%, grâce à des chiffres de l'emploi américain, jugés plutôt bons, et aux valeurs du secteur automobile.
L'indice vedette a gagné 45,25 points à 3.598,76 points, dans un volume d'échanges de 3,09 milliards d'euros. Cette hausse met un terme à quatre séances consécutives de baisse qui ont fait perdre 3,78% au CAC 40.
Londres a gagné 1,15%, Francfort 1,57% et L'Eurostoxx 1,63%.
Le marché parisien a ouvert dans le vert et s'est maintenu en territoire positif tout au long de la séance. Après la publication des chiffres du chômage américain pour le mois d'août, à 14H30, très attendus par les investisseurs, il a réagi en dents de scie, avant d'opter finalement pour une nette hausse.
Le taux de chômage aux Etats-Unis a progressé bien plus que prévu en août, à 9,7%, soit son plus haut niveau depuis juin 1983, mais les destructions d'emplois ont ralenti au-delà des attentes.
"La conclusion (de ces mouvements boursiers, ndlr) est que les chiffres macroéconomiques n'ont plus vraiment d'impact sur les marchés pour l'instant", note Alice Lhabouz, gérante associée chez Turgot Asset Managemet.
"Tout au long de l'été, ils ont influé, mais depuis quelques jours, on revient à une hésitation des investisseurs sur la solidité de la reprise, qui semble surtout liée aux injections massives des banques centrales, aux garanties de l'Etat et aux plans de relance", a-t-elle ajouté.
Selon elle, la Bourse entre dans "une phase de normalisation" après la forte hausse observée cet été. "Il peut y avoir une consolidation en septembre et octobre, avec peut-être une nouvelle reprise en fin d'année", avance-t-elle.
Les valeurs automobiles ont soutenu la cote, notamment Peugeot qui a affiché la plus forte hausse du CAC 40 (+7,32% à 20,02 euros), suite à des informations de presse évoquant une alliance avec le japonais Mitsubishi.
Dans son sillage, Renault a gagné 5,10% à 30,27 euros et chez les équipementiers, Valeo a pris 5,78% à 17,76 euros, Michelin 3,40% à 51,20 euros et Faurecia 3,52% à 9,40 euros.
Société Générale a passé une bonne partie de la séance dans le rouge, en raison de rumeurs sur une possible augmentation de capital, a indiqué Alice Lhabouz. Le titre a finalement terminé en hausse de 0,12% à 52,20 euros.