Investing.com - Le dollar U.S. a conclu en berne par rapport à la plupart de ses concurrents, après que la déception découlant des embauches des Etats-Unis soit allée à l'encontre de l'hypothèse selon laquelle leur banque centrale fermerait les vannes sous peu.
Le département d'état au travail américain en effet compté 162.000 créations de postes au cours du mois dernier, alors qu'une addition de 184.000 était envisagée, tandis que le total précédent de 195.000 était revu à la baisse jusqu'à 188.000.
Le taux de chômage a cependant fondu sans crier gare depuis 7,6 vers 7,4% dans le même temps, une bonne nouvelle à tempérer car imputable aux sorties deusdolz population active.
Ces informations surveenaient sur fond de flou à propos des orientations futures de la Réserve Fédérale, celle-ci s'étant gardée mercredi de donner tout signe d'une réduction prochaine de ses 85 milliards d'USD mensuels de rachats d'actifs.
L'euro a ainsi pris l'avantage sur l'étalon américain, l'EUR/USD grimpant jusqu'à 1,3294 puis clôturant à 1,3280, engrangeant 0,55% journaliers et tendant vers la neutralité sur la semaine.
La monnaie unique s'est auparavant retrouvée en difficulté après que la Banque Centrale Européenne ait maintenu une position favorable au statu quo.
Mario Draghi, son président, a ainsi déclaré lors de sa conférence de presse post-réunion que les taux d'intérêt régionaux demeureraient faibles encore longtemps.
Elle avait auparavant décidé sans surprise le maintien de son taux d'intérêt à 0,5%, sa valeur la plus faible de tous les temps.
L'unité monétaire de la Grande-Bretagne en a aussi profité, le GBP/USD caracolant à 1,5308 avant de revenir à plus de modestie avec 1,5292, gagnant 1,4% sur la séance et n'évoluant guère non plus depuis celle de lundi.
La Banque d'Angleterre avait elle aussi maintenu son taux de base à 0,5%, son niveau le plus bas de l'histoire, et le volume de ses rachats d'actifs à 375 milliards de GBP, lors de sa seconde réunion sous l'égide de son nouveau gouverneur Mark Carney.
La situation n'était guère différente avec le yen, l'USD/JPY plongeant jusqu'à 98,67 après la publication du rapport, avant de retrouver de la remonter jusqu'à 98,96, laissant ainsi échapper 0,59% journaliers, tout en arranchant cependant 0,66% hebdomadaires.
Le billet vert s'est par contre envolé contre ses homologues d'Australie, de Nouvelle-Zélande et du Canada, fortement liées aux matières premières, en raison de résultats présentant un tableau nuancé de la reprise américaine.
Une nouvelle série d'études américaines sera au centre des débats de la semaine prochaine, en quête de signaux indiquant la direction que prendra l'économie américaine, et donc son besoin d'aides supplémentaires.
Les prises de cap de la Réserve Bancaire d'Australie et de la Banque du Japon ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 5 août
L'Australie fera connaître le volume de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
la zone euro ne sera pas en reste avec les siennes, tandis que l'Espagne et l'Italie les imiteront avec des informations sur l'activité de leur secteur tertiaire.
Le Royaume-Uni les imitera avec une étude sur le sien, qui constitue un des piliers de son économie.
Les places canadiennes demeureront cependant closes en raison d'un jour férié.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements rendra son rapport sur l'état des prestataires de services, signe crucial de la vigueur de l'économie.
Mardi 6 août
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future.
Le pays fera aussi connaître l'état de sa balance commerciale.
Sur le front de la zone euro, l'Allemagne révèlera le volume des commandes passées auprès de ses usines, préfigurant la production à venir, alors que l'Italie fera de même avec les chiffres de son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec le volume de sa production manufacturée.
Les autorités canadiennes communiqueront le solde de leur commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Les Etats-Unis diffuseront aussi le leur.
Mercredi 7 août
Le gouvernement de la Nouvelle-Zélande dévoilera les variations dans les nombres des salariés et le taux de chômage, réflétant la vigueur de l'économie.
La Banque Nationale Suisse dévoilera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant au sujet des opérations qu'elle aura effectuées sur le marché des changes, tandis que le pays publiera les chiffres de l'inflation à la consommation.
La Banque d'Angleterre fera de même avec son rapport trimestriel sur le sujet, après quoi son nouveau gouverneur Mark Carney tiendra une presse de conférence à ce propos.
En zone euro, l'Allemagne divulguera l'état de sa production industrielle, signe vital de santé de l'économie.
Les autorités canadiennes annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, alors que le groupe d'études économiques Ivey annoncera son indice des directeurs des achats.
Les Etats-Unis publieront leur inventaire hebdomadaire des réserves d'or noir nationales.
Jeudi 8 août
La Banque du Japon annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future, après quoi elle tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Le pays communiquera aussi l'état de son compte courant.
l'Australie ne sera pas en reste avec les évolutions dans le volume des salariés et le taux des demandeurs d'emploi.
Le gouvernement chinois fera connaître le solde de sa balance commerciale.
Du côté de la zone euro, l'Allemagne fera de même, alors que la Banque Centrale Européenne diffusera son bulletin mensuel, donnant les grandes lignes de ses projections économiques.
Les Etats-Unis rendront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage
Vendredi 9 août
La Réserve Bancaire d'Australie publiera un communiqué sur sa politique monétaire, décrivant les facteurs ayant influencé sa prise de décision.
La Chine fera connaître son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi qu'une autre étude sur l'évolution de ses coûts en sortie d'usine, et sa production industrielle.
En zone euro, la France fournira les chiffres officiels de l'activité de son secteur secndaire.
Le gouvernement britannique ne sera pas en reste avec l'état de la balance commerciale.
Le Canada conclura quand à lui la semaine avec les variations dans les nombres des salariés et le taux de chômage, réflétant la vigueur de l'économie.
Le département d'état au travail américain en effet compté 162.000 créations de postes au cours du mois dernier, alors qu'une addition de 184.000 était envisagée, tandis que le total précédent de 195.000 était revu à la baisse jusqu'à 188.000.
Le taux de chômage a cependant fondu sans crier gare depuis 7,6 vers 7,4% dans le même temps, une bonne nouvelle à tempérer car imputable aux sorties deusdolz population active.
Ces informations surveenaient sur fond de flou à propos des orientations futures de la Réserve Fédérale, celle-ci s'étant gardée mercredi de donner tout signe d'une réduction prochaine de ses 85 milliards d'USD mensuels de rachats d'actifs.
L'euro a ainsi pris l'avantage sur l'étalon américain, l'EUR/USD grimpant jusqu'à 1,3294 puis clôturant à 1,3280, engrangeant 0,55% journaliers et tendant vers la neutralité sur la semaine.
La monnaie unique s'est auparavant retrouvée en difficulté après que la Banque Centrale Européenne ait maintenu une position favorable au statu quo.
Mario Draghi, son président, a ainsi déclaré lors de sa conférence de presse post-réunion que les taux d'intérêt régionaux demeureraient faibles encore longtemps.
Elle avait auparavant décidé sans surprise le maintien de son taux d'intérêt à 0,5%, sa valeur la plus faible de tous les temps.
L'unité monétaire de la Grande-Bretagne en a aussi profité, le GBP/USD caracolant à 1,5308 avant de revenir à plus de modestie avec 1,5292, gagnant 1,4% sur la séance et n'évoluant guère non plus depuis celle de lundi.
La Banque d'Angleterre avait elle aussi maintenu son taux de base à 0,5%, son niveau le plus bas de l'histoire, et le volume de ses rachats d'actifs à 375 milliards de GBP, lors de sa seconde réunion sous l'égide de son nouveau gouverneur Mark Carney.
La situation n'était guère différente avec le yen, l'USD/JPY plongeant jusqu'à 98,67 après la publication du rapport, avant de retrouver de la remonter jusqu'à 98,96, laissant ainsi échapper 0,59% journaliers, tout en arranchant cependant 0,66% hebdomadaires.
Le billet vert s'est par contre envolé contre ses homologues d'Australie, de Nouvelle-Zélande et du Canada, fortement liées aux matières premières, en raison de résultats présentant un tableau nuancé de la reprise américaine.
Une nouvelle série d'études américaines sera au centre des débats de la semaine prochaine, en quête de signaux indiquant la direction que prendra l'économie américaine, et donc son besoin d'aides supplémentaires.
Les prises de cap de la Réserve Bancaire d'Australie et de la Banque du Japon ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 5 août
L'Australie fera connaître le volume de ses ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
la zone euro ne sera pas en reste avec les siennes, tandis que l'Espagne et l'Italie les imiteront avec des informations sur l'activité de leur secteur tertiaire.
Le Royaume-Uni les imitera avec une étude sur le sien, qui constitue un des piliers de son économie.
Les places canadiennes demeureront cependant closes en raison d'un jour férié.
Aux Etats-Unis, l'institut de gestion des approvisionnements rendra son rapport sur l'état des prestataires de services, signe crucial de la vigueur de l'économie.
Mardi 6 août
La Réserve Bancaire d'Australie annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future.
Le pays fera aussi connaître l'état de sa balance commerciale.
Sur le front de la zone euro, l'Allemagne révèlera le volume des commandes passées auprès de ses usines, préfigurant la production à venir, alors que l'Italie fera de même avec les chiffres de son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec le volume de sa production manufacturée.
Les autorités canadiennes communiqueront le solde de leur commerce extérieur, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Les Etats-Unis diffuseront aussi le leur.
Mercredi 7 août
Le gouvernement de la Nouvelle-Zélande dévoilera les variations dans les nombres des salariés et le taux de chômage, réflétant la vigueur de l'économie.
La Banque Nationale Suisse dévoilera l'inventaire de ses réserves de devises, fournissant ainsi un point de vue intéressant au sujet des opérations qu'elle aura effectuées sur le marché des changes, tandis que le pays publiera les chiffres de l'inflation à la consommation.
La Banque d'Angleterre fera de même avec son rapport trimestriel sur le sujet, après quoi son nouveau gouverneur Mark Carney tiendra une presse de conférence à ce propos.
En zone euro, l'Allemagne divulguera l'état de sa production industrielle, signe vital de santé de l'économie.
Les autorités canadiennes annonceront le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, alors que le groupe d'études économiques Ivey annoncera son indice des directeurs des achats.
Les Etats-Unis publieront leur inventaire hebdomadaire des réserves d'or noir nationales.
Jeudi 8 août
La Banque du Japon annoncera son taux directeur, lequel sera suivi de son communiqué sur la question, comportant des informations de première importance sur sa perception de l'économie présente et future, après quoi elle tiendra une conférence de presse à ce sujet.
Le pays communiquera aussi l'état de son compte courant.
l'Australie ne sera pas en reste avec les évolutions dans le volume des salariés et le taux des demandeurs d'emploi.
Le gouvernement chinois fera connaître le solde de sa balance commerciale.
Du côté de la zone euro, l'Allemagne fera de même, alors que la Banque Centrale Européenne diffusera son bulletin mensuel, donnant les grandes lignes de ses projections économiques.
Les Etats-Unis rendront quand à eux leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage
Vendredi 9 août
La Réserve Bancaire d'Australie publiera un communiqué sur sa politique monétaire, décrivant les facteurs ayant influencé sa prise de décision.
La Chine fera connaître son évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, ainsi qu'une autre étude sur l'évolution de ses coûts en sortie d'usine, et sa production industrielle.
En zone euro, la France fournira les chiffres officiels de l'activité de son secteur secndaire.
Le gouvernement britannique ne sera pas en reste avec l'état de la balance commerciale.
Le Canada conclura quand à lui la semaine avec les variations dans les nombres des salariés et le taux de chômage, réflétant la vigueur de l'économie.