Investing.com - L'euro, attaqué de toutes parts, était en recul face à la livre sterling ce lundi, s'approchant d'un creux des huit derniers mois alors que les investisseurs demeuraient incertains concernant les avancées apportées par le sommet de l'Union Européenne de vendredi.
La paire EUR/GBP est descendue jusqu'à 0.8492 en première partie de séance européenne, son cours le plus bas depuis jeudi, puis s'est stabilisée vers 0.8498, perdant 0.5%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0.8484, son plancher des huit derniers mois datant du 11 novembre, et de rencontrer de la résistance à 0.8553, son plafond du jour.
Les dirigeants de toute l'Union Européenne, à l'exception notable du Royaume-Uni, ont dégagé un consensus portant sur des règles budgétaires plus strictes pour le bloc euro, ainsi que sur la fourniture de 200 milliards d'euros en prêts au Fonds Monétaire International afin de porter secours aux pays surendettés.
David Cameron, premier ministre britannique, avait quand à lui posé son veto à tout changement aux traités fondateurs de l'Union Européenne destinés à durcir les règles fiscales, en raison de l'échec de sa quête de concessions envers la finance londonienne.
Les investisseurs demeuraient toutefois nerveux après que la Banque Centrale Européenne ait fait savoir qu'elle ne comptait pas renforcer son programme d'achats d'obligations, limitant ses achats hebdomadaires à 20 milliards d'euros.
Les rumeurs de dégradation collective allaient encore bon train après que l'agence Standard & Poor's ait placé la semaine dernière 15 membres de la zone euro sous une perspective négative, et fait savoir qu'elle annoncerait toute variation de leurs appréciations "aussitôt que possible" après la réunion de vendredi.
L'Italie a pour sa part émis ce matin pour 7 milliards d'euros de bons du trésor à 12 mois, remplissant ainsi son objectif, et ce à un taux moyen de 5.95%, contre 6.08% lors d'une vente équivalente s'étant déroulée le mois dernier.
Ceux à dix ans sont toutefois remontés après la vente aux enchères aux alentours des niveaux intenables atteints le mois dernier, se retrouvant à 6.93%.
La monnaie unique a également perdu du terrain sur le dollar U.S. avec un couple EUR/USD plongeant de 0.88% pour sombrer à 1.3266.
L'agence de notation Moody's avait quand à elle déclaré ce matin que la crise de la dette demeurait à un stade "critique" et "volatil", ajoutant que la région demeurait menacée par des risques aggravés envers sa cohésion.
La paire EUR/GBP est descendue jusqu'à 0.8492 en première partie de séance européenne, son cours le plus bas depuis jeudi, puis s'est stabilisée vers 0.8498, perdant 0.5%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0.8484, son plancher des huit derniers mois datant du 11 novembre, et de rencontrer de la résistance à 0.8553, son plafond du jour.
Les dirigeants de toute l'Union Européenne, à l'exception notable du Royaume-Uni, ont dégagé un consensus portant sur des règles budgétaires plus strictes pour le bloc euro, ainsi que sur la fourniture de 200 milliards d'euros en prêts au Fonds Monétaire International afin de porter secours aux pays surendettés.
David Cameron, premier ministre britannique, avait quand à lui posé son veto à tout changement aux traités fondateurs de l'Union Européenne destinés à durcir les règles fiscales, en raison de l'échec de sa quête de concessions envers la finance londonienne.
Les investisseurs demeuraient toutefois nerveux après que la Banque Centrale Européenne ait fait savoir qu'elle ne comptait pas renforcer son programme d'achats d'obligations, limitant ses achats hebdomadaires à 20 milliards d'euros.
Les rumeurs de dégradation collective allaient encore bon train après que l'agence Standard & Poor's ait placé la semaine dernière 15 membres de la zone euro sous une perspective négative, et fait savoir qu'elle annoncerait toute variation de leurs appréciations "aussitôt que possible" après la réunion de vendredi.
L'Italie a pour sa part émis ce matin pour 7 milliards d'euros de bons du trésor à 12 mois, remplissant ainsi son objectif, et ce à un taux moyen de 5.95%, contre 6.08% lors d'une vente équivalente s'étant déroulée le mois dernier.
Ceux à dix ans sont toutefois remontés après la vente aux enchères aux alentours des niveaux intenables atteints le mois dernier, se retrouvant à 6.93%.
La monnaie unique a également perdu du terrain sur le dollar U.S. avec un couple EUR/USD plongeant de 0.88% pour sombrer à 1.3266.
L'agence de notation Moody's avait quand à elle déclaré ce matin que la crise de la dette demeurait à un stade "critique" et "volatil", ajoutant que la région demeurait menacée par des risques aggravés envers sa cohésion.