Investing.com - Les options sur le brut étaient en pleine déconfiture ce jeudi, plongeant dans un gouffre des quatre dernières semaines alors que la Réserve Fédérale annonçait des perspectives difficiles pour l'économie américaine et que les résultats manufacturiers de la Chine attisaient la crainte d'un ralentissement de la demande de le part des deux plus gros consommateurs mondiaux.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour novembre se sont échangés à 83.02 USD le baril en première partie de séance européenne, s'effondrant de 3.37%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 82.79 USD, leur cours le plus bas depuis le 26 août, avec 3.43% de dégringolade.
La banque centrale des Etats-Unis a donc fait savoir sans surprise qu'elle vendrait pour 400 milliards d'USD de bons du trésor à court terme afin de racheter un volume identique de dettes américaines au long cours d'ici juin 2012, une manoeuvre dénommée "Opération Twist".
Celle-ci est supposée, d'après son communiqué, "exercer une pression baissière sur les taux d'intérêt à long terme et contribuer à rendre les conditions financières générales plus douces".
Elle a toutefois averti: "Les perspectives économiques comportent de forts risques de baisse, notamment en ce qui concerne les marchés financiers mondiaux."
L'étalon américain s'est retrouvé renforcé de tous côtés après cette annonce, l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeant 0.3% pour se situer à 78.66, son meilleur score des sept mois écoulés.
Le renforcement du dollar diminue la demande de matériaux bruts en tant qu'investissement alternatif, les matières premières aux prix libellés avec celui-ci ayant tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteuses pour les détenteurs d'autres devises.
Les prix ont dû faire face à encore plus de pression après que l'évaluation préliminaire de l'indice des directeurs des achats chinois de HSBC soit tombé en septembre à 49.4, son plus bas niveau en deux mois, dénotant ainsi une contraction durant un trimestre entier.
Les informations montrant pour septembre une chute de la production manufacturée allemande à son pire niveau en 24 mois, tandis que l'activité manufacturière de la zone euro dérapait vers un niveau inconnu depuis août 2009 n'ont pas rassuré.
Les acteurs du marché énergétique surveillent toujours les résultats du secteur secondaire de près, afin d'évaluer les besoins futurs.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour novembre ont dévissé de 1.03% pour se retrouver à 107.95 USD du baril dans le même temps, soit 24.93 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour novembre se sont échangés à 83.02 USD le baril en première partie de séance européenne, s'effondrant de 3.37%.
Ils avaient auparavant touché le fond à 82.79 USD, leur cours le plus bas depuis le 26 août, avec 3.43% de dégringolade.
La banque centrale des Etats-Unis a donc fait savoir sans surprise qu'elle vendrait pour 400 milliards d'USD de bons du trésor à court terme afin de racheter un volume identique de dettes américaines au long cours d'ici juin 2012, une manoeuvre dénommée "Opération Twist".
Celle-ci est supposée, d'après son communiqué, "exercer une pression baissière sur les taux d'intérêt à long terme et contribuer à rendre les conditions financières générales plus douces".
Elle a toutefois averti: "Les perspectives économiques comportent de forts risques de baisse, notamment en ce qui concerne les marchés financiers mondiaux."
L'étalon américain s'est retrouvé renforcé de tous côtés après cette annonce, l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, engrangeant 0.3% pour se situer à 78.66, son meilleur score des sept mois écoulés.
Le renforcement du dollar diminue la demande de matériaux bruts en tant qu'investissement alternatif, les matières premières aux prix libellés avec celui-ci ayant tendance à descendre quand ce dernier monte, les rendant plus coûteuses pour les détenteurs d'autres devises.
Les prix ont dû faire face à encore plus de pression après que l'évaluation préliminaire de l'indice des directeurs des achats chinois de HSBC soit tombé en septembre à 49.4, son plus bas niveau en deux mois, dénotant ainsi une contraction durant un trimestre entier.
Les informations montrant pour septembre une chute de la production manufacturée allemande à son pire niveau en 24 mois, tandis que l'activité manufacturière de la zone euro dérapait vers un niveau inconnu depuis août 2009 n'ont pas rassuré.
Les acteurs du marché énergétique surveillent toujours les résultats du secteur secondaire de près, afin d'évaluer les besoins futurs.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour novembre ont dévissé de 1.03% pour se retrouver à 107.95 USD du baril dans le même temps, soit 24.93 USD de mieux que leurs homologues américaines.