Investing.com - Le dollar U.S. a dérapé dans une ornière de sept mois face au franc suisse ce jeudi, son émettrice ayant pris à contrepied ceux qui prêtaient crédit aux rumeurs en optant pour le statu quo, nuisant du coup à son aura de valeur refuge.
La paire USD/CHF est descendue jusqu'à 0,9100 en première partie de séance européenne, son cours le plus bas depuis le 7 février, puis s'est stabilisée vers 0,9101, perdant 0,20%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0,9066, son plancher du 7 février, et de rencontrer de la résistance à 0,9235, son plafond du 28 août.
La banque centrale des Etats-Unis s'est en effet retenue hier de mettre un frein à ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels, rappelant déterminer son cap en fonction "des besoins de l'économie", même si elle doit pour cela aller à l'encontre des rumeurs.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a déclaré à l'issue des deux jours de réunion qu'il souhaitait "attendre encore pour tâcher d'obtenir des preuves tangibles" que l'économie se consolide sur le long terme.
Mais les velléités d'envolée de la devise helvète demeuraient étouffées par la Banque Nationale Suisse, rappelant sa volonté de maintenir un taux de change minimal de 1,20 avec l'euro, et celle de le défendre au besoin avec des achats de devises étrangères en quantités illimités.
Elle a aussi gardé sans surprise un taux d'intérêt directeur presque nul.
La monnaie de la confédération a par ailleurs fait mieux que résister à l'euro, l'EUR/CHF trébuchant de 0,01% pour se rétracter à 1,2332.
Les Etats-Unis comptent de leur côté conclure la journée avec le décompte hebdomadaire de leurs nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que l'indice manufacturier de la région de Philadelphie et des informations sur les transactions portant sur les logements d'occasion.
La paire USD/CHF est descendue jusqu'à 0,9100 en première partie de séance européenne, son cours le plus bas depuis le 7 février, puis s'est stabilisée vers 0,9101, perdant 0,20%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 0,9066, son plancher du 7 février, et de rencontrer de la résistance à 0,9235, son plafond du 28 août.
La banque centrale des Etats-Unis s'est en effet retenue hier de mettre un frein à ses 85 milliards d'USD de rachats d'actifs mensuels, rappelant déterminer son cap en fonction "des besoins de l'économie", même si elle doit pour cela aller à l'encontre des rumeurs.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, a déclaré à l'issue des deux jours de réunion qu'il souhaitait "attendre encore pour tâcher d'obtenir des preuves tangibles" que l'économie se consolide sur le long terme.
Mais les velléités d'envolée de la devise helvète demeuraient étouffées par la Banque Nationale Suisse, rappelant sa volonté de maintenir un taux de change minimal de 1,20 avec l'euro, et celle de le défendre au besoin avec des achats de devises étrangères en quantités illimités.
Elle a aussi gardé sans surprise un taux d'intérêt directeur presque nul.
La monnaie de la confédération a par ailleurs fait mieux que résister à l'euro, l'EUR/CHF trébuchant de 0,01% pour se rétracter à 1,2332.
Les Etats-Unis comptent de leur côté conclure la journée avec le décompte hebdomadaire de leurs nouvelles inscriptions au chômage, ainsi que l'indice manufacturier de la région de Philadelphie et des informations sur les transactions portant sur les logements d'occasion.