Le président de l'Union européenne (UE) Herman Van Rompuy s'est dit confiant mercredi quant à la capacité de la zone euro d'arracher cette semaine à Copenhague un accord sur le renforcement du pare-feu pour répondre à la crise de la dette.
Les ministres des Finances de la zone euro se réunissent vendredi et samedi dans la capitale danoise pour tenter de fixer les modalités de renforcement du pare-feu financier contre la crise et des fonds d'aide à la Grèce, l'Irlande et le Portugal.
"J'ai confiance dans le fait que nous trouverons une issue positive" à Copenhague, a dit M. Van Rompuy après un entretien avec le président sud-coréen Lee Myung-Bak à Séoul.
Le renforcement du pare-feu financier de la zone euro est une condition imposée par le Fonds monétaire international (FMI) pour allouer davantage de fonds aux Européens.
Trois options s'ouvrent à eux. La première reviendrait à cumuler la capacité totale théorique de prêts du Fonds de secours temporaire actuel (FESF), de 440 milliards d'euros, avec celle du Fonds permanent qui sera activé en juillet (MES), de 500 milliards d'euros. Soit 940 milliards d'euros au total.
L'option basse consisterait à s'en tenir aux 500 milliards d'euros du MES. Et une troisième solution intermédiaire passerait par un renforcement du pare-feu global pour qu'il atteigne 700 à 750 milliards d'euros.
Après avoir fait barrage, la chancelière Angela Merkel s'est dite lundi prête à cumuler les fonds déjà promis à la Grèce, l'Irlande et le Portugal, soit un total de 192 milliards d'euros provenant du FESF, aux fonds prévus pour le MES.
A Séoul, le président de la Commission européenne José Manuel Barosso s'est déclaré "absolument certain" que l'Europe sortira plus forte de la crise.