Investing.com - L'euro s'est largement affaibli face à ses principaux concurrents ce mercredi, plongeant même vers un plancher de tous les temps par rapport au dollar australien, après qu'il ait été rapporté qu'Angela Merkel, la chancelière allemande, aurait affirmé ne pouvoir être certaine de la réussite des projets de la zone euro.
En fin de première partie de séance européenne, il ainsi fléchi devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD perdant 0.43% pour tomber à 1.2241.
Il s'est en effet retrouvé sur la sellette après que la dirigeante de l'état germanique ait regretté lors d'un entretien ne pouvoir assurer que le projet européen serait un succès, bien qu'elle ait rappelé la persistance de son optimisme face aux difficultés actuelles.
Berlin avait auparavant mis aux enchères plus de 4 milliards d'euros en bons du trésor à deux ans, avec les premiers taux négatifs pour ce type de vente, reflétant l'inquiétude des investisseurs face à l'état du reste de la région.
Les signaux contradictoires se bousculaient après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait brossé un tableau morose des perspectives économiques, tout en se retenant de donner des indices probants d'accomodements imminents.
Le gouffre de trois ans et demi demeurait proche contre la livre sterling, l'EUR/GBP reculant de 0.18% pour glisser à 0.7841, et le yen exerçait également sa pression, l'EUR/JPY dérapant de 0.55% pour dégringoler à 96.66.
Le compte-rendu de la dernière réunion de la Banque d'Angleterre avait révélé à la mi-journée que sept des neuf membres du comité d'orientation de la politique monétaire, parmi lesquels le gouverneur Mervyn King, avaient voté l'ajout de 50 milliards de GBP au fonds de stimulation, invoquant les "risques très concrets" que l'évolution de la situation du bloc euro risquait de faire subir à l'économie nationale.
Mais une étude officielle signalait que le taux de chômage du pays était descendu sans crier gare de 8.2 vers 8.1% pour juin, les jeux olympiques de Londres aidant à la création de postes supplémentaires.
Il y a toutefois eu dans le même temps 6 100 nouveaux demandeurs d'emploi inscrits, dépassant ainsi les 5 000 déjà redoutés.
Le franc suisse a toutefois rencontré une forte résistance, l'EUR/CHF trébuchant de 0.03% pour régresser à 1.2009.
La monnaie unique s'est par ailleurs retrouvée dans une ornière d'une profondeur inédite par rapport à son homologue australienne, un sort identique se profilant avec la nanadienne et la néo-zélandaise, l'EUR/AUD plongeant de 0.37% pour toucher le fond à 1.1872, l'EUR/CAD laissant échapper 0.31% pour se retrouver à 1.2401 et l'EUR/NZD se faisant arracher 0.03% pour trébucher à 1.5397.
M. Bernanke prendra en fin de journée la parole devant le comité parlementaire des services financiers, tandis que les Etats-Unis publieront le nombre des permis de construire qu'ils ont accordés et celui des lancements de chantiers.
En fin de première partie de séance européenne, il ainsi fléchi devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD perdant 0.43% pour tomber à 1.2241.
Il s'est en effet retrouvé sur la sellette après que la dirigeante de l'état germanique ait regretté lors d'un entretien ne pouvoir assurer que le projet européen serait un succès, bien qu'elle ait rappelé la persistance de son optimisme face aux difficultés actuelles.
Berlin avait auparavant mis aux enchères plus de 4 milliards d'euros en bons du trésor à deux ans, avec les premiers taux négatifs pour ce type de vente, reflétant l'inquiétude des investisseurs face à l'état du reste de la région.
Les signaux contradictoires se bousculaient après que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, ait brossé un tableau morose des perspectives économiques, tout en se retenant de donner des indices probants d'accomodements imminents.
Le gouffre de trois ans et demi demeurait proche contre la livre sterling, l'EUR/GBP reculant de 0.18% pour glisser à 0.7841, et le yen exerçait également sa pression, l'EUR/JPY dérapant de 0.55% pour dégringoler à 96.66.
Le compte-rendu de la dernière réunion de la Banque d'Angleterre avait révélé à la mi-journée que sept des neuf membres du comité d'orientation de la politique monétaire, parmi lesquels le gouverneur Mervyn King, avaient voté l'ajout de 50 milliards de GBP au fonds de stimulation, invoquant les "risques très concrets" que l'évolution de la situation du bloc euro risquait de faire subir à l'économie nationale.
Mais une étude officielle signalait que le taux de chômage du pays était descendu sans crier gare de 8.2 vers 8.1% pour juin, les jeux olympiques de Londres aidant à la création de postes supplémentaires.
Il y a toutefois eu dans le même temps 6 100 nouveaux demandeurs d'emploi inscrits, dépassant ainsi les 5 000 déjà redoutés.
Le franc suisse a toutefois rencontré une forte résistance, l'EUR/CHF trébuchant de 0.03% pour régresser à 1.2009.
La monnaie unique s'est par ailleurs retrouvée dans une ornière d'une profondeur inédite par rapport à son homologue australienne, un sort identique se profilant avec la nanadienne et la néo-zélandaise, l'EUR/AUD plongeant de 0.37% pour toucher le fond à 1.1872, l'EUR/CAD laissant échapper 0.31% pour se retrouver à 1.2401 et l'EUR/NZD se faisant arracher 0.03% pour trébucher à 1.5397.
M. Bernanke prendra en fin de journée la parole devant le comité parlementaire des services financiers, tandis que les Etats-Unis publieront le nombre des permis de construire qu'ils ont accordés et celui des lancements de chantiers.