Investing.com - Le dollar U.S. a été mis en difficulté face à la plupart de ses concurrents ce mercredi, plongeant au plus bas des six semaines par rapport à son équivalent britannique, après que l'émettrice de cette dernière se soit engagée à maintenir les coûts des emprunts consentis aux banques à leur plus bas niveaux de tous les temps jusqu'à ce que la proportion des demandeurs d'emploi diminue nettement là où elle a cours.
En fin de première partie de séance européenne, il a fléchi devant la livre sterling, le GBP/USD raflant 0,49% pour s'élever à 1,5423, sa valeur la plus forte depuis le 25 juin, après avoir établi un creux journalier à 1,5207.
Mark Carney, nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, a en effet révélé que celle-ci compterait offrir un taux d'intrêt directeur de 0,5% jusqu'à ce que le taux de chômage britannique, actuellement situé à 7,8%, repasse sous la barre des 7%, précisant estimer que les chances qu'une telle éventualité se réalise étaient minces pour les trois années à venir.
Il tenait ces propos dans lle cadre de son rapport trimestriel sur l'inflation.
Il a cependant ajouté que l'emploi n'était pas une fin en soi, et que l'objectif évoqué pourrait être mis de côté au cas où la stabilité financière serait mise en péril, au cas où l'inflation à moyen terme attendue devait gonfler ou si il était prévue qu'elle dépasse 2,5%.
L'autorité monétaire du Royaume-Uni a rappelé que même si la reprise "s'enracinait", la croissance demeurerait toutefois probablement "faible par rapport à ce qu'elle a été".
Il en allait de mêem avec le yen, l'USD/JPY sombrant de 0,57% pour s'effondrer à 97,18, frôlant sa pire valeur en six semaines.
Les propos tenus hier par de hauts responsables de la banque centrale des Etats-Unis avaient ravivé l'angoisse d'une réduction de ses 85 milliards d'USD mensuels de rachats d'actifs dès le mois prochain.
Charles Evans, président de la réserve fédérale de Chicago, a ainsi déclaré qu'une diminution des perfusions d'argent frais n'était pas exclue d'ici la fin de l'année, comme l'avait auparavant fait Dennis Lockhart, son homologue d'Atlanta.
Le billet vert a par contre limité les dégâts par rapport à l'euro, l'EUR/USD grignotant 0,05% pour se hisser à 1,3312.
Il avait auparavant été souligné que la production industrielle de l'Allemagne avait bondi de 2,4% en juin, dépassant ainsi largement les 0,3% espérés, le volume supérieur aux attentes des commandes passées auprès des usines du pays ayant déjà confirmé la veille l'idée d'un renforcement de la relance régionale.
Le franc suisse a aussi fait mieux que résister à sa pression, l'USD/CHF se repliant de 0,12% pour descendre à 0,9249.
La devise helvète n'a cependant guère fait cas des informations gouvernementales selon lesquelles les prix à la consommation avaient reculé sans surprise de 0,4% le mois passé.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines australienne, néo-zélandaise et canadienne, l'AUD/USD cédant 0,53% pour se retrouver à 0,8939, le NZD/USD se laissant arracher 0,06% pour toucher le fond à 0,7894 et l'USD/CAD prenant 0,37% pour monter à 1,0414.
Les autorités des Nouvelle-Zélande avaient auparavant fait savoir que le nombre des salariés du pays avait augmenté de 0,4% au second trimestre, mais que le taux de chôage avait frémi depuis 6,3 vers 6,4% dans le même temps.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,11% pour se situer à 81,58.
En fin de première partie de séance européenne, il a fléchi devant la livre sterling, le GBP/USD raflant 0,49% pour s'élever à 1,5423, sa valeur la plus forte depuis le 25 juin, après avoir établi un creux journalier à 1,5207.
Mark Carney, nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, a en effet révélé que celle-ci compterait offrir un taux d'intrêt directeur de 0,5% jusqu'à ce que le taux de chômage britannique, actuellement situé à 7,8%, repasse sous la barre des 7%, précisant estimer que les chances qu'une telle éventualité se réalise étaient minces pour les trois années à venir.
Il tenait ces propos dans lle cadre de son rapport trimestriel sur l'inflation.
Il a cependant ajouté que l'emploi n'était pas une fin en soi, et que l'objectif évoqué pourrait être mis de côté au cas où la stabilité financière serait mise en péril, au cas où l'inflation à moyen terme attendue devait gonfler ou si il était prévue qu'elle dépasse 2,5%.
L'autorité monétaire du Royaume-Uni a rappelé que même si la reprise "s'enracinait", la croissance demeurerait toutefois probablement "faible par rapport à ce qu'elle a été".
Il en allait de mêem avec le yen, l'USD/JPY sombrant de 0,57% pour s'effondrer à 97,18, frôlant sa pire valeur en six semaines.
Les propos tenus hier par de hauts responsables de la banque centrale des Etats-Unis avaient ravivé l'angoisse d'une réduction de ses 85 milliards d'USD mensuels de rachats d'actifs dès le mois prochain.
Charles Evans, président de la réserve fédérale de Chicago, a ainsi déclaré qu'une diminution des perfusions d'argent frais n'était pas exclue d'ici la fin de l'année, comme l'avait auparavant fait Dennis Lockhart, son homologue d'Atlanta.
Le billet vert a par contre limité les dégâts par rapport à l'euro, l'EUR/USD grignotant 0,05% pour se hisser à 1,3312.
Il avait auparavant été souligné que la production industrielle de l'Allemagne avait bondi de 2,4% en juin, dépassant ainsi largement les 0,3% espérés, le volume supérieur aux attentes des commandes passées auprès des usines du pays ayant déjà confirmé la veille l'idée d'un renforcement de la relance régionale.
Le franc suisse a aussi fait mieux que résister à sa pression, l'USD/CHF se repliant de 0,12% pour descendre à 0,9249.
La devise helvète n'a cependant guère fait cas des informations gouvernementales selon lesquelles les prix à la consommation avaient reculé sans surprise de 0,4% le mois passé.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines australienne, néo-zélandaise et canadienne, l'AUD/USD cédant 0,53% pour se retrouver à 0,8939, le NZD/USD se laissant arracher 0,06% pour toucher le fond à 0,7894 et l'USD/CAD prenant 0,37% pour monter à 1,0414.
Les autorités des Nouvelle-Zélande avaient auparavant fait savoir que le nombre des salariés du pays avait augmenté de 0,4% au second trimestre, mais que le taux de chôage avait frémi depuis 6,3 vers 6,4% dans le même temps.
L'indice dollar, reflétant les performances de l'étalon américain par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, dévissait quand à lui de 0,11% pour se situer à 81,58.