Investing.com - Le dollar U.S. était en grande forme face à la plupart de ses concurrents ce mardi après-midi, le retour du spectre espagnol et le flou des perspectives économiques de la zone euro nuisant au goût pour les valeurs plus risquées mais plus rémunératrices.
En seconde partie de séance européenne, l'euro a flanché devant lui jusqu'à un creux hebdomadaire, l'EUR/USD plongeant de 0.69% pour tomber à 1.2967.
L'atmosphère a en effet été plombée par la sanction infligée par Moody's Investor Services à la Catalogne et à quatre autres régions de l'Espagne, ravivant les interrogations concernant le moment où le premier ministre Mariano Rajoy aurait enfin recours à la main qui lui est tendue par ses partenaires.
La Banque d'Espagne a quand à elle avoué s'attendre à ce que les résultats officiels montrent une diminution de 0.4% du produit intérieur brut national au troisième trimestre, amenant de taux de rétraction de 1.7% à l'année au lieu des 1.2% envisagés du début avril à la fin juin.
Elle a aussi averti ne pas pouvoir exclure un dépassement du déficit annuel prévu.
Le billet vert a également gagné du terrain sur la livre sterling, poussant cette dernière dans un gouffre de six semaines, le GBP/USD glissant de 0.38% pour descendre à 1.5951.
Le yen lui a toutefois fait subir sa pression, l'USD/JPY trébuchant de 0.12% pour chuter à 79.84, mais pas le franc suisse, l'USD/CHF raflant 0.67% pour se hisser à 0.933.
La devise du pays du soleil levant avait en effet repris des couleurs après que le ministre des finances nippon Koriki Jojima ait démenti la rumeur selon laquelle le gouvernement aurait demandé à la Banque du Japon de renforcer son programme de rachats d'actifs de 20 billions de JPY, laissant cependant entendre être favorable à des assouplissements.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines australienne et néo-zélandaise, mais pas la canadienne, l'USD/CAD trébuchant de 0.02% pour glisser à 0.992, l'AUD/USD cédant 0.5% pour se retrouver à 1.0267 et le NZD/USD dégringolant de 0.64% pour toucher le fond à 0.8122.
La Banque du Canada a quand à elle maintenu son taux d'intérêt directeur à 1%, ajoutant que les membres de son conseil pourraient le faire remonter dans les mois à venir.
Une étude signalait pour sa part une hausse de 0.3% des ventes au détail pour août, au lieu des 0.4% espérés après les 0.7% de juillet.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.52% pour se situer à 80.08.
Les négociations entre les chefs de la coalition gouvernementale grecque et la troïka des bailleurs de fonds internationaux au sujet des 13.5 milliards d'euros de coupes budgétaires exigée par cette dernière se poursuivaient de leur côté à Athènes, à l'approche de la date fatidique du 12 novembre, après laquelle les ministres des finances du bloc devront avoir décidé de lui attributer ou non la prochaine tranche d'aides.
En seconde partie de séance européenne, l'euro a flanché devant lui jusqu'à un creux hebdomadaire, l'EUR/USD plongeant de 0.69% pour tomber à 1.2967.
L'atmosphère a en effet été plombée par la sanction infligée par Moody's Investor Services à la Catalogne et à quatre autres régions de l'Espagne, ravivant les interrogations concernant le moment où le premier ministre Mariano Rajoy aurait enfin recours à la main qui lui est tendue par ses partenaires.
La Banque d'Espagne a quand à elle avoué s'attendre à ce que les résultats officiels montrent une diminution de 0.4% du produit intérieur brut national au troisième trimestre, amenant de taux de rétraction de 1.7% à l'année au lieu des 1.2% envisagés du début avril à la fin juin.
Elle a aussi averti ne pas pouvoir exclure un dépassement du déficit annuel prévu.
Le billet vert a également gagné du terrain sur la livre sterling, poussant cette dernière dans un gouffre de six semaines, le GBP/USD glissant de 0.38% pour descendre à 1.5951.
Le yen lui a toutefois fait subir sa pression, l'USD/JPY trébuchant de 0.12% pour chuter à 79.84, mais pas le franc suisse, l'USD/CHF raflant 0.67% pour se hisser à 0.933.
La devise du pays du soleil levant avait en effet repris des couleurs après que le ministre des finances nippon Koriki Jojima ait démenti la rumeur selon laquelle le gouvernement aurait demandé à la Banque du Japon de renforcer son programme de rachats d'actifs de 20 billions de JPY, laissant cependant entendre être favorable à des assouplissements.
La monnaie des Etats-Unis a par ailleurs dominé ses cousines australienne et néo-zélandaise, mais pas la canadienne, l'USD/CAD trébuchant de 0.02% pour glisser à 0.992, l'AUD/USD cédant 0.5% pour se retrouver à 1.0267 et le NZD/USD dégringolant de 0.64% pour toucher le fond à 0.8122.
La Banque du Canada a quand à elle maintenu son taux d'intérêt directeur à 1%, ajoutant que les membres de son conseil pourraient le faire remonter dans les mois à venir.
Une étude signalait pour sa part une hausse de 0.3% des ventes au détail pour août, au lieu des 0.4% espérés après les 0.7% de juillet.
L'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a engrangé 0.52% pour se situer à 80.08.
Les négociations entre les chefs de la coalition gouvernementale grecque et la troïka des bailleurs de fonds internationaux au sujet des 13.5 milliards d'euros de coupes budgétaires exigée par cette dernière se poursuivaient de leur côté à Athènes, à l'approche de la date fatidique du 12 novembre, après laquelle les ministres des finances du bloc devront avoir décidé de lui attributer ou non la prochaine tranche d'aides.