Investing.com - La livre sterling s'est accroché à un pic de près de deux mois face au dollar U.S. ce jeudi matin, après que son émettrice se soit engagée hier à maintenir les coûts des emprunts consentis aux banques à leur plus bas niveaux de tous les temps jusqu'à ce que la proportion des demandeurs d'emploi diminue nettement là où elle a cours.
La paire GBP/USD est montée jusqu'à 1,5519 en première partie de séance européenne, son cours le plus élevé du jour, puis s'est stabilisée vers 1,5497, grignotant 0,05%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1,5460, son plancher précédent, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1,5530, son plafond de sept semaines établi mercredi.
Mark Carney, nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, a en effet révélé que celle-ci compterait offrir un taux d'intrêt directeur de 0,5% jusqu'à ce que le taux de chômage britannique, actuellement situé à 7,8%, repasse sous la barre des 7%, précisant estimer que les chances qu'une telle éventualité se réalise étaient minces pour les trois années à venir.
Il a cependant ajouté que l'emploi n'était pas une fin en soi, et que l'objectif évoqué pourrait être mis de côté au cas où la stabilité financière serait mise en péril, au cas où l'inflation à moyen terme attendue devait gonfler ou si il était prévue qu'elle dépasse 2,5%.
L'autorité monétaire du Royaume-Uni a rappelé que même si la reprise "s'enracinait", la croissance demeurerait toutefois probablement "faible par rapport à ce qu'elle a été".
La prudence restait cependant de mise après que deux hauts responsables de la Réserve Fédérale aient rappelé mardi qu'ils ne pouvaient pas exclure une diminution de ses coups de pouce dès sa réunion de septembre.
La devise de la Grande-Bretagne a par ailleurs bien résisté à l'euro, l'EUR/GBP grignotant 0,06% pour frémir à 0,8516.
L'Allemagne avait auparavant signalé 0,6% d'exportations mensuelles supplémentaires pour juin, mais 0,8% d'importations en moins, laissant redouter un dégonflement de la demande nationale.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage.
La paire GBP/USD est montée jusqu'à 1,5519 en première partie de séance européenne, son cours le plus élevé du jour, puis s'est stabilisée vers 1,5497, grignotant 0,05%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1,5460, son plancher précédent, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1,5530, son plafond de sept semaines établi mercredi.
Mark Carney, nouveau gouverneur de la Banque d'Angleterre, a en effet révélé que celle-ci compterait offrir un taux d'intrêt directeur de 0,5% jusqu'à ce que le taux de chômage britannique, actuellement situé à 7,8%, repasse sous la barre des 7%, précisant estimer que les chances qu'une telle éventualité se réalise étaient minces pour les trois années à venir.
Il a cependant ajouté que l'emploi n'était pas une fin en soi, et que l'objectif évoqué pourrait être mis de côté au cas où la stabilité financière serait mise en péril, au cas où l'inflation à moyen terme attendue devait gonfler ou si il était prévue qu'elle dépasse 2,5%.
L'autorité monétaire du Royaume-Uni a rappelé que même si la reprise "s'enracinait", la croissance demeurerait toutefois probablement "faible par rapport à ce qu'elle a été".
La prudence restait cependant de mise après que deux hauts responsables de la Réserve Fédérale aient rappelé mardi qu'ils ne pouvaient pas exclure une diminution de ses coups de pouce dès sa réunion de septembre.
La devise de la Grande-Bretagne a par ailleurs bien résisté à l'euro, l'EUR/GBP grignotant 0,06% pour frémir à 0,8516.
L'Allemagne avait auparavant signalé 0,6% d'exportations mensuelles supplémentaires pour juin, mais 0,8% d'importations en moins, laissant redouter un dégonflement de la demande nationale.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté conclure la journée avec leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage.