Investing.com - L'euro était en berne face à la plupart de ses concurrents ce jeudi, plongeant dans des ornières de plusieurs mois contre le dollar U.S. et la livre sterling, et établissant un nouveau plancher décennal avec le yen suite aux résultats décevants des enchères très attendues de dettes de la France.
En fin de première partie de séance européenne, il a fléchi devant le billet vert, l'EUR/USD plongeant de 0.75% pour chuter à 1.2843.
Les craintes liées à la crise de la dette financière que la zone euro suit depuis deux mois se sont aggravées après que l'émission de dettes frençaises ait rencontré une demande sans ferveur de la part des investisseurs.
Le pays a en effet écoulé pour 4.02 milliards d'euros d'obligations à dix ans à un taux moyen de 3.29%, contre 3.18% lors d'un évènement similaire s'étant déroulé le mois dernier, les enchères dépassant 1.6 fois le montant adjugé, soit nettement moins que les 3.1 de décembre.
Il est généralement considéré en grand danger de perdre sa notation triple A dans les semaines à venir, après que les agences Fitch et Standard & Poor's l'aient placée sous une surveillance négative, tandis que planaient les incertitudes sur la gestion du problème de la dette régionale.
Les angoisses concernant la santé du secteur bancaire de l'Europe ont également contribué à empeser l'atmosphère, stimulant la demande pour les valeurs refuge.
La monnaie unique a également cédé du terrain à la livre sterling pour s'embourber dans un creux des seize derniers mois, l'EUR/GBP perdant 0.31% pour tomber à 0.8259.
Elle a d'autre part subi la pression du yen, l'EUR/JPY trébuchant de 0.59% pour se retrouver à 98.71, sa pire valeur depuis décembre 2000.
Un haut représentant du gouvernement nippon a rappelé que son pays continuerait à surveiller de près les évolutions du marché des changes et à agir en conséquence, après que les Etats-Unis aient encore critiqué les interventions effectuées dessus par le Japon.
Elle a toutefois mieux résisté au franc suisse, l'EUR/CHF trébuchant de 0.04% pour descendre à 1.2181.
La devise européenne est par ailleurs demeurée proche d'un gouffre historique devant son homologue australienne malgré des progrès, l'EUR/AUD arrachant 0.33% pour monter à 1.2525.
Des chiffres officiels avaient indiqué en début de matinée que l'excédent de la balance commerciale australienne avait reculé en décembre contre toute attente, plongeant à 1.38 milliards d'AUD après ajustement saisonnier, alors que 1.66 milliards étaient espérés.
Elle s'est trouvée dominée par son homologue canadienne, mais pas par la néo-zélandaise, l'EUR/CAD cédant 0.22% pour se retrouver à 1.3075 et l'EUR/NZD grignotant 0.03% pour culminer à 1.6436.
Les Etats-Unis verront dans l'après-midi la publication de l'étude de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur l'emploi privé et rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage ainsi qu'un autre sur l'activité dans le domaine des services.
En fin de première partie de séance européenne, il a fléchi devant le billet vert, l'EUR/USD plongeant de 0.75% pour chuter à 1.2843.
Les craintes liées à la crise de la dette financière que la zone euro suit depuis deux mois se sont aggravées après que l'émission de dettes frençaises ait rencontré une demande sans ferveur de la part des investisseurs.
Le pays a en effet écoulé pour 4.02 milliards d'euros d'obligations à dix ans à un taux moyen de 3.29%, contre 3.18% lors d'un évènement similaire s'étant déroulé le mois dernier, les enchères dépassant 1.6 fois le montant adjugé, soit nettement moins que les 3.1 de décembre.
Il est généralement considéré en grand danger de perdre sa notation triple A dans les semaines à venir, après que les agences Fitch et Standard & Poor's l'aient placée sous une surveillance négative, tandis que planaient les incertitudes sur la gestion du problème de la dette régionale.
Les angoisses concernant la santé du secteur bancaire de l'Europe ont également contribué à empeser l'atmosphère, stimulant la demande pour les valeurs refuge.
La monnaie unique a également cédé du terrain à la livre sterling pour s'embourber dans un creux des seize derniers mois, l'EUR/GBP perdant 0.31% pour tomber à 0.8259.
Elle a d'autre part subi la pression du yen, l'EUR/JPY trébuchant de 0.59% pour se retrouver à 98.71, sa pire valeur depuis décembre 2000.
Un haut représentant du gouvernement nippon a rappelé que son pays continuerait à surveiller de près les évolutions du marché des changes et à agir en conséquence, après que les Etats-Unis aient encore critiqué les interventions effectuées dessus par le Japon.
Elle a toutefois mieux résisté au franc suisse, l'EUR/CHF trébuchant de 0.04% pour descendre à 1.2181.
La devise européenne est par ailleurs demeurée proche d'un gouffre historique devant son homologue australienne malgré des progrès, l'EUR/AUD arrachant 0.33% pour monter à 1.2525.
Des chiffres officiels avaient indiqué en début de matinée que l'excédent de la balance commerciale australienne avait reculé en décembre contre toute attente, plongeant à 1.38 milliards d'AUD après ajustement saisonnier, alors que 1.66 milliards étaient espérés.
Elle s'est trouvée dominée par son homologue canadienne, mais pas par la néo-zélandaise, l'EUR/CAD cédant 0.22% pour se retrouver à 1.3075 et l'EUR/NZD grignotant 0.03% pour culminer à 1.6436.
Les Etats-Unis verront dans l'après-midi la publication de l'étude de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur l'emploi privé et rendront leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage ainsi qu'un autre sur l'activité dans le domaine des services.