Investing.com - Vendredi dernier aura vu l'euro s'effondrer à son niveau le plus bas des 4 derniers mois face au dollar U.S. alors que les craintes concernant l'économie de la zone euro éclipsaient les nouvelles décevantes du front de l'emploi américain.
Le billet vert avait déjà largement progressé en début de semaine, dans l'espoir que les chiffres officiels montreraient de nombreuses créations d'emplois pour décembre, notamment après le bond dans le nombre des salariés hors agriculture souligné mercredi par la firme ADP.
Les chiffres du département d'état au travail de vendredi ont en effet montré une hausse de 103 000 postes du nombre d'employés non agricoles en décembre, soit nettement moins que les 150 000 prévus, le taux de chômage constituant tout de même une bonne surprise en passant de 9.8 à 9.4%.
L'euro a de son côté subi de plein fouet la nouvelle selon laquelle la production industrielle allemande avait davantage baissé en novembre qu'il n'avait été prédit, alimentant l'inquiétude d'un ralentissement de la plus grosse économie de la zone euro.
L'Institute for Supply Management avait auparavant annoncé que son indice non manufacturier des Etats-Unis était monté à 57.1 pour le mois dernier, son plus haut niveau depuis mai 2006.
Le dollar canadien a par ailleurs gagné du terrain face à la monnaie de son voisin du sud pour la troisième semaine consécutive, stimulé par les preuves de la croissance de ce dernier, qui est aussi son principal partenaire commercial.
Leur cousin australien a enregistré de son côté sa plus forte baisse face au billet vert depuis novembre après s'être maintenu à la parité pendant deux semaines, affaibli par les craintes concernant l'impact économique des inondations massives dans l'état du Queensland.
Les Etats-Unis devraient faire connaître cette semaine une série de résultats économiques, et notamment vendredi ceux concernant les ventes au détail.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 10 janvier
L'Australie entamera la semaine avec les chiffres officiels de ses ventes au détail, principale jauge des dépenses des consommateurs, qui constituent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi qu'avec le volume des offres d'emploi et l'état du secteur du bâtiment.
La Nouvelle-Zélande fera de même avec ceux portant sur la confiance dans les affaires et les permis de construire, sans oublier sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés. Les marchés japonais resteront quand à eux inactifs pour cause de jour férié.
La zone euro fera connaître les résultats de source gouvernementale concernant la production industrielle française, ainsi qu'un rapport sur la confiance des investisseurs, tandis que la Suisse l'imitera avec les volume de ses ventes au détail.
La Grande-Bretagne communiquera de son côté des informations émanant d'experts sur les prix des logements, signe vital de vigueur de l'économie, tandis que le Canada annoncera le nombre des permis de construire qu'il a accordés et que sa banque centrale publiera ses prévisions économiques trimestrielles.
Mardi 11 janvier
Le Royaume-Uni donnera les chiffres des spécialistes des ventes au détail et l'Australie ceux officiels de sa balance commerciale.
Le Japon fera connaître un indice de ses principaux signaux économiques, destiné à prédire la direction qu'empruntera l'économie future, et sa banque centrale fera de même avec un rapport sur les prêts et sur le compte courant national.
Le Canada dévoilera le nombre officiel de ses départs de chantiers, signe crucial de santé économique, et les Etats-Unis donneront ceux des ventes en gros, puis feront un rapport sur l'optimisme économique.
Mercredi 12 janvier
Le gouvernement australien divulguera ses informations concernant les prêts immobiliers, signe avant-coureur de demande sur le marché du logement, puis le Japon fera de même avec son volume des commandes de machines de base, précurseur de la production à venir.
La zone euro fera quand à elle connaître les chiffres officiels de sa la production industrielle, signe crucial de santé économique, tandis que le Royaume-Uni lui emboîtera le pas avec un rapport sur sa balance commerciale.
Les Etats-Unis dévoileront quand à eux toute une série de résultats, concernant notamment les prix à l'importation, les réserves de pétrole brut et l'équilibre du budget fédéral, tandis que leur banque centrale publiera son Livre Beige, contenant l'analyse consultée par le son comité directeur pour élaborer ses décisions à propos des taux d'intérêt.
Le Canada donnera de son côté les informations de source gouvernementale portant sur les prix des habitations neuves, indiquant la vigueur du secteur du bâtiment.
Jeudi 13 janvier
Les Etats-Unis dévoileront de nombreuses informations, avec leur rapport hebdomadaire concernant les inscriptions au chômage, signe fort de santé économique générale, mais aussi l'inflation des prix à la production et l'état de leur balance économique.
Ben Bernanke, président de la Résserve Fédérale, devrait par ailleurs prendre la parole en public, et ses propos seront décortiqués en détail par les traders car ils comportent souvent des indices subtils sur la direction que prendra la politique monétaire dans l'avenir.
Le Royaume-Uni fera connaître les chiffres officiels de sa production industrielle, tandis que l'institut national des recherches économiques et sociales l'imitera concernant son estimation du produit intérieur brut, tentant de prédire les chiffres gouvernementaux trimestriels.
La Banque d'Angleterre annoncera par la suite son taux d'intérêt directeur, et publiera le communiqué de son comité directeur, contenant les résultats du vote sur les taux et autre mesures de politique monétaire.
Quand à la zone euro, l'Allemagne divulguera son rapport sur les prix de gros, tandis que la France fera de même avec son inflation à la consommation, puis la Banque Centrale Européenne dévoilera son propre taux d'intérêt, puis tiendra une conférence de presse sur le sujet.
Le gouvernement australien communiquera de son côté les chiffres de l'évolution de son marché de l'emploi, ainsi que le taux de chômage national, signe crucial de la santé générale de son économie.
Le Canada publiera un rapport sur sa balance commerciale, la Nouvelle-Zélande donnera les chiffres concernant les prix de ses matières premières et le Japon ceux portant sur ses commandes de machines-outils.
Vendredi 14 janvier
Les Etats-Unis termineront la semaine avec une série de résultats, avec notamment ceux concernant l'inflation des prix à la consommation, représentant la majorité de l'inflation totale, les chiffres officiels de la production industrielle, le taux d'utilisation des capacités productives, et le volume des ventes au détail, signe principal des dépenses des consommateurs.
Le pays devrait par ailleurs fournir les chiffres préliminaires de l'université du Michigan portant sur le moral des consommateurs, l'inflation qu'ils attendent, et l'état officiel des stocks des entreprises.
Pour ce qui est de l'Europe, l'Allemagne, l'Italie et la zone euro dans son entier dévoileront les chiffres de leur inflation à la consommation, les deux dernières faisait par ailleurs de même avec l'état de leurs balances commerciales.
La Grande-Bretagne et la Suisse donneront les informations émanant de leurs autorités sur leur inflation des prix à la production, précurseur de l'inflation à la consommation.
Le Canada dévoilera quand à lui les résultats de source gouvernementale sur les ventes de véhicules neufs, indice fort de la confiance des consommateurs.
Le billet vert avait déjà largement progressé en début de semaine, dans l'espoir que les chiffres officiels montreraient de nombreuses créations d'emplois pour décembre, notamment après le bond dans le nombre des salariés hors agriculture souligné mercredi par la firme ADP.
Les chiffres du département d'état au travail de vendredi ont en effet montré une hausse de 103 000 postes du nombre d'employés non agricoles en décembre, soit nettement moins que les 150 000 prévus, le taux de chômage constituant tout de même une bonne surprise en passant de 9.8 à 9.4%.
L'euro a de son côté subi de plein fouet la nouvelle selon laquelle la production industrielle allemande avait davantage baissé en novembre qu'il n'avait été prédit, alimentant l'inquiétude d'un ralentissement de la plus grosse économie de la zone euro.
L'Institute for Supply Management avait auparavant annoncé que son indice non manufacturier des Etats-Unis était monté à 57.1 pour le mois dernier, son plus haut niveau depuis mai 2006.
Le dollar canadien a par ailleurs gagné du terrain face à la monnaie de son voisin du sud pour la troisième semaine consécutive, stimulé par les preuves de la croissance de ce dernier, qui est aussi son principal partenaire commercial.
Leur cousin australien a enregistré de son côté sa plus forte baisse face au billet vert depuis novembre après s'être maintenu à la parité pendant deux semaines, affaibli par les craintes concernant l'impact économique des inondations massives dans l'état du Queensland.
Les Etats-Unis devraient faire connaître cette semaine une série de résultats économiques, et notamment vendredi ceux concernant les ventes au détail.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 10 janvier
L'Australie entamera la semaine avec les chiffres officiels de ses ventes au détail, principale jauge des dépenses des consommateurs, qui constituent la majeure partie de l'activité économique totale, ainsi qu'avec le volume des offres d'emploi et l'état du secteur du bâtiment.
La Nouvelle-Zélande fera de même avec ceux portant sur la confiance dans les affaires et les permis de construire, sans oublier sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés. Les marchés japonais resteront quand à eux inactifs pour cause de jour férié.
La zone euro fera connaître les résultats de source gouvernementale concernant la production industrielle française, ainsi qu'un rapport sur la confiance des investisseurs, tandis que la Suisse l'imitera avec les volume de ses ventes au détail.
La Grande-Bretagne communiquera de son côté des informations émanant d'experts sur les prix des logements, signe vital de vigueur de l'économie, tandis que le Canada annoncera le nombre des permis de construire qu'il a accordés et que sa banque centrale publiera ses prévisions économiques trimestrielles.
Mardi 11 janvier
Le Royaume-Uni donnera les chiffres des spécialistes des ventes au détail et l'Australie ceux officiels de sa balance commerciale.
Le Japon fera connaître un indice de ses principaux signaux économiques, destiné à prédire la direction qu'empruntera l'économie future, et sa banque centrale fera de même avec un rapport sur les prêts et sur le compte courant national.
Le Canada dévoilera le nombre officiel de ses départs de chantiers, signe crucial de santé économique, et les Etats-Unis donneront ceux des ventes en gros, puis feront un rapport sur l'optimisme économique.
Mercredi 12 janvier
Le gouvernement australien divulguera ses informations concernant les prêts immobiliers, signe avant-coureur de demande sur le marché du logement, puis le Japon fera de même avec son volume des commandes de machines de base, précurseur de la production à venir.
La zone euro fera quand à elle connaître les chiffres officiels de sa la production industrielle, signe crucial de santé économique, tandis que le Royaume-Uni lui emboîtera le pas avec un rapport sur sa balance commerciale.
Les Etats-Unis dévoileront quand à eux toute une série de résultats, concernant notamment les prix à l'importation, les réserves de pétrole brut et l'équilibre du budget fédéral, tandis que leur banque centrale publiera son Livre Beige, contenant l'analyse consultée par le son comité directeur pour élaborer ses décisions à propos des taux d'intérêt.
Le Canada donnera de son côté les informations de source gouvernementale portant sur les prix des habitations neuves, indiquant la vigueur du secteur du bâtiment.
Jeudi 13 janvier
Les Etats-Unis dévoileront de nombreuses informations, avec leur rapport hebdomadaire concernant les inscriptions au chômage, signe fort de santé économique générale, mais aussi l'inflation des prix à la production et l'état de leur balance économique.
Ben Bernanke, président de la Résserve Fédérale, devrait par ailleurs prendre la parole en public, et ses propos seront décortiqués en détail par les traders car ils comportent souvent des indices subtils sur la direction que prendra la politique monétaire dans l'avenir.
Le Royaume-Uni fera connaître les chiffres officiels de sa production industrielle, tandis que l'institut national des recherches économiques et sociales l'imitera concernant son estimation du produit intérieur brut, tentant de prédire les chiffres gouvernementaux trimestriels.
La Banque d'Angleterre annoncera par la suite son taux d'intérêt directeur, et publiera le communiqué de son comité directeur, contenant les résultats du vote sur les taux et autre mesures de politique monétaire.
Quand à la zone euro, l'Allemagne divulguera son rapport sur les prix de gros, tandis que la France fera de même avec son inflation à la consommation, puis la Banque Centrale Européenne dévoilera son propre taux d'intérêt, puis tiendra une conférence de presse sur le sujet.
Le gouvernement australien communiquera de son côté les chiffres de l'évolution de son marché de l'emploi, ainsi que le taux de chômage national, signe crucial de la santé générale de son économie.
Le Canada publiera un rapport sur sa balance commerciale, la Nouvelle-Zélande donnera les chiffres concernant les prix de ses matières premières et le Japon ceux portant sur ses commandes de machines-outils.
Vendredi 14 janvier
Les Etats-Unis termineront la semaine avec une série de résultats, avec notamment ceux concernant l'inflation des prix à la consommation, représentant la majorité de l'inflation totale, les chiffres officiels de la production industrielle, le taux d'utilisation des capacités productives, et le volume des ventes au détail, signe principal des dépenses des consommateurs.
Le pays devrait par ailleurs fournir les chiffres préliminaires de l'université du Michigan portant sur le moral des consommateurs, l'inflation qu'ils attendent, et l'état officiel des stocks des entreprises.
Pour ce qui est de l'Europe, l'Allemagne, l'Italie et la zone euro dans son entier dévoileront les chiffres de leur inflation à la consommation, les deux dernières faisait par ailleurs de même avec l'état de leurs balances commerciales.
La Grande-Bretagne et la Suisse donneront les informations émanant de leurs autorités sur leur inflation des prix à la production, précurseur de l'inflation à la consommation.
Le Canada dévoilera quand à lui les résultats de source gouvernementale sur les ventes de véhicules neufs, indice fort de la confiance des consommateurs.