Investing.com - La semaine écoulée aura vu le dollar U.S. clôturer pour la troisième semaine consécutive à la hausse face à l'euro, le soulagement initial découlant de la démission du président égyptien Hosni Moubarak ayant laissé la place à l'inquiétude à l'idée de nouveaux troubles dans la région, alors que les marchés tournaient une fois de plus leur attention vers la crise de la dette de la zone euro.
M. Moubarak a en effet cédé vendredi devant les exigences des manifestants qui occupaient le centre du Caire depuis presque trois semaines en réclamant la fin de ses 30 ans de règne.
Les bruits selon lesquels le Portugal se trouverait forcé d'imiter l'Irlande en bénéficiant de l'aide du Mécanisme Européen de Stabilisation Financière se sont par ailleurs amplifiés alors que les dividendes des dettes portugaises à 10 ans atteignaient des records.
L'éclat de la monnaie unique a également été terni par l'annonce faite le même jour par un porte-parole du gouvernement allemand, affirmant qu'Axel Weber, président de la Bundesbank, libèrerait sa place le 30 avril.
Cette décision a mis M. Weber, connu pour ses positions en faveur des hausses des taux d'intérêt, hors de la course à la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne, dont le mandat expire fin octobre, alimentant le doute concernant une éventuelle remontée des taux de la zone euro dans un futur proche.
Les chiffres émanant du gouvernement américain avaient par ailleurs montré que les nouvelles inscriptions au chômage étaient tombées la semaine dernière à leur niveau le plus bas depuis juillet 2008, diminuant de 36 000 unités de plus que prévu, plongeant d'après les chiffres du département d'état au travail à 383 000.
La livre sterling a également cédé du terrain au dollar la semaine passée, le rebond dû aux rumeurs de rehaussement des taux d'intérêts de la Grande-Bretagne s'étant essoufflé en l'absence de précisions de la part de la Banque d'Angleterre concernant le moment où pourrait se produire celui-ci.
Les Etats-Unis devraient publier au cours de la semaine à venir les chiffres de leur inflation et de leurs ventes au détail, tandis que la Réserve Fédérale fera de même avec le compte-rendu de la plus récente réunion de son comité directeur, sans oublier la divulgation des statistiques nationales concernant les demandes d'allocations chômage.
Sur le Vieux Continent, l'Allemagne fera connaître l'évaluation préliminaire de son Produit Intérieur Brut et le gouverneur de la banque centrale du Royaume-Uni a prévu de prononcer un discours.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 14 février
La Nouvelle-Zélande donnera le volume de ses ventes au détail, premier indicateur des dépenses des consommateurs, qui constituent la majeure partie de l'activité économique. L'Australie l'imitera concernant les informations sur les prêts immobiliers, signe avant-coureur de la demande sur les marchés immobiliers.
Le Japon dévoilera l'évaluation préliminaire de son PIB, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera connaître les chiffres officiels de saproduction industrielle, signe fort de santé de l'économie.
Mardi 15 février
La Réserve Bancaire d'Australie a prévu de publier le compte-rendu de la dernière réunion de son comité d'orientation politique, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt. Le pays devrait ensuite faire connaître son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse concernant cette décision, puis le gouvernement publiera une étude concernant l'activité du secteur tertiaire, indice important de la force de l'économie.
En zone euro, l'Allemagne divulguera l'évaluation préalable de son PIB, plus large mesure de l'activité économique du pays et premier signe de sa santé. La région fera ensuite de même avec l'évaluation préliminaire du PIB de l'ensemble constitué par ses 17 membres.
Le centre de recherches économiques ZEW fera pour sa part son rapport sur le moral économique allemand.
Le Royaume-Uni donnera les chiffres officiels des variations de ses prix à la consommation, qui est considérée comme la donnée inflationnaire la plus cruciale, car servant d'objectif à la banque centrale du pays.
Les Etats-Unis dévoileront quand à eux les données gouvernementales concernant les ventes au détail, indicateur de base des dépenses de consommation constituant la part principale part de l'activité économique, mais aussi une étude sur l'activité manufacturière dans l'état de New York, ainsi qu'une sur les investissements étrangers dans le pays et une autre sur les prix des importations.
Mercredi 16 février
La Grande-Bretagne verra des experts dévoiler un sondage sur la confiance de ses consommateurs, signe avant-coureur des dépenses futures de ces derniers, puis les autorités nationales donneront leurs chiffres concernant les variations dans le nombre des demandeurs d'allocations chômage ainsi que le taux de chômage général, signe fort de la santé de l'économie.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, tiendra le même jour une conférence de presse portant sur le rapport sur l'inflation qui contient les projections dans les deux années à venir faites par la banque centrale à propos de l'inflation et de la croissance économique.
Les Etats-Unis feront leur rapport sur l'inflation des prix à la production, signe avant-coureur de l'inflation à la consommation, puis sur le nombre des permis de construire accordés par les autorités, précurseur de bâtiments à construire, ainsi que sur les départs de chantiers et la production industrielle.
La Réserve Fédérale dévoilera ensuite le compte-rendu de la plus récente réunion de son comité directeur, comprenant une analyse poussée des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
Le Canada divulguera par ailleurs des études officielles à propos des ventes de produits manufacturés, des investissements d'origine internationale ainsi que de l'indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La Banque du Japon publiera quand à elle son rapport mensuel, comprenant les statistiques sur lesquelles se sont basés ses décideurs pour choisir les taux d'intérêt, l'Australie fera de même concernant les résultats de source gouvernementale des ventes de véhicules neufs, signe de confiance des consommateurs, et la Nouvelle-Zélande donnera elle aussi à connaître son inflation des prix à la production, qui précède celle des prix au détail.
Jeudi 17 février
La zone euro dévoilera l'état officiel de son compte courant, directement lié à la demande pour sa monnaie, et le centre de recherches économiques ZEW fera un rapport sur les attentes économiques suisses.
Andrew Sentence, membre du comité d'élaboration de la politique monétaire de la Banque d'Angleterre, devrait prendre la parole lors d'une conférence publique. Ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la banque centrale de la Grande-Bretagne dans l'avenir. Le pays divulguera aussi des données émanant d'acteurs du secteur industriel concernant leurs commandes attendues, qui laissent généralement présager de l'importance de la production et de la vigueur de l'économie future.
Les Etats-Unis feront connaître le volume de leurs nouvelles inscriptions au chômage, signe fort de leur santé économique, puis le taux mesuré par les autorités de l'augmentation des prix à la consommation, qui constitue la majeure partie de l'inflation globale, et enfin un rapport concernant l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, témoignera par ailleurs devant le congrès, et cette intervention sera surveillée par les investisseurs comme le lait sur le feu en raison de son habitude consistant à parsemer ses propos d'indices subtils concernant la politique monétaire à venir.
Le Canada donnera le volume officiel des ses ventes en gros, signe avant-coureur des dépenses de consommateurs, et la Banque du Japon fera de même avec le compte-rendu de la dernière réunion de son comité d'orientation, comportant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
Vendredi 18 février
La zone euro dévoilera le taux officiel de l'inflation des prix à la production allemands, précurseur de l'inflation à la consommation, et le Canada fera de même concernant les variations de ses prix au détail, qui constituent la majeure partie de l'inflation générale.
Le Royaume-Uni fera connaître les données émanant des autorités concernant ses ventes au détail, premier indicateur des dépenses de ses consommateurs, qui constituent la plus grande part de l'activité économique. Mervyn King, gouverneur de la banque centrale du pays, prendra la parole lors d'une réunion publique, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra dans l'avenir la politique monétaire.
Ben Bernanke, son homologue de la Réserve Fédérale, fera de même.
M. Moubarak a en effet cédé vendredi devant les exigences des manifestants qui occupaient le centre du Caire depuis presque trois semaines en réclamant la fin de ses 30 ans de règne.
Les bruits selon lesquels le Portugal se trouverait forcé d'imiter l'Irlande en bénéficiant de l'aide du Mécanisme Européen de Stabilisation Financière se sont par ailleurs amplifiés alors que les dividendes des dettes portugaises à 10 ans atteignaient des records.
L'éclat de la monnaie unique a également été terni par l'annonce faite le même jour par un porte-parole du gouvernement allemand, affirmant qu'Axel Weber, président de la Bundesbank, libèrerait sa place le 30 avril.
Cette décision a mis M. Weber, connu pour ses positions en faveur des hausses des taux d'intérêt, hors de la course à la succession de Jean-Claude Trichet à la tête de la Banque Centrale Européenne, dont le mandat expire fin octobre, alimentant le doute concernant une éventuelle remontée des taux de la zone euro dans un futur proche.
Les chiffres émanant du gouvernement américain avaient par ailleurs montré que les nouvelles inscriptions au chômage étaient tombées la semaine dernière à leur niveau le plus bas depuis juillet 2008, diminuant de 36 000 unités de plus que prévu, plongeant d'après les chiffres du département d'état au travail à 383 000.
La livre sterling a également cédé du terrain au dollar la semaine passée, le rebond dû aux rumeurs de rehaussement des taux d'intérêts de la Grande-Bretagne s'étant essoufflé en l'absence de précisions de la part de la Banque d'Angleterre concernant le moment où pourrait se produire celui-ci.
Les Etats-Unis devraient publier au cours de la semaine à venir les chiffres de leur inflation et de leurs ventes au détail, tandis que la Réserve Fédérale fera de même avec le compte-rendu de la plus récente réunion de son comité directeur, sans oublier la divulgation des statistiques nationales concernant les demandes d'allocations chômage.
Sur le Vieux Continent, l'Allemagne fera connaître l'évaluation préliminaire de son Produit Intérieur Brut et le gouverneur de la banque centrale du Royaume-Uni a prévu de prononcer un discours.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 14 février
La Nouvelle-Zélande donnera le volume de ses ventes au détail, premier indicateur des dépenses des consommateurs, qui constituent la majeure partie de l'activité économique. L'Australie l'imitera concernant les informations sur les prêts immobiliers, signe avant-coureur de la demande sur les marchés immobiliers.
Le Japon dévoilera l'évaluation préliminaire de son PIB, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera connaître les chiffres officiels de saproduction industrielle, signe fort de santé de l'économie.
Mardi 15 février
La Réserve Bancaire d'Australie a prévu de publier le compte-rendu de la dernière réunion de son comité d'orientation politique, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt. Le pays devrait ensuite faire connaître son indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La Banque du Japon annoncera son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse concernant cette décision, puis le gouvernement publiera une étude concernant l'activité du secteur tertiaire, indice important de la force de l'économie.
En zone euro, l'Allemagne divulguera l'évaluation préalable de son PIB, plus large mesure de l'activité économique du pays et premier signe de sa santé. La région fera ensuite de même avec l'évaluation préliminaire du PIB de l'ensemble constitué par ses 17 membres.
Le centre de recherches économiques ZEW fera pour sa part son rapport sur le moral économique allemand.
Le Royaume-Uni donnera les chiffres officiels des variations de ses prix à la consommation, qui est considérée comme la donnée inflationnaire la plus cruciale, car servant d'objectif à la banque centrale du pays.
Les Etats-Unis dévoileront quand à eux les données gouvernementales concernant les ventes au détail, indicateur de base des dépenses de consommation constituant la part principale part de l'activité économique, mais aussi une étude sur l'activité manufacturière dans l'état de New York, ainsi qu'une sur les investissements étrangers dans le pays et une autre sur les prix des importations.
Mercredi 16 février
La Grande-Bretagne verra des experts dévoiler un sondage sur la confiance de ses consommateurs, signe avant-coureur des dépenses futures de ces derniers, puis les autorités nationales donneront leurs chiffres concernant les variations dans le nombre des demandeurs d'allocations chômage ainsi que le taux de chômage général, signe fort de la santé de l'économie.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, tiendra le même jour une conférence de presse portant sur le rapport sur l'inflation qui contient les projections dans les deux années à venir faites par la banque centrale à propos de l'inflation et de la croissance économique.
Les Etats-Unis feront leur rapport sur l'inflation des prix à la production, signe avant-coureur de l'inflation à la consommation, puis sur le nombre des permis de construire accordés par les autorités, précurseur de bâtiments à construire, ainsi que sur les départs de chantiers et la production industrielle.
La Réserve Fédérale dévoilera ensuite le compte-rendu de la plus récente réunion de son comité directeur, comprenant une analyse poussée des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
Le Canada divulguera par ailleurs des études officielles à propos des ventes de produits manufacturés, des investissements d'origine internationale ainsi que de l'indice des signaux économiques prévisionnels, destiné à prédire la direction de l'économie future.
La Banque du Japon publiera quand à elle son rapport mensuel, comprenant les statistiques sur lesquelles se sont basés ses décideurs pour choisir les taux d'intérêt, l'Australie fera de même concernant les résultats de source gouvernementale des ventes de véhicules neufs, signe de confiance des consommateurs, et la Nouvelle-Zélande donnera elle aussi à connaître son inflation des prix à la production, qui précède celle des prix au détail.
Jeudi 17 février
La zone euro dévoilera l'état officiel de son compte courant, directement lié à la demande pour sa monnaie, et le centre de recherches économiques ZEW fera un rapport sur les attentes économiques suisses.
Andrew Sentence, membre du comité d'élaboration de la politique monétaire de la Banque d'Angleterre, devrait prendre la parole lors d'une conférence publique. Ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la banque centrale de la Grande-Bretagne dans l'avenir. Le pays divulguera aussi des données émanant d'acteurs du secteur industriel concernant leurs commandes attendues, qui laissent généralement présager de l'importance de la production et de la vigueur de l'économie future.
Les Etats-Unis feront connaître le volume de leurs nouvelles inscriptions au chômage, signe fort de leur santé économique, puis le taux mesuré par les autorités de l'augmentation des prix à la consommation, qui constitue la majeure partie de l'inflation globale, et enfin un rapport concernant l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, témoignera par ailleurs devant le congrès, et cette intervention sera surveillée par les investisseurs comme le lait sur le feu en raison de son habitude consistant à parsemer ses propos d'indices subtils concernant la politique monétaire à venir.
Le Canada donnera le volume officiel des ses ventes en gros, signe avant-coureur des dépenses de consommateurs, et la Banque du Japon fera de même avec le compte-rendu de la dernière réunion de son comité d'orientation, comportant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt.
Vendredi 18 février
La zone euro dévoilera le taux officiel de l'inflation des prix à la production allemands, précurseur de l'inflation à la consommation, et le Canada fera de même concernant les variations de ses prix au détail, qui constituent la majeure partie de l'inflation générale.
Le Royaume-Uni fera connaître les données émanant des autorités concernant ses ventes au détail, premier indicateur des dépenses de ses consommateurs, qui constituent la plus grande part de l'activité économique. Mervyn King, gouverneur de la banque centrale du pays, prendra la parole lors d'une réunion publique, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra dans l'avenir la politique monétaire.
Ben Bernanke, son homologue de la Réserve Fédérale, fera de même.