Investing.com - Le yen a conclu sur une fausse note face à ses homologues américain et européen, mettant ainsi fin à trois jours de progression, après qu'un premier jet d'un comuniqué du groupe des 20 pays les plus développés ait évité de mettre nommément le Japon sur la sellette malgré le récent affaiblissement de sa devise.
Les pays membres se sont engagés à "éviter les dévaluations destinées à doper la compétitivité" et ajouté que les risques encourus par l'économie mondiale avaient diminué mais que la croissance demeurait trop faible et le chômage trop élevé.
La monnaie du pays du soleil levant avait pris le dessus contre ses deux adversaires après qu'un texte émis par le G7 ait laissé planer l'inquiétude au sujet de ses oscillations trop brutales.
L'attention se tournait désormais vers la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Japon après que Masaaki Shirakawa, occupant actuellement le poste, ait déclaré en début de mois compter le quitter le 19 mars, soit trois semaines avant la fin de son mandat.
L'autorité monétaire nippone n'a d'autre part guère créé la surprise en gardant son cap précédent.
Une étude gouvernementale avait aussi fait savoir que le produit intérieur brut national avait trébuché de 0.1% entre début octobre et fin décembre, alors qu'un sursaut de 0.1% était espéré.
La paire USD/JPY est montée jusqu'à 93.84 vendredi, puis s'est stabilisée vers 93.5, gagnant 0.67% journaliers mais perdant tout de même 0.74% hebdomadaires, tandis que l'EUR/JPY culminait à 125.28 pour finir à 124.93, reprenant 0.68% sur la journée mais dégringolant de 1.04% au cours de la semaine.
L'euro restait perturbé par rapport à son adversaire des Etats-Unis après qu'il ait été montré la veille que le volume de l'économie de la région où il a cours avait diminué de 0.6% au long des trois derniers mois de l'année, au lieu des 0.4% envisagés suite à la rétractation de 0.1% précédente.
Il s'agissait là de son recul le plus rapide depuis 2009 et de son troisième trimestre négatif d'affilée.
L'Allemagne, réprésentant la plus grosse part du bloc, s'est ainsi rétractée de 0.6% du début octobre à la fin décembre, faisant ainsi pire que les 0.5% redoutés, subissant une diminution des exportations et des investissements.
L'EUR/USD a ainsi plongé de 1.3307 avant de clôturer à 1.3362, trébuchant de 0.01% pour la séance et de 0.3% depuis lundi.
La livre sterling a par contre sombré au plus bas en six mois et demi confrontée au billet vert, après que des chiffres officiels aient souligné que les ventes au détail britanniques avaient dégringolé de 0.6% en janvier, incriminant de fortes chutes de neige pour justifier de ne pas avoir réussi à augmenter des 0.4% espérés.
La Banque d'Angleterre avait auparavant revu à la baisse ses ambitions de croissance à la baisse et avoué que l'inflation demeurerait supérieure à ses objectifs jusqu'au début 2016.
Le couple GBP/USD a plongé jusqu'à 1.5461 lors du dernier jour de cotation, sa valeur la plus basse depuis le 25 juillet, avant de remonter à 1.5516, arrachant du coup 0.16% pour cette période, sans toutefois éviter un dérapage de 0.9% sur la semaine.
Le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la Réserve Fédérale sera mercredi au centre des débats, et il en sera respectivement de même avec ceux de la Réserve Bancaire d'Australie et de la banque centrale du Royaume-Uni la veille et le même jour, à l'aube.
Le baromètre de l'activité manufacturière de la zone euro et l'indice Ifo du climat des affaires allemandes ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 18 février
Les autorités australiennes dévoileront les chiffres des ventes de véhicules neufs, préfigurant l'état de la confiance des consommateurs.
La zone euro fera de même avec le solde de son compte courant.
Les spécialistes de l'immobilier britannique les imiteront avec l'inflation de prix des logements.
Les places américaines demeureront closes en raison du jour férié honorant le président.
Mardi 19 février
La Banque du Japon diffusera le procès-verbal de sa dernière prise de cap, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique.
Son homologue australienne fera de même.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW ne sera pas en reste avec son indice crucial du moral économique allemand, reflétant la vigueur de l'éconoie nationale.
Le Canada divulguera le volume officiel de ses ventes en gros, signe avant-coureur des dépenses de consommation, ainsi que celui des achats de titres sécurisés de l'étranger.
La Nouvelle-Zélande dévoilera quand à elle dans la nuit son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Mercredi 20 février
Le Japon fournira le solde de son commerce extérieur établi par les autorités, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Leurs homologues d'Australie feront de même avec l'indice des salaires, ainsi que deux autres combinant des signaux économiques prévisionnels.
Graeme Wheeler, gouverneur de la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande, prendra la parole, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Concernant la zone euro, l'Allemagne divulguera son évolution des prix à la production, et procèdera, de concert avec la France, à des émissions d'obligations décennales.
Dans le reste de l'Europe, le Royaume-Uni ne sera pas en reste, avec les variations du nombre de ses demandeurs d'emploi inscrits, et son taux de chômage, tandis que la Banque d'Angleterre publiera le compte-rendu détaillé son plus récent conseil de direction.
La Suisse sera aussi de la partie, avec le rapport du centre de recherches économiques ZEW sur les attentes économiques du pays.
Les autorités des Etats-Unis annonceront de leur côté le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que celui du nombre de constructions entamées, sans oublier leurs informations sur les coûts de production, après quoi la Réserve Fédérale dévoilera le procès-verbal de la dernière orientation de sa politique monétaire.
Jeudi 21 février
La Suisse fournira l'état de sa balance commerciale, faisant la différence entre ses exportations et ses importations.
La zone euro fera de même avec les niveaux très attendus de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, qui seront complétés par les résulats individuels de l'Allemagne et de la France dans ces domaines, tandis que l'Espagne mettra aux enchères de bons du trésor à dix ans.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec le volume des emprunts du secteur public et une étude au sujet des commandes attendues par les industries.
Les Etats-Unis concluront de leur côté avec leur évolution des prix à la consommation, ainsi que leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier divulgueront les chiffres de ventes de logements d'occasion, en attendant l'importance de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie et l'inventaire des réserves pétrolières.
Vendredi 22 février
Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, comparaîtra devant le comité parlementaire de Camberra au sujet de la politique monétaire qu'elle a adoptée, et ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
En zone euro, l'institut Ifo pour la recherche économique diffusera une étude sur l'ambiance dans les affaires allemandes, préfigurant l'état de santé de l'économie.
Le Canada achèvera quand à lui la semaine avec son évolution des prix à la consommation et le volume de ses ventes au détail.
Les pays membres se sont engagés à "éviter les dévaluations destinées à doper la compétitivité" et ajouté que les risques encourus par l'économie mondiale avaient diminué mais que la croissance demeurait trop faible et le chômage trop élevé.
La monnaie du pays du soleil levant avait pris le dessus contre ses deux adversaires après qu'un texte émis par le G7 ait laissé planer l'inquiétude au sujet de ses oscillations trop brutales.
L'attention se tournait désormais vers la nomination du prochain gouverneur de la Banque du Japon après que Masaaki Shirakawa, occupant actuellement le poste, ait déclaré en début de mois compter le quitter le 19 mars, soit trois semaines avant la fin de son mandat.
L'autorité monétaire nippone n'a d'autre part guère créé la surprise en gardant son cap précédent.
Une étude gouvernementale avait aussi fait savoir que le produit intérieur brut national avait trébuché de 0.1% entre début octobre et fin décembre, alors qu'un sursaut de 0.1% était espéré.
La paire USD/JPY est montée jusqu'à 93.84 vendredi, puis s'est stabilisée vers 93.5, gagnant 0.67% journaliers mais perdant tout de même 0.74% hebdomadaires, tandis que l'EUR/JPY culminait à 125.28 pour finir à 124.93, reprenant 0.68% sur la journée mais dégringolant de 1.04% au cours de la semaine.
L'euro restait perturbé par rapport à son adversaire des Etats-Unis après qu'il ait été montré la veille que le volume de l'économie de la région où il a cours avait diminué de 0.6% au long des trois derniers mois de l'année, au lieu des 0.4% envisagés suite à la rétractation de 0.1% précédente.
Il s'agissait là de son recul le plus rapide depuis 2009 et de son troisième trimestre négatif d'affilée.
L'Allemagne, réprésentant la plus grosse part du bloc, s'est ainsi rétractée de 0.6% du début octobre à la fin décembre, faisant ainsi pire que les 0.5% redoutés, subissant une diminution des exportations et des investissements.
L'EUR/USD a ainsi plongé de 1.3307 avant de clôturer à 1.3362, trébuchant de 0.01% pour la séance et de 0.3% depuis lundi.
La livre sterling a par contre sombré au plus bas en six mois et demi confrontée au billet vert, après que des chiffres officiels aient souligné que les ventes au détail britanniques avaient dégringolé de 0.6% en janvier, incriminant de fortes chutes de neige pour justifier de ne pas avoir réussi à augmenter des 0.4% espérés.
La Banque d'Angleterre avait auparavant revu à la baisse ses ambitions de croissance à la baisse et avoué que l'inflation demeurerait supérieure à ses objectifs jusqu'au début 2016.
Le couple GBP/USD a plongé jusqu'à 1.5461 lors du dernier jour de cotation, sa valeur la plus basse depuis le 25 juillet, avant de remonter à 1.5516, arrachant du coup 0.16% pour cette période, sans toutefois éviter un dérapage de 0.9% sur la semaine.
Le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la Réserve Fédérale sera mercredi au centre des débats, et il en sera respectivement de même avec ceux de la Réserve Bancaire d'Australie et de la banque centrale du Royaume-Uni la veille et le même jour, à l'aube.
Le baromètre de l'activité manufacturière de la zone euro et l'indice Ifo du climat des affaires allemandes ne seront pas non plus à négliger.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 18 février
Les autorités australiennes dévoileront les chiffres des ventes de véhicules neufs, préfigurant l'état de la confiance des consommateurs.
La zone euro fera de même avec le solde de son compte courant.
Les spécialistes de l'immobilier britannique les imiteront avec l'inflation de prix des logements.
Les places américaines demeureront closes en raison du jour férié honorant le président.
Mardi 19 février
La Banque du Japon diffusera le procès-verbal de sa dernière prise de cap, fournissant son analyse en profondeur de la situation économique.
Son homologue australienne fera de même.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW ne sera pas en reste avec son indice crucial du moral économique allemand, reflétant la vigueur de l'éconoie nationale.
Le Canada divulguera le volume officiel de ses ventes en gros, signe avant-coureur des dépenses de consommation, ainsi que celui des achats de titres sécurisés de l'étranger.
La Nouvelle-Zélande dévoilera quand à elle dans la nuit son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Mercredi 20 février
Le Japon fournira le solde de son commerce extérieur établi par les autorités, faisant la différence entre les valeurs exportées et importées.
Leurs homologues d'Australie feront de même avec l'indice des salaires, ainsi que deux autres combinant des signaux économiques prévisionnels.
Graeme Wheeler, gouverneur de la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande, prendra la parole, et ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
Concernant la zone euro, l'Allemagne divulguera son évolution des prix à la production, et procèdera, de concert avec la France, à des émissions d'obligations décennales.
Dans le reste de l'Europe, le Royaume-Uni ne sera pas en reste, avec les variations du nombre de ses demandeurs d'emploi inscrits, et son taux de chômage, tandis que la Banque d'Angleterre publiera le compte-rendu détaillé son plus récent conseil de direction.
La Suisse sera aussi de la partie, avec le rapport du centre de recherches économiques ZEW sur les attentes économiques du pays.
Les autorités des Etats-Unis annonceront de leur côté le nombre des permis de construire qu'elles ont accordés, indice fiable des chantiers à venir, ainsi que celui du nombre de constructions entamées, sans oublier leurs informations sur les coûts de production, après quoi la Réserve Fédérale dévoilera le procès-verbal de la dernière orientation de sa politique monétaire.
Jeudi 21 février
La Suisse fournira l'état de sa balance commerciale, faisant la différence entre ses exportations et ses importations.
La zone euro fera de même avec les niveaux très attendus de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, qui seront complétés par les résulats individuels de l'Allemagne et de la France dans ces domaines, tandis que l'Espagne mettra aux enchères de bons du trésor à dix ans.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec le volume des emprunts du secteur public et une étude au sujet des commandes attendues par les industries.
Les Etats-Unis concluront de leur côté avec leur évolution des prix à la consommation, ainsi que leur décompte hebdomadaire des nouvelles inscriptions au chômage, tandis que leurs spécialistes de l'immobilier divulgueront les chiffres de ventes de logements d'occasion, en attendant l'importance de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie et l'inventaire des réserves pétrolières.
Vendredi 22 février
Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, comparaîtra devant le comité parlementaire de Camberra au sujet de la politique monétaire qu'elle a adoptée, et ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
En zone euro, l'institut Ifo pour la recherche économique diffusera une étude sur l'ambiance dans les affaires allemandes, préfigurant l'état de santé de l'économie.
Le Canada achèvera quand à lui la semaine avec son évolution des prix à la consommation et le volume de ses ventes au détail.