Investing.com - La semaine passée aura vu le dollar s'élever vers des sommets des 2 derniers mois face à ses principaux concurrents sur fond de phobie de la contagion de la zone euro par la crise de la dette souveraine et de tensions dans la péninsule coréenne, encourageant le repli sur un billet vert perçu comme une valeur refuge.
Ce dernier a en effet progressé sur l'euro pour la troisièe semaine d'affilée, alors que circulaient des rumeurs selon lesquelles le Portugal et l'Espagne seraient les prochains membres de la zone à nécessiter des secours. Les représentants européens ont déclaré que les bruits affirmant que le Portugal subisssait des pressions le poussant à appeler à l'aide et que l'Espagne avait estimé ne pas en avoir besoin étaient "absolument faux".
La monnaie américaine a aussi dominé le yen pour la quatrième semaine consécutive, un renversement de tendance spectaculaire en grande partie dû à la proximité de l'archipel nippon avec le conflit ravivé dans la péninsule coréenne. La partie nord a en effet fait subir mardi à une île occupée par les habitants du sud des tirs d'artillerie ayant tué 4 personnes, et averti vendredi les Etats-Unis que les exercices navals prévus par ces derniers dans le sud précipiteraient la région "au bord de la guerre".
La livre sterling est également tombée à son pire nivaeu en 2 mois face à la devise d'outre-Atlantique par crainte de l'exposition des banques britanniques aux dettes irlandaises, cette dernière s'approchant également de ses pics sur la même période par rapport au franc suisse.
L'aussie a quand à lui nettement dérapé par rapport à son cousin américain ce vendredi après que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, ait annoncé que le taux d'intérêt national était adapté à la "période à venir".
Les Etat-Unis dévoileront les chiffres d'ADP concernant les salaires non agricoles mercredi prochain, avant les résultats gouvernementaux de l'emploi hors agriculture prévus pour vendredi. Les autorités publieront également leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage.
Le pays fera également connaître les performances de la confiance des consommateurs, des ventes de logements en cours et de croissance des secteurs secondaire et tertiaire, tandis que le président de la réserve fédérale devrait prendre la parole au cours d'une apparition publique.
La Banque Centrale Européenne annoncera de son côté son taux d'intérêt directeur à venir et la Grande-Bretagne les chiffres officiels de sa croissance dans les secteurs de la manufacture et des services, ainsi que les informations issues d'experts à propos des prix des logements.
In the euro zone, the European Central Bank is to announce its benchmark interest rate while the U.K. is to release official data on growth in the services and manufacturing sectors as well as industry data on house prices.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 29 novembre
La Nouvelle-Zélande ouvrira le bal de la semaine avec les chiffres officiels de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois, de même que ceux reflétant la confiance dans les affaires, précurseur de santé économique, sans oublier le nombre des permis de construire accordés par le pays.
Le Japon dévoilera toute une série de résultats, notamment pour les ventes au détail, premier indicateur des dépenses des consommateurs, qui représentent la majeure partie de l'activité économique globale, ainsi que pour la production industrielle et manufacturière, le chômage et les dépenses des ménages, alors que Masaaki Shirakawa, gouverneur de la Banque du Japon, devrait prononcer un discours lors d'une réunion publique, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire dans l'avenir.
Glenn Stevens, son homologue de la Réserve Bancaire d'Australie fera de même à Melbourne.
La Banque d'Angleterre fera son rapport sur les prêts au public, signe fort de la confiance des consommateurs, ainsi que sur les accords hypothécaires. Le Canada dévoilera quand à lui l'état de son compte courant et de son inflation.
Mardi 30 novembre
Au Royaume-Uni, le groupe de recherches Gfk divulguera ses inforrmations portant sur la confiance des consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses.
L'Australie donnera le nombre de permis de construire qu'elle a accordés, précurseur de l'activité à venir dans le bâtiment, puis rendra publiques des études sur son compte courant, les crédits du secteur privé et la croissance de l'activité manufacturière, tandis que le Japon fera de même avec son revenu médian et ses départs de chantiers.
La Suisse publiera son indice UBS de la consommation, la zone euro l'imitera concernant les variations dans le chômage allemand ainsi que les résultats préliminaires concernant l'inflation des prix à la consommation et le taux de chômage de la région. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, s'exprimera face au parlement européen, ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
Les Etats-Unis publieront des informations de spécialistes concernant les prix de l'immobilier, indice important de leur santé économique, ainsi que la confiance de consommateurs, signe de leurs dépenses futures. Le pays donnera également la valeur de l'indice de croissance de l'activité anufacturière dans la région de Chicago, alors que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, participera à une conférence.
Le Canada dévoilera les résultats officiels de son produit intérieur brut, mesure la plus générale de son activité économique et premier signe vital de santé économique.
Mercredi premier décembre
L'Australie fera connaître l'état de son PIB au troisième trimestre, signe fort de croissance économique, puis ses chiffres concernant les prix des matières premières, jointe en cela par la Nouvelle-Zélande.
L'Allemagne donnera les chiffres officiels de ses ventes au détail, tandis que la zone euro fera de même avec les résultats définitifs de son activité manufacturière.
La Grande-Bretagne dévoilera les résultats de source gouvernementale de l'indice manufacturier des directeurs des achats, précurseur de production manufacturée future, ainsi que ceux issus d'experts portant sur les prix des logements.
La Suisse publiera des informations à propos de l'activité de ses manufactures, signe essentiel de la vigueur de son économie, puis le Japon fera de même avec une étude sur les dépenses de capitaux et sa masse monétaire.
Les Etats-Unis dévoileront un rapport mensuel très attendu sur les variations de l'emploi par ADP, précédant les informations gouvernementales de deux jours, puis le pays donnera les chiffres révisés de sa productivité non agricole, de son activité manufacturière, de ses dépenses de construction, de ses ventes de véhicules totales et l'inventaire de ses réserves de pétrole brut.
La Réserve Fédérale diffusera de son côté son Livre Beige, rassemblant les données étudiées par la banque centrale avant d'établir son taux d'intérêt.
Jeudi 2 décembre
l'Australie donnera les résultats officiels de ses ventes au détail et ceux de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois, puis ensuite les chiffres d'experts sur la croissance du secteur des services.
La Suisse fera quand à elle connaître ceux de son PIB au troisième trimestre, premier indicateur de croissance économique, ainsi qu'un rapport sur les ventes au détail, précurseur des dépenses des consommateurs.
La BCE annoncera son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse guettée avec impatience. La zone euro dévoilera l'état de son PIB au troisième trimestre après révision, ainsi qu'un rapport sur l'inflation des prix à la production.
Le Royaume-Uni divulguera les résultats de l'activité du secteur du bâtiment, signe avant-coureur de santé économique.
Les Etats-Unis feront de même avec leur nombre hebdomadaire des inscriptions au chômage, indice crucial de la vigueur de leurs économie. Le pays communiquera aussi les chiffres officiels concernant les ventes de logements et les réserves de gaz naturel.
Vendredi 3 décembre
Jean-Claude Trichet, président de la BCE, prononcera un discours lors d'un débat public, ses propos seront écoutés avec attention afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire dans l'avenir. La zone euro donnera les chiffres de ses ventes au détail et les informations définitives concernant la croissance du secteur des services.
La Suisse dévoilera les performances de son inflation des prix à la consommation, signe fort de sa croissance économique, tandis que la Grande-Bretagne fera de même avec celles de l'activité dans son secteur tertiaire.
Le Canada divulguera les informations cruciales des variations de son marché de l'emploi et son taux de chômage, permettant de jauger son état de santé économique.
Les Etats-Unis clôtureront la semaine avec leurs chiffres très attendus des variations dans l'emploi non agricole et un rapport sur leur propre taux de chômage, signes essentiels de la vigueur de leur économie, sans oublier des résultats des spécialistes concernant la croissance du secteur des services et d'autres, officiels, portant sur les commandes aux usines.
Ce dernier a en effet progressé sur l'euro pour la troisièe semaine d'affilée, alors que circulaient des rumeurs selon lesquelles le Portugal et l'Espagne seraient les prochains membres de la zone à nécessiter des secours. Les représentants européens ont déclaré que les bruits affirmant que le Portugal subisssait des pressions le poussant à appeler à l'aide et que l'Espagne avait estimé ne pas en avoir besoin étaient "absolument faux".
La monnaie américaine a aussi dominé le yen pour la quatrième semaine consécutive, un renversement de tendance spectaculaire en grande partie dû à la proximité de l'archipel nippon avec le conflit ravivé dans la péninsule coréenne. La partie nord a en effet fait subir mardi à une île occupée par les habitants du sud des tirs d'artillerie ayant tué 4 personnes, et averti vendredi les Etats-Unis que les exercices navals prévus par ces derniers dans le sud précipiteraient la région "au bord de la guerre".
La livre sterling est également tombée à son pire nivaeu en 2 mois face à la devise d'outre-Atlantique par crainte de l'exposition des banques britanniques aux dettes irlandaises, cette dernière s'approchant également de ses pics sur la même période par rapport au franc suisse.
L'aussie a quand à lui nettement dérapé par rapport à son cousin américain ce vendredi après que Glenn Stevens, gouverneur de la Réserve Bancaire d'Australie, ait annoncé que le taux d'intérêt national était adapté à la "période à venir".
Les Etat-Unis dévoileront les chiffres d'ADP concernant les salaires non agricoles mercredi prochain, avant les résultats gouvernementaux de l'emploi hors agriculture prévus pour vendredi. Les autorités publieront également leur rapport hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage.
Le pays fera également connaître les performances de la confiance des consommateurs, des ventes de logements en cours et de croissance des secteurs secondaire et tertiaire, tandis que le président de la réserve fédérale devrait prendre la parole au cours d'une apparition publique.
La Banque Centrale Européenne annoncera de son côté son taux d'intérêt directeur à venir et la Grande-Bretagne les chiffres officiels de sa croissance dans les secteurs de la manufacture et des services, ainsi que les informations issues d'experts à propos des prix des logements.
In the euro zone, the European Central Bank is to announce its benchmark interest rate while the U.K. is to release official data on growth in the services and manufacturing sectors as well as industry data on house prices.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 29 novembre
La Nouvelle-Zélande ouvrira le bal de la semaine avec les chiffres officiels de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois, de même que ceux reflétant la confiance dans les affaires, précurseur de santé économique, sans oublier le nombre des permis de construire accordés par le pays.
Le Japon dévoilera toute une série de résultats, notamment pour les ventes au détail, premier indicateur des dépenses des consommateurs, qui représentent la majeure partie de l'activité économique globale, ainsi que pour la production industrielle et manufacturière, le chômage et les dépenses des ménages, alors que Masaaki Shirakawa, gouverneur de la Banque du Japon, devrait prononcer un discours lors d'une réunion publique, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire dans l'avenir.
Glenn Stevens, son homologue de la Réserve Bancaire d'Australie fera de même à Melbourne.
La Banque d'Angleterre fera son rapport sur les prêts au public, signe fort de la confiance des consommateurs, ainsi que sur les accords hypothécaires. Le Canada dévoilera quand à lui l'état de son compte courant et de son inflation.
Mardi 30 novembre
Au Royaume-Uni, le groupe de recherches Gfk divulguera ses inforrmations portant sur la confiance des consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses.
L'Australie donnera le nombre de permis de construire qu'elle a accordés, précurseur de l'activité à venir dans le bâtiment, puis rendra publiques des études sur son compte courant, les crédits du secteur privé et la croissance de l'activité manufacturière, tandis que le Japon fera de même avec son revenu médian et ses départs de chantiers.
La Suisse publiera son indice UBS de la consommation, la zone euro l'imitera concernant les variations dans le chômage allemand ainsi que les résultats préliminaires concernant l'inflation des prix à la consommation et le taux de chômage de la région. Jean-Claude Trichet, président de la BCE, s'exprimera face au parlement européen, ses propos seront analysés en profondeur dans l'espoir d'en tirer des signes sur le futur de la politique monétaire.
Les Etats-Unis publieront des informations de spécialistes concernant les prix de l'immobilier, indice important de leur santé économique, ainsi que la confiance de consommateurs, signe de leurs dépenses futures. Le pays donnera également la valeur de l'indice de croissance de l'activité anufacturière dans la région de Chicago, alors que Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale, participera à une conférence.
Le Canada dévoilera les résultats officiels de son produit intérieur brut, mesure la plus générale de son activité économique et premier signe vital de santé économique.
Mercredi premier décembre
L'Australie fera connaître l'état de son PIB au troisième trimestre, signe fort de croissance économique, puis ses chiffres concernant les prix des matières premières, jointe en cela par la Nouvelle-Zélande.
L'Allemagne donnera les chiffres officiels de ses ventes au détail, tandis que la zone euro fera de même avec les résultats définitifs de son activité manufacturière.
La Grande-Bretagne dévoilera les résultats de source gouvernementale de l'indice manufacturier des directeurs des achats, précurseur de production manufacturée future, ainsi que ceux issus d'experts portant sur les prix des logements.
La Suisse publiera des informations à propos de l'activité de ses manufactures, signe essentiel de la vigueur de son économie, puis le Japon fera de même avec une étude sur les dépenses de capitaux et sa masse monétaire.
Les Etats-Unis dévoileront un rapport mensuel très attendu sur les variations de l'emploi par ADP, précédant les informations gouvernementales de deux jours, puis le pays donnera les chiffres révisés de sa productivité non agricole, de son activité manufacturière, de ses dépenses de construction, de ses ventes de véhicules totales et l'inventaire de ses réserves de pétrole brut.
La Réserve Fédérale diffusera de son côté son Livre Beige, rassemblant les données étudiées par la banque centrale avant d'établir son taux d'intérêt.
Jeudi 2 décembre
l'Australie donnera les résultats officiels de ses ventes au détail et ceux de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés au cours du mois, puis ensuite les chiffres d'experts sur la croissance du secteur des services.
La Suisse fera quand à elle connaître ceux de son PIB au troisième trimestre, premier indicateur de croissance économique, ainsi qu'un rapport sur les ventes au détail, précurseur des dépenses des consommateurs.
La BCE annoncera son taux d'intérêt directeur, puis tiendra une conférence de presse guettée avec impatience. La zone euro dévoilera l'état de son PIB au troisième trimestre après révision, ainsi qu'un rapport sur l'inflation des prix à la production.
Le Royaume-Uni divulguera les résultats de l'activité du secteur du bâtiment, signe avant-coureur de santé économique.
Les Etats-Unis feront de même avec leur nombre hebdomadaire des inscriptions au chômage, indice crucial de la vigueur de leurs économie. Le pays communiquera aussi les chiffres officiels concernant les ventes de logements et les réserves de gaz naturel.
Vendredi 3 décembre
Jean-Claude Trichet, président de la BCE, prononcera un discours lors d'un débat public, ses propos seront écoutés avec attention afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire dans l'avenir. La zone euro donnera les chiffres de ses ventes au détail et les informations définitives concernant la croissance du secteur des services.
La Suisse dévoilera les performances de son inflation des prix à la consommation, signe fort de sa croissance économique, tandis que la Grande-Bretagne fera de même avec celles de l'activité dans son secteur tertiaire.
Le Canada divulguera les informations cruciales des variations de son marché de l'emploi et son taux de chômage, permettant de jauger son état de santé économique.
Les Etats-Unis clôtureront la semaine avec leurs chiffres très attendus des variations dans l'emploi non agricole et un rapport sur leur propre taux de chômage, signes essentiels de la vigueur de leur économie, sans oublier des résultats des spécialistes concernant la croissance du secteur des services et d'autres, officiels, portant sur les commandes aux usines.