Investing.com - La semaine écoulée aura vu l'euro réaliser ses pires résultats hebdomadaires en quatre mois face au dollar U.S. après que Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, ait laissé entendre que celle-ci pourrait ne pas remonter ses taux le mois prochain, sur fond de rumeurs de sortie de la zone euro pour la Grèce.
La monnaie unique est en effet retombée de son pic des 17 derniers mois à 1.4939 datant de mercredi pour finir à 1.4318 à la clôture des marchés de vendredi, s'effondrant de 3.3% en cours de semaine.
Le magazine allemand Der Spiegel avait annoncé ce jour-là que les ministres des finances de la zone euro se réunissaient afin de discuter du cas de la Grèce, et notamment de la possibilité de son départ du bloc euro. Les démentis subséquents des représentants allemands et grecs n'ayant pu enrayer la chute de la devise européenne.
Ces deux jours de déclin avaient été amorcés jeudi par Jean-Claude Trichet, président de la BCE, renonçant à parler de "vigilance accrue" concernant la hausse des prix, ce qui aurait pu être l'indice d'une éventuelle remontée des taux pour juin, et déclarant plutôt que les risques inflationnistes seraient surveillés de "très près".
Le billet vert a pour sa part été ragaillardi par l'addition de 244 000 emplois à la masse salariale américaine en avril, le secteur privé enregistrant sa plus forte progression de l'emploi en cinq ans.
Une autre étude montrait toutefois que le taux de chômage des Etats-Unis était passé de 8.8 à 9% dans le même temps, constituant sa première remontée depuis novembre, où il avait culminé à 9.8%. Les spécialistes s'étaient pourtant attendus à le voir rester stable à 8.8% et à ne constater que 185 000 créations de postes.
La monnaie américaine en a profité pour rebondir devant le yen, après avoir touché le fond à 79.56 jeudi, son pire cours depuis le 18 mars, suite à l'intervention coordonnée de la Banque du Japon et des autres pays membres du G7 pour faire redescendre la devise nippone après le séisme, le tsunami et l'accident nucléaire ayant frappé le pays.
Les fortes ventes de matières premières de la semaine passée ont également malmené les dollars canadien, australien et néo-zélandais, fortement liés aux produits bruts, le second redescendant de son plafond post-flottaison historique à 1.1011 avant de limiter les dégâts mercredi sur fond d'attente de nouvelles hausse des taux de la part de la Réserve Bancaire.
Les investisseurs guetteront la semaine prochaine les chiffres des ventes au détail et de l'inflation des Etats-Unis, afin de juger de la force de la reprise économique de la première économie mondiale, tandis que la zone euro dévoilera vendredi l'évaluation préliminaire de son produit intérieur brut.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 9 mai
La Banque du Japon produira le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt, tandis que l'Australie dévoilera le nombre des offres d'emplois publiées dans le pays, indice important de santé du marché de l'emploi.
La zone euro fera de même avec un rapport sur la confiance des investisseurs, et l'Allemagne aussi avec l'état officiel de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
Le gouvernement du Canada annoncera son nombre des départs de chantiers destinés au logement, signe avant-coureur de vigueur de l'économie.
Mardi 10 mai
La Suisse présentera les chiffres officiels de son inflation des prix au détail, qui représentent la majeure partie de l'inflation totale, ainsi qu'une étude du gouvernement sur le moral des consommateurs, précurseur de leurs dépenses.
La Grande-Bretagne fera de même avec des informations sur les ventes au détail et les prix de l'immobilier émanant des acteurs des secteurs concernés, et indices cruciaux de santé économique.
Les autorités de l'Australie dévoileront l'état du commerce extérieur national, et produiront un article sur la confiance dans les affaires, puis la trésorerie nationale annoncera son budget annuel détaillé, puis la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande divulguera son rapport sur la stabilité financière.
Les Etats-Unis communiqueront enfin leurs résultats définitifs concernant les prix à l'importation, l'optimisme économique et les stocks des vendeurs en gros.
Mercredi 11 mai
Le Royaume-Uni fera connaître l'état officiel de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, tandis que Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, tiendra une conférence de presse à propos du rapport de celle-ci sur l'inflation, contenant son inflation et sa croissance prévues pour les deux années à venir.
Le Canada et les Etats-Unis dévoileront eux aussi les chiffres de leur commerce extérieur, ces derniers divulguant par ailleurs le volume de leurs réserves de pétrole brut et l'équilibre du budget fédéral.
Jeudi 12 mai
Le rapport américain sur les nouvelles inscriptions au chômage du pays sera diffusé, de même que les chiffres officiels de l'inflation des prix à la production, présage de celle au détail, sans oublier le volume mesuré par les autorités des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, témoignera pour sa part devant le comité bancaire sénatorial à Washington.
La zone euro produira ses informations définitives sur la production industrielle, et le France un rapport sur son inflation des prix au détail, tandis que la BCE publiera son bulletin mensuel, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état actuel et futur de l'économie.
En Grande-Bretagne, l'institut national pour la recherche économique et sociale donnera son estimation mensuelle du produit intérieur brut, tentant de devancer les résultats trimestriels du gouvernement, lequel donnera ses informations portant sur la production manufacturière, indicateur important de santé économique.
L'Australie fera de même avec l'évolution du marché de l'emploi officiellement mesurée et le taux de chômage national, signe crucial de vigueur de l'économie, tandis que le Canada annoncera les variations subies par les prix de ses logements neufs.
Le Japon dévoilera enfin l'estimation préalable de ses commandes de machines-outils et un sondage émanant de ses autorités sur le moral des observateurs économiques, surveillant les dépenses des consommateurs.
Vendredi 13 mai
La zone euro fera connaître les résultats prélimminaires de son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, tandis que Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, prendra la parole lors d'une conférence se déroulant à Madrid, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
La Suisse annoncera son inflation officielle des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Les autorités des Etats-Unis achèveront la semaine avec leur inflation des prix à la consommation, tandis que l'université du Michigan donnera ses évaluations préalables du moral des consommateurs et de l'inflation attendue.
La monnaie unique est en effet retombée de son pic des 17 derniers mois à 1.4939 datant de mercredi pour finir à 1.4318 à la clôture des marchés de vendredi, s'effondrant de 3.3% en cours de semaine.
Le magazine allemand Der Spiegel avait annoncé ce jour-là que les ministres des finances de la zone euro se réunissaient afin de discuter du cas de la Grèce, et notamment de la possibilité de son départ du bloc euro. Les démentis subséquents des représentants allemands et grecs n'ayant pu enrayer la chute de la devise européenne.
Ces deux jours de déclin avaient été amorcés jeudi par Jean-Claude Trichet, président de la BCE, renonçant à parler de "vigilance accrue" concernant la hausse des prix, ce qui aurait pu être l'indice d'une éventuelle remontée des taux pour juin, et déclarant plutôt que les risques inflationnistes seraient surveillés de "très près".
Le billet vert a pour sa part été ragaillardi par l'addition de 244 000 emplois à la masse salariale américaine en avril, le secteur privé enregistrant sa plus forte progression de l'emploi en cinq ans.
Une autre étude montrait toutefois que le taux de chômage des Etats-Unis était passé de 8.8 à 9% dans le même temps, constituant sa première remontée depuis novembre, où il avait culminé à 9.8%. Les spécialistes s'étaient pourtant attendus à le voir rester stable à 8.8% et à ne constater que 185 000 créations de postes.
La monnaie américaine en a profité pour rebondir devant le yen, après avoir touché le fond à 79.56 jeudi, son pire cours depuis le 18 mars, suite à l'intervention coordonnée de la Banque du Japon et des autres pays membres du G7 pour faire redescendre la devise nippone après le séisme, le tsunami et l'accident nucléaire ayant frappé le pays.
Les fortes ventes de matières premières de la semaine passée ont également malmené les dollars canadien, australien et néo-zélandais, fortement liés aux produits bruts, le second redescendant de son plafond post-flottaison historique à 1.1011 avant de limiter les dégâts mercredi sur fond d'attente de nouvelles hausse des taux de la part de la Réserve Bancaire.
Les investisseurs guetteront la semaine prochaine les chiffres des ventes au détail et de l'inflation des Etats-Unis, afin de juger de la force de la reprise économique de la première économie mondiale, tandis que la zone euro dévoilera vendredi l'évaluation préliminaire de son produit intérieur brut.
En prévision de la semaine à venir, Investing.com a rassemblé pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés.
Lundi 9 mai
La Banque du Japon produira le compte-rendu détaillé de la plus récente réunion de son comité d'orientation de la politique monétaire, fournissant une analyse en profondeur des facteurs économiques ayant influencé la détermination de ses taux d'intérêt, tandis que l'Australie dévoilera le nombre des offres d'emplois publiées dans le pays, indice important de santé du marché de l'emploi.
La zone euro fera de même avec un rapport sur la confiance des investisseurs, et l'Allemagne aussi avec l'état officiel de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés.
Le gouvernement du Canada annoncera son nombre des départs de chantiers destinés au logement, signe avant-coureur de vigueur de l'économie.
Mardi 10 mai
La Suisse présentera les chiffres officiels de son inflation des prix au détail, qui représentent la majeure partie de l'inflation totale, ainsi qu'une étude du gouvernement sur le moral des consommateurs, précurseur de leurs dépenses.
La Grande-Bretagne fera de même avec des informations sur les ventes au détail et les prix de l'immobilier émanant des acteurs des secteurs concernés, et indices cruciaux de santé économique.
Les autorités de l'Australie dévoileront l'état du commerce extérieur national, et produiront un article sur la confiance dans les affaires, puis la trésorerie nationale annoncera son budget annuel détaillé, puis la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande divulguera son rapport sur la stabilité financière.
Les Etats-Unis communiqueront enfin leurs résultats définitifs concernant les prix à l'importation, l'optimisme économique et les stocks des vendeurs en gros.
Mercredi 11 mai
Le Royaume-Uni fera connaître l'état officiel de sa balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens ou services exportés et importés, tandis que Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, tiendra une conférence de presse à propos du rapport de celle-ci sur l'inflation, contenant son inflation et sa croissance prévues pour les deux années à venir.
Le Canada et les Etats-Unis dévoileront eux aussi les chiffres de leur commerce extérieur, ces derniers divulguant par ailleurs le volume de leurs réserves de pétrole brut et l'équilibre du budget fédéral.
Jeudi 12 mai
Le rapport américain sur les nouvelles inscriptions au chômage du pays sera diffusé, de même que les chiffres officiels de l'inflation des prix à la production, présage de celle au détail, sans oublier le volume mesuré par les autorités des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, qui représentent la majeure partie de l'activité économique totale.
Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, témoignera pour sa part devant le comité bancaire sénatorial à Washington.
La zone euro produira ses informations définitives sur la production industrielle, et le France un rapport sur son inflation des prix au détail, tandis que la BCE publiera son bulletin mensuel, donnant le point de vue adopté par la banque sur l'état actuel et futur de l'économie.
En Grande-Bretagne, l'institut national pour la recherche économique et sociale donnera son estimation mensuelle du produit intérieur brut, tentant de devancer les résultats trimestriels du gouvernement, lequel donnera ses informations portant sur la production manufacturière, indicateur important de santé économique.
L'Australie fera de même avec l'évolution du marché de l'emploi officiellement mesurée et le taux de chômage national, signe crucial de vigueur de l'économie, tandis que le Canada annoncera les variations subies par les prix de ses logements neufs.
Le Japon dévoilera enfin l'estimation préalable de ses commandes de machines-outils et un sondage émanant de ses autorités sur le moral des observateurs économiques, surveillant les dépenses des consommateurs.
Vendredi 13 mai
La zone euro fera connaître les résultats prélimminaires de son produit intérieur brut, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci, tandis que Jean-Claude Trichet, président de la Banque Centrale Européenne, prendra la parole lors d'une conférence se déroulant à Madrid, ses propos seront décortiqués en détail afin de tenter d'y glaner des indices sur la direction que prendra la politique monétaire à l'avenir.
La Suisse annoncera son inflation officielle des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Les autorités des Etats-Unis achèveront la semaine avec leur inflation des prix à la consommation, tandis que l'université du Michigan donnera ses évaluations préalables du moral des consommateurs et de l'inflation attendue.