Investing.com - Le dollar U.S. a terminé la semaine sans avoir beaucoup évolué face à la monnaie unique, mais se trouvait cependant en berne contre la valeur sûre du yen, les investisseurs guettant les résultats des élections dominicales en Grèce, qui pourraient en déterminer le futur au sein ou non de la zone euro.
Ce dernier demeurait soutenu par l'espoir de la mise en place par les banques centrales du monde de mesures destinées à calmer l'ébullition des marchés en cas de victoire des partis opposés au plan de rigueur.
La Banque Centrale Européenne a déclaré vendredi qu'elle continuerait de fournir des liquidités aux banques qui en auraient besoin, au lendemain de l'annonce par la Banque d'Angleterre de la mise en place d'un fonds destiné à consolider le système bancaire britannique.
Les coûts des emprunts décennaux espagnols avaient pour leur part bondi jeudi vers leur plus haut niveau depuis l'introduction de la devise européenne, après que l'agence Moody's en ait rabattu la notation de trois crans pour l'amener juste au-dessus de celle des actifs indésirables, invoquant le fardeau de la dette et l'affaiblissement de l'économie du pays.
Cette poussée est survenue malgré les efforts visant à isoler Madrid des effets de la crise de la dette souveraine en lui fournissant 100 milliards d'euros d'aides au renflouement des banques nationales.
Les taux sont toutefois redescendus le lendemain à 6.87%, mais demeuraient toutefois dangereusement proches du seuil critique des 7% ayant entraîné les programmes de sauvetage de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal.
La devise nippone demeurait populaire aprèss que la Banque du Japon ait décidé de ne pas prolonger ni renforcer ses mesures d'assouplissement monétaires lors de sa réunino de ce jour-là.
Le billet vert se trouvait tiré vers le bas par l'attente grandissante de mesures stimulatrices supplémentaires de la part de la Réserve Fédérale lors de sa réunion de la semaine prochaine, au vu de la récente série de résultats économiques décevants.
Une étude avait alors montré que le moral des consommateurs américains avait plongé en juin à son plus bas niveau des six mois écoulés, alimentant l'angoisse d'une perte de vitesse de l'économie, tandis que d'autres signalaient que l'indice de l'activité manufacturière de la région de New York avait nettement plongé dans le même temps, et que la production manufacturée avait régressé en mai pour la seconde fois en trois mois.
La livre sterling s'est retrouvée à ce moment en bonne posture devant l'étalon américain et l'euro, encouragée par l'initiative de la banque centrale du Royaume-Uni destinée à protéger l'économie du pays des effets du problème du surendettement régional.
Le dollar néo-zélandais a quand à lui conclu aux abords d'un pic de cinq semaines par rapport à une monnaie américains largement affaiblie, après que la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande ait maintenu son taux d'intérêt à 2.5%.
L'humeur de la semaine prochaine sera plus que probablement suspendue au verdict des urnes grecques d'aujourd'hui, tandis que le sommet du groupe des 20 pays les plus développés de lundi pourrait entraîner de nouvelles avancées dans la lutte contre la crise de la zone euro.
Les résultats de la réunion de la Réserve Fédérale de mercredi seront également déterminants, sans oublier les chiffres de l'inflation et des ventes au détail britanniques, sur fond de rumeurs d'injections de capitaux de la part de la Banque d'Angleterre.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 18 juin
Des spécialistes néo-zélandais dévoileront leur baromètre de l'humeur des consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses, et l'Australie fera de même avec le volume des ventes de véhicules à moteur neufs, reflétant la confiance de ménages.
Les experts en immobilier britanniques ne seront pas en reste avec l'évolution des coûts des logements, signe crucial de la vigueur du secteur.
Les autorités canadiennes concluront la journée avec leurs chiffres concernant les achats étrangers de titres sécurisés, tandis que les dirigeants du G20 entameront deux jours de réunion à Mexico.
Mardi 19 juin
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu de sa réunion d'orientation de juin.
Les autorités du Royaume-Uni feront de même avec l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, suivie d'un rapport sur la confiance des particuliers.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW ne sera pas en reste avec des études sur le moral économique de l'Allemagne et de la région dans son entier.
Le gouvernement du Canada annoncera le volume des ventes en gros, préfigurant les dépenses des consommateurs, tandis que celui des Etats-Unis fera connaître le nombre des permis de construire accordés et des chantiers entamés, donnant le pouls du domaine du bâtiment.
Les chefs d'état du G20 tiendront une seconde journée de pourparlers à Mexico.
Mercredi 20 juin
La Nouvelle-Zélande dévoilera le solde officiel de son compte courant, tandis que l'Australie l'imitera avec l'indice prévisionnel du Conference Board, suivi de celui du Melbourne Institute.
La Banque du Japon publiera le procès-verbal de sa réunion d'orientation de juin, alors que le gouvernement du pays divulguera l'état de la balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens exportés et importés.
En zone euro, l'Allemagne révèlera son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec son évolution du nombre des demandeurs d'emploi et son taux de chômage, après quoi la Banque d'Angleterre diffusera le compte-rendu de son conseil du mois.
La Suisse verra quand à elle le centre de recherches économiques ZEW fournir son rapport sur les attentes économiques, indice crucial de vigueur de l'économie.
La Réserve Fédérale conclura la journée avec l'annonce de son taux d'intérêt, suivi de son communiqué sur la question et de ses prévisions économiques, après quoi son président Ben Bernanke tiendra une conférence de presse afin de discuter de la décision qu'elle aura prise, et que le gouvernement publiera son inventaire des réserves pétrolières.
Jeudi 21 juin
La Nouvelle-Zélande dévoilera son produit intérieur brut du quatrième trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera de même avec les évaluations préliminaires de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, imitée par l'Allemagne et la France, tandis que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, prendra la parole sous les feux de l'actualité.
Dans le reste de l'Europe, les autorités suisses annonceront le solde de la balance commerciale et le niveau de la production industrielle.
Leurs homologues britanniques ne seront pas en reste, avec leurs informations sur le volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, alors que des spécialistes révèleront celui des commandes industrielles attendues.
Le Canada fera lui aussi connaître le volume de ses ventes auprès des particuliers.
Le gouvernement américain annoncera le nombre des nouvelles inscriptions au chômage, suivi de l'estimation préalable de l'activité manufacturière et d'un rapport des experts en immobilier portant sur les ventes de logements, sans oublier l'état de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
Vendredi 22 juin
Le bloc euro verra la publication d'un rapport de l'institut Ifo pour la recherche économique sur le moral des entreprises allemandes, signe vital de santé économique, alors que les ministres des finances de l'Union Européenne devraient procéder à des négociations à Bruxelles.
Le Canada conclura la semaine avec l'évolution de ses prix à la consommation.
Ce dernier demeurait soutenu par l'espoir de la mise en place par les banques centrales du monde de mesures destinées à calmer l'ébullition des marchés en cas de victoire des partis opposés au plan de rigueur.
La Banque Centrale Européenne a déclaré vendredi qu'elle continuerait de fournir des liquidités aux banques qui en auraient besoin, au lendemain de l'annonce par la Banque d'Angleterre de la mise en place d'un fonds destiné à consolider le système bancaire britannique.
Les coûts des emprunts décennaux espagnols avaient pour leur part bondi jeudi vers leur plus haut niveau depuis l'introduction de la devise européenne, après que l'agence Moody's en ait rabattu la notation de trois crans pour l'amener juste au-dessus de celle des actifs indésirables, invoquant le fardeau de la dette et l'affaiblissement de l'économie du pays.
Cette poussée est survenue malgré les efforts visant à isoler Madrid des effets de la crise de la dette souveraine en lui fournissant 100 milliards d'euros d'aides au renflouement des banques nationales.
Les taux sont toutefois redescendus le lendemain à 6.87%, mais demeuraient toutefois dangereusement proches du seuil critique des 7% ayant entraîné les programmes de sauvetage de la Grèce, de l'Irlande et du Portugal.
La devise nippone demeurait populaire aprèss que la Banque du Japon ait décidé de ne pas prolonger ni renforcer ses mesures d'assouplissement monétaires lors de sa réunino de ce jour-là.
Le billet vert se trouvait tiré vers le bas par l'attente grandissante de mesures stimulatrices supplémentaires de la part de la Réserve Fédérale lors de sa réunion de la semaine prochaine, au vu de la récente série de résultats économiques décevants.
Une étude avait alors montré que le moral des consommateurs américains avait plongé en juin à son plus bas niveau des six mois écoulés, alimentant l'angoisse d'une perte de vitesse de l'économie, tandis que d'autres signalaient que l'indice de l'activité manufacturière de la région de New York avait nettement plongé dans le même temps, et que la production manufacturée avait régressé en mai pour la seconde fois en trois mois.
La livre sterling s'est retrouvée à ce moment en bonne posture devant l'étalon américain et l'euro, encouragée par l'initiative de la banque centrale du Royaume-Uni destinée à protéger l'économie du pays des effets du problème du surendettement régional.
Le dollar néo-zélandais a quand à lui conclu aux abords d'un pic de cinq semaines par rapport à une monnaie américains largement affaiblie, après que la Réserve Bancaire de Nouvelle-Zélande ait maintenu son taux d'intérêt à 2.5%.
L'humeur de la semaine prochaine sera plus que probablement suspendue au verdict des urnes grecques d'aujourd'hui, tandis que le sommet du groupe des 20 pays les plus développés de lundi pourrait entraîner de nouvelles avancées dans la lutte contre la crise de la zone euro.
Les résultats de la réunion de la Réserve Fédérale de mercredi seront également déterminants, sans oublier les chiffres de l'inflation et des ventes au détail britanniques, sur fond de rumeurs d'injections de capitaux de la part de la Banque d'Angleterre.
Investing.com a établi pour vous le calendrier de ces évènements ainsi que d'autres également susceptibles d'influencer les marchés au cours de la semaine à venir.
Lundi 18 juin
Des spécialistes néo-zélandais dévoileront leur baromètre de l'humeur des consommateurs, signe avant-coureur de leurs dépenses, et l'Australie fera de même avec le volume des ventes de véhicules à moteur neufs, reflétant la confiance de ménages.
Les experts en immobilier britanniques ne seront pas en reste avec l'évolution des coûts des logements, signe crucial de la vigueur du secteur.
Les autorités canadiennes concluront la journée avec leurs chiffres concernant les achats étrangers de titres sécurisés, tandis que les dirigeants du G20 entameront deux jours de réunion à Mexico.
Mardi 19 juin
La Réserve Bancaire d'Australie publiera le compte-rendu de sa réunion d'orientation de juin.
Les autorités du Royaume-Uni feront de même avec l'évolution des prix à la consommation, qui représente la plus grande part de l'inflation totale, suivie d'un rapport sur la confiance des particuliers.
En zone euro, le centre de recherches économiques ZEW ne sera pas en reste avec des études sur le moral économique de l'Allemagne et de la région dans son entier.
Le gouvernement du Canada annoncera le volume des ventes en gros, préfigurant les dépenses des consommateurs, tandis que celui des Etats-Unis fera connaître le nombre des permis de construire accordés et des chantiers entamés, donnant le pouls du domaine du bâtiment.
Les chefs d'état du G20 tiendront une seconde journée de pourparlers à Mexico.
Mercredi 20 juin
La Nouvelle-Zélande dévoilera le solde officiel de son compte courant, tandis que l'Australie l'imitera avec l'indice prévisionnel du Conference Board, suivi de celui du Melbourne Institute.
La Banque du Japon publiera le procès-verbal de sa réunion d'orientation de juin, alors que le gouvernement du pays divulguera l'état de la balance commerciale, faisant la différence entre les valeurs des biens exportés et importés.
En zone euro, l'Allemagne révèlera son inflation des prix à la production, signe avant-coureur de celle au détail.
Le Royaume-Uni ne sera pas en reste avec son évolution du nombre des demandeurs d'emploi et son taux de chômage, après quoi la Banque d'Angleterre diffusera le compte-rendu de son conseil du mois.
La Suisse verra quand à elle le centre de recherches économiques ZEW fournir son rapport sur les attentes économiques, indice crucial de vigueur de l'économie.
La Réserve Fédérale conclura la journée avec l'annonce de son taux d'intérêt, suivi de son communiqué sur la question et de ses prévisions économiques, après quoi son président Ben Bernanke tiendra une conférence de presse afin de discuter de la décision qu'elle aura prise, et que le gouvernement publiera son inventaire des réserves pétrolières.
Jeudi 21 juin
La Nouvelle-Zélande dévoilera son produit intérieur brut du quatrième trimestre, la mesure la plus générale de l'activité économique et plus important des signes de vigueur de celle-ci.
La zone euro fera de même avec les évaluations préliminaires de l'activité de ses secteurs secondaire et tertiaire, imitée par l'Allemagne et la France, tandis que Mario Draghi, président de la Banque Centrale Européenne, prendra la parole sous les feux de l'actualité.
Dans le reste de l'Europe, les autorités suisses annonceront le solde de la balance commerciale et le niveau de la production industrielle.
Leurs homologues britanniques ne seront pas en reste, avec leurs informations sur le volume des ventes au détail, premier signe des dépenses de consommation, alors que des spécialistes révèleront celui des commandes industrielles attendues.
Le Canada fera lui aussi connaître le volume de ses ventes auprès des particuliers.
Le gouvernement américain annoncera le nombre des nouvelles inscriptions au chômage, suivi de l'estimation préalable de l'activité manufacturière et d'un rapport des experts en immobilier portant sur les ventes de logements, sans oublier l'état de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie.
Vendredi 22 juin
Le bloc euro verra la publication d'un rapport de l'institut Ifo pour la recherche économique sur le moral des entreprises allemandes, signe vital de santé économique, alors que les ministres des finances de l'Union Européenne devraient procéder à des négociations à Bruxelles.
Le Canada conclura la semaine avec l'évolution de ses prix à la consommation.