Investing.com - Les options sur l'or étaient à la peine ce mercredi, la peur grandissante causée par les incertitudes politiques grecques stimulant le dollar U.S. tandis qu'une vague de ventes techniques contribuait à les tirer vers le bas.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 590.85 USD de l'once en début de séance européenne, cédant 0.85%.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 587.45 USD, leur pire cours depuis le 3 janvier, avec une glissade de 1.15%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 572.65 USD, leur plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1 642.95, leur plafond du 7 mai.
Les observateurs surveillent toujours l'évolution de la situation grecque, le pays, criblé de dettes, ne réussissant toujours pas à former un gouvernement de coalition après les élections de la fin de semaine dernière.
Les rumeurs de rejet par les nouvelles autorités du programme de sauvetage ont enflé après qu'Alexis Tsipras, chef du parti de gauche Syriza chargé de dégager une majorité, ait déclaré hier que le plan d'aides financières à Athènes était nul et non avenu, appelant à un moratoire sur les paiements de la dette nationale.
Les incertitudes politiques alimentaient l'angoisse que la Grèce n'ait pas d'autorités en place à temps pour l'attribution le mois prochain de sa prochaine tranche d'aides internationales, de nouvelles élections semblant être de plus en plus probables, faisant courir des bruits évoquant les possibilités d'un défaut de paiement potentiel et d'une sortie de la zone euro.
Les acteurs des marchés gardaient d'autre part la France à l'oeil, François Hollande, le président nouvellement élu, étant favorable à une méthode de lutte contre la crise davantage centrée sur la croissance, ce qui pourrait créer des tensions avec l'Allemagne, pour laquelle l'austérité fiscale demeure la priorité.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ayant plutôt nui.
Le premier s'est en effet retrouvé proche d'un creux des trois derniers mois face au second, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, progressait de 0.2% de son côté pour se situer à 80.1, son meilleur niveau depuis le 16 avril.
La pression sur les prix s'est accentuée suite au passage sous des niveaux de support technique cruciaux, déclenchant des ordres de vente supplémentaires et des signaux graphiques dénotant une tendance baissière.
Les opérateurs techniques estiment que le prochain seuil de soutien pour le métal précieux se situera à 1 580 USD, ayant passé celui des 1 620 USD, qui était le plus bas niveau rencontré par ses évolutions depuis avril, la plongée sous la valeur psychologique cruciale des 1 600 USD précipitant sa chute.
Certains rappelaient que les fortes pertes enregistrées par les actions et les matières premières avaient probablement encouragé les liquidations aurifères, les investisseurs se trouvant forcés de le vendre afin de compenser leurs pertes subies ailleurs.
La banque Crédit Suisse a déclaré dans un rapport récemment publié que la descente devrait se poursuivre si ces derniers devaient commencer à compenser les produits bruts et les parts de sociétés qu'ils détiennent dans la crainte d'une aggravation de la position financière de l'Europe.
Elle a précisé: "Comme nous l'avons vu un fin d'année dernière, l'or sert de garde-fou contre toutes sortes de crises, mais pas contre le manque de capitaux, quand il faut liquider des actifs afin de libérer les liquidités indispensables, entraînant un regain de ses ventes."
Les cours s'étaient effondrés de 18% en octobre 2008, le chaos sur les marchés financiers planétaires ayant entraîné l'écroulement des marchés boursiers et des matières premières dans le monde entier, entraînant au cours des deux mois ayant suivi un rebond de 23%.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs fondu de 1.3% pour glisser à 29.75 USD de l'once, leur score le plus faible depuis le 10 janvier, et celles sur le cuivre à échéance identique ont trébuché de 0.15% pour se retrouver à 3.671 USD la livre dans le même temps.
Sur la section Comex de la bourse aux matières premières de New York, les contrats sur l'or à échéance pour juin se sont échangés à 1 590.85 USD de l'once en début de séance européenne, cédant 0.85%.
Ils avaient précédement touché le fond à 1 587.45 USD, leur pire cours depuis le 3 janvier, avec une glissade de 1.15%.
Ils avaient des chances de trouver du soutien à 1 572.65 USD, leur plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à court terme à 1 642.95, leur plafond du 7 mai.
Les observateurs surveillent toujours l'évolution de la situation grecque, le pays, criblé de dettes, ne réussissant toujours pas à former un gouvernement de coalition après les élections de la fin de semaine dernière.
Les rumeurs de rejet par les nouvelles autorités du programme de sauvetage ont enflé après qu'Alexis Tsipras, chef du parti de gauche Syriza chargé de dégager une majorité, ait déclaré hier que le plan d'aides financières à Athènes était nul et non avenu, appelant à un moratoire sur les paiements de la dette nationale.
Les incertitudes politiques alimentaient l'angoisse que la Grèce n'ait pas d'autorités en place à temps pour l'attribution le mois prochain de sa prochaine tranche d'aides internationales, de nouvelles élections semblant être de plus en plus probables, faisant courir des bruits évoquant les possibilités d'un défaut de paiement potentiel et d'une sortie de la zone euro.
Les acteurs des marchés gardaient d'autre part la France à l'oeil, François Hollande, le président nouvellement élu, étant favorable à une méthode de lutte contre la crise davantage centrée sur la croissance, ce qui pourrait créer des tensions avec l'Allemagne, pour laquelle l'austérité fiscale demeure la priorité.
Bien que les périodes d'incertitudes économiques stimulent généralement l'attrait de l'or en tant que valeur sûre, la crise de la dette de la zone euro n'a guère eu d'effet positiff sur lui au cours des derniers mois.
L'affaiblissement de l'euro et la vigueur de la monnaie des Etats-Unis lui ayant plutôt nui.
Le premier s'est en effet retrouvé proche d'un creux des trois derniers mois face au second, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, progressait de 0.2% de son côté pour se situer à 80.1, son meilleur niveau depuis le 16 avril.
La pression sur les prix s'est accentuée suite au passage sous des niveaux de support technique cruciaux, déclenchant des ordres de vente supplémentaires et des signaux graphiques dénotant une tendance baissière.
Les opérateurs techniques estiment que le prochain seuil de soutien pour le métal précieux se situera à 1 580 USD, ayant passé celui des 1 620 USD, qui était le plus bas niveau rencontré par ses évolutions depuis avril, la plongée sous la valeur psychologique cruciale des 1 600 USD précipitant sa chute.
Certains rappelaient que les fortes pertes enregistrées par les actions et les matières premières avaient probablement encouragé les liquidations aurifères, les investisseurs se trouvant forcés de le vendre afin de compenser leurs pertes subies ailleurs.
La banque Crédit Suisse a déclaré dans un rapport récemment publié que la descente devrait se poursuivre si ces derniers devaient commencer à compenser les produits bruts et les parts de sociétés qu'ils détiennent dans la crainte d'une aggravation de la position financière de l'Europe.
Elle a précisé: "Comme nous l'avons vu un fin d'année dernière, l'or sert de garde-fou contre toutes sortes de crises, mais pas contre le manque de capitaux, quand il faut liquider des actifs afin de libérer les liquidités indispensables, entraînant un regain de ses ventes."
Les cours s'étaient effondrés de 18% en octobre 2008, le chaos sur les marchés financiers planétaires ayant entraîné l'écroulement des marchés boursiers et des matières premières dans le monde entier, entraînant au cours des deux mois ayant suivi un rebond de 23%.
Les futures sur l'argent pour juillet ont par ailleurs fondu de 1.3% pour glisser à 29.75 USD de l'once, leur score le plus faible depuis le 10 janvier, et celles sur le cuivre à échéance identique ont trébuché de 0.15% pour se retrouver à 3.671 USD la livre dans le même temps.