Investing.com - Les options sur le brut ont bondi vers un pic des neuf derniers mois ce lundi, après que l'Iran ait annoncé avoir mcessé ses exportations vers le Royaume-Uni et la France, tout en bénéficiant de l'assouplissement de la politique monétaire de la banque centrale chinoise et de l'espoir d'un accord imminent pour secourir la Grèce.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mars se sont échangés à 104.7 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 1.15%.
Leur expiration surviendra à la fin des échanges du mardi 21 février.
Ceux pour avril ont connu une activité plus intense, s'élevant à 105.12 USD dans le même temps, s'élevant de 1.47% dans le même temps, le niveau le plus élevé depuis le 5 mai 2011.
Les prix ont connu un coup de fouet après que le ministère du pétrole iranien ait déclaré hier avoir interrompu ses ventes de brut aux compagnies britanniques et françaises, suite à l'envenimement de la controverse concernant son programme nucléaire.
Cette manoeuvre survient en réponse au durcissement des sanctions subies par la républlique islamique, les membres de l'Union Européenne s'étant mis d'accord fin janvier pour cesser d'importer l'or noir iranien à partir du premier juillet.
Le quotidien Financial Times avait auparavant fait savoir que le pays cherchait de nouveaux acheteurs, espérant, d'après "deux cadres bien informés des négociations", diriger 50 000 barils quotidiens de plus vers les raffineries de Chine et d'Inde.
L'augmentation de ses tensions avec Israël demeurait au centre des débats, sur fond d'angoisse qu'une escalade des hostilités entre eux ne déclenche des conflits dans la région et ne fasse s'envoler les prix.
Sa place en tant que troisième exportateur mondial après l'Arabie Saoudite et la Russie reste toujours solide, la menace d'une perturbation majeure des approvisionnements qui en dépendent ayant contribué à tirer les cours vers le haut ces dernières semaines.
Le mouvement ascendant a encore été renforcé par l'annonce de fin de semaine par la Banque Populaire de Chine de la réduction du taux des réserves bancaires exigées des banques commerciales de 21 vers 20.5%, celles-ci connaissant donc leur seconde baisse en près de trois mois.
Il était espéré que cette manoeuvre libère jusqu'à 400 milliards de CNY, destinés à augmenter la capacité de prêt et raviver la croissance de la seconde économie mondiale.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis et est la locomotive du renforcement de la demande mondiale.
Les acteurs de marchés attendaient aussi avec impatience des nouvelles concernant le second plan de sauvetage très attendu de la Grèce.
Les investisseurs ont beau s'attendre à ce que les ministres des finances de la zone euro accordent à la Grèce les 130 milliards d'euros de bouée de sauvetage lors de leur réunion à Bruxelles devant avoir lieu dans la journée, les négociations de ce type n'en ont pas moins déjà capoté auparavant.
Sans celle-ci, le pays risque de se retrouver en défaut de paiement lorsque 14.5 milliards d'euros de ses obligations arriveront à échéance le 20 mars.
L'évolution de la situation européenne a dominé ces derniers mois la tonalité des échanges sur le marché pétrolier, les cours suivant de près l'humeur des investisseurs concernant la crise de la dette régionale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour avril ont gagné 1% pour grimper à 120.78 USD du baril dans le même temps, leur meilleur niveau en neuf mois, soit 15.66 USD de mieux que leurs homologues américaines.
JP Morgan, une des banques d'affaires les plus en vue de Wall Street, a revu à la hausse de 5% ses prévisions pour le cours Brent moyen 2012 our l'amener à 118 USD, invoquant les risques pesant sur les approvisionnements et l'augmentation de la croissance économique.
Elle a par ailleurs fait de même pour 2013, remontant sa prédiction de 212 à 125 USD.
Les transactions à la corbeille NYMEX n'auront pas lieu aujourd'hui, en raison du jour férié célébrant les présidents.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour mars se sont échangés à 104.7 USD le baril en première partie de séance européenne, gagnant 1.15%.
Leur expiration surviendra à la fin des échanges du mardi 21 février.
Ceux pour avril ont connu une activité plus intense, s'élevant à 105.12 USD dans le même temps, s'élevant de 1.47% dans le même temps, le niveau le plus élevé depuis le 5 mai 2011.
Les prix ont connu un coup de fouet après que le ministère du pétrole iranien ait déclaré hier avoir interrompu ses ventes de brut aux compagnies britanniques et françaises, suite à l'envenimement de la controverse concernant son programme nucléaire.
Cette manoeuvre survient en réponse au durcissement des sanctions subies par la républlique islamique, les membres de l'Union Européenne s'étant mis d'accord fin janvier pour cesser d'importer l'or noir iranien à partir du premier juillet.
Le quotidien Financial Times avait auparavant fait savoir que le pays cherchait de nouveaux acheteurs, espérant, d'après "deux cadres bien informés des négociations", diriger 50 000 barils quotidiens de plus vers les raffineries de Chine et d'Inde.
L'augmentation de ses tensions avec Israël demeurait au centre des débats, sur fond d'angoisse qu'une escalade des hostilités entre eux ne déclenche des conflits dans la région et ne fasse s'envoler les prix.
Sa place en tant que troisième exportateur mondial après l'Arabie Saoudite et la Russie reste toujours solide, la menace d'une perturbation majeure des approvisionnements qui en dépendent ayant contribué à tirer les cours vers le haut ces dernières semaines.
Le mouvement ascendant a encore été renforcé par l'annonce de fin de semaine par la Banque Populaire de Chine de la réduction du taux des réserves bancaires exigées des banques commerciales de 21 vers 20.5%, celles-ci connaissant donc leur seconde baisse en près de trois mois.
Il était espéré que cette manoeuvre libère jusqu'à 400 milliards de CNY, destinés à augmenter la capacité de prêt et raviver la croissance de la seconde économie mondiale.
La Chine reste le second plus gros consommateur de pétrole au monde après les Etats-Unis et est la locomotive du renforcement de la demande mondiale.
Les acteurs de marchés attendaient aussi avec impatience des nouvelles concernant le second plan de sauvetage très attendu de la Grèce.
Les investisseurs ont beau s'attendre à ce que les ministres des finances de la zone euro accordent à la Grèce les 130 milliards d'euros de bouée de sauvetage lors de leur réunion à Bruxelles devant avoir lieu dans la journée, les négociations de ce type n'en ont pas moins déjà capoté auparavant.
Sans celle-ci, le pays risque de se retrouver en défaut de paiement lorsque 14.5 milliards d'euros de ses obligations arriveront à échéance le 20 mars.
L'évolution de la situation européenne a dominé ces derniers mois la tonalité des échanges sur le marché pétrolier, les cours suivant de près l'humeur des investisseurs concernant la crise de la dette régionale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour avril ont gagné 1% pour grimper à 120.78 USD du baril dans le même temps, leur meilleur niveau en neuf mois, soit 15.66 USD de mieux que leurs homologues américaines.
JP Morgan, une des banques d'affaires les plus en vue de Wall Street, a revu à la hausse de 5% ses prévisions pour le cours Brent moyen 2012 our l'amener à 118 USD, invoquant les risques pesant sur les approvisionnements et l'augmentation de la croissance économique.
Elle a par ailleurs fait de même pour 2013, remontant sa prédiction de 212 à 125 USD.
Les transactions à la corbeille NYMEX n'auront pas lieu aujourd'hui, en raison du jour férié célébrant les présidents.