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Les Français sont moins partis en vacances en 2011... sauf les plus riches

Publié le 20/03/2012 15:45

Signe de la crise et des tensions géopolitiques, les Français ont été 2,2 millions de moins à partir en vacances en 2011 par rapport à 2010, un recul qui touche toutes les strates sociales sauf les plus riches, selon le baromètre annuel Opodo-Raffour.

L'an dernier, 29,6 millions de Français sont partis en vacances en courts séjours marchands ou en longs séjours de toutes sortes (contre 31,8 millions en 2010), ce qui représente 56% de la population (contre 61% en 2010). Un niveau proche de l'année 2009 qui fut l'une des pires du tourisme français.

"L'écart se creuse nettement entre les Français situés dans la tranche supérieure et ceux dont les revenus sont plus modestes", a commenté le directeur marketing d'Opodo France, Jérôme Laurent, en présentant devant la presse cette étude.

"La distorsion est flagrante en 2011. On voit une fragilisation de ceux qui ont moins de moyens", a renchéri Guy Raffour, PDG du Cabinet Raffour Interactif.

En 2011, 80% des vacanciers ont fait au moins un séjour en France, 35% sont allés à l'étranger (+3 points) et 15% ont fait les deux. Au total, 65% des vacanciers français sont restés exclusivement en France.

Le constat est simple: les départs en vacances ont reculé à cause de la crise qui a amputé les budgets loisirs, surtout les plus modestes, et de la désaffection, dans la foulée du printemps arabe, à l'égard des destinations à bas prix habituellement plébiscitées par les foyers peu aisés, comme la Tunisie ou, quoiqu'un peu plus chère, l'Egypte.

Internet et les vacances

"Même les taux de départ des longs séjours non marchands ont baissé significativement (-7 points). Cela montre que bien des gens sont fragilisés économiquement", dit M. Raffour: même s'ils n'ont pas de frais d'hébergement, ces vacanciers ont renoncé aux vacances à cause des coûts de transport ou des dépenses à assumer sur place.

En effet, près des trois quarts des Français qui partent en vacances en France le font avec leur véhicule personnel (71%), remarque M. Raffour.

Sans surprise, le taux de départ est directement lié aux revenus du foyer et "baisse pour tous hormis la tranche supérieure".

Ainsi 86% des Français dont le foyer perçoit plus de 3.000 euros net avant impôts sont partis en 2011, une hausse de 6 points sur un an (80% en 2010).

A contrario, seuls 63% des Français gagnant 2.000 à 3.000 euros sont partis en vacances, soit une baisse de 4 points, 48% de ceux qui ont entre 1.000 et 2.000 euros (-2 points) et 30% de ceux qui gagnent moins de 1.000 euros (-3 points).

L'étude a été réalisée en face à face à domicile en janvier-février auprès d'un échantillon de 1.002 personnes d'au moins 15 ans, sélectionné selon la méthode des quotas.

Elle souligne notamment la forte baisse des départs en vacances des étudiants et des inactifs, souvent en situation précaire: moins d'un tiers sont partis en vacances en 2011 (30%), une chute de 16 points sur un an.

Beaucoup de Français ont revu à la baisse la durée de leurs vacances. Le taux de départ en longs séjours (soit au moins 4 nuits) a chuté de 5 points, il concerne 53% des vacanciers. Les escapades de courts séjours jusqu'à 3 nuits ont elles progressé de 4 points (30% des vacanciers).

Les vacanciers utilisent toujours plus l'internet pour prérarer leur séjour (renseignements, comparaisons...) ou le réserver: en 2011, 58% des partants ont préparé leurs vacances sur internet, contre 53% en 2010 et 21% en 2003. Et 42% les ont réservées en ligne, contre 38% en 2010 et 8% en 2003.

"Il y a une corrélation entre le fait d'avoir internet et de partir plus souvent en vacances", souligne M. Raffour.

L'étude note aussi l'importance grandissante des réservations de séjours via des téléphones mobiles - plus de 5% des ventes d'Opodo France ont été ainsi réalisées - et des échanges de conseils via les réseaux sociaux.

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