Investing.com - La livre sterling a sauvé les meubles face au dollar U.S. ce lundi, s'extirpant de son ornière journalière, l'angoisse de l'insuffisance de l'accord de l'Union Européenne de vendredi à mettre fin à la crise de la dette de la zone euro continuant à alourdir l'atmosphère.
La paire GBP/USD est remontée depuis 1.5538, son cours le plus bas depuis le 30 novembre, jusqu'à 1.5641 en seconde partie de séance européenne, perdant tout de même 0.18%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.5525, son plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1.5734, son plafond de vendredi.
Les dirigeants l'Union Européenne avaient dégagé un consensus portant sur l'esquisse d'un nouveau traité comportant des règles budgétaires plus strictes pour le bloc euro afin d'en consolider les finances, ainsi que sur la fourniture de 200 milliards d'euros en prêts au Fonds Monétaire International destinés à porter secours aux pays surendettés.
David Cameron, premier ministre britannique, a toutefois opposé son veto à tout changement aux traités fondateurs en raison de l'échec de sa quête de concessions envers la finance tentaculaire londonienne.
Les observateurs demeuraient nerveux après que la Banque Centrale Européenne ait fait savoir qu'elle ne comptait pas renforcer son programme d'achats d'obligations, limitant ses achats hebdomadaires à 20 milliards d'euros.
L'économiste en chef pour l'Europe de l'agence de notation Standard & Poor's a pour sa part déclaré ce matin que l'accord de vendredi constituait une étape significative dans la résolution de la "crise de confiance", tout en avertissant que le temps commençait à manquer et que d'autres actions seraient nécessaires.
Ses propos faisaient suite au placement la semaine dernière par l'agence de 15 membres de la zone euro, notamment l'Allemagne et la France, sous une perspective négative en vue d'une éventuelle dégradation.
Sa concurrente Moody's avait aussi contribué à assombrir l'atmosphère, affirmant ce matin que la crise de la dette demeurait à un stade "critique" et "volatil", ajoutant que le bloc demeurait menacé par des risques aggravés envers sa cohésion.
La devise de la Grande-Bretagne a également gagné du terrain sur la monnaie unique, l'EUR/GBP cédant 0.67% pour glisser à 0.8483, son creux des neuf derniers mois.
L'Italie a d'autre part émis en début de journée pour 7 milliards d'euros de bons du trésor à 12 mois, remplissant ainsi son objectif, et ce à un taux moyen de 5.95%, contre 6.08% lors d'une vente équivalente s'étant déroulée le mois dernier.
Ceux à dix ans sont toutefois remontés après cette vente aux enchères aux alentours des niveaux intenables atteints le mois dernier, se retrouvant à 6.91%.
La paire GBP/USD est remontée depuis 1.5538, son cours le plus bas depuis le 30 novembre, jusqu'à 1.5641 en seconde partie de séance européenne, perdant tout de même 0.18%.
Elle avait des chances de trouver du soutien à 1.5525, son plancher déjà évoqué, et de rencontrer de la résistance à 1.5734, son plafond de vendredi.
Les dirigeants l'Union Européenne avaient dégagé un consensus portant sur l'esquisse d'un nouveau traité comportant des règles budgétaires plus strictes pour le bloc euro afin d'en consolider les finances, ainsi que sur la fourniture de 200 milliards d'euros en prêts au Fonds Monétaire International destinés à porter secours aux pays surendettés.
David Cameron, premier ministre britannique, a toutefois opposé son veto à tout changement aux traités fondateurs en raison de l'échec de sa quête de concessions envers la finance tentaculaire londonienne.
Les observateurs demeuraient nerveux après que la Banque Centrale Européenne ait fait savoir qu'elle ne comptait pas renforcer son programme d'achats d'obligations, limitant ses achats hebdomadaires à 20 milliards d'euros.
L'économiste en chef pour l'Europe de l'agence de notation Standard & Poor's a pour sa part déclaré ce matin que l'accord de vendredi constituait une étape significative dans la résolution de la "crise de confiance", tout en avertissant que le temps commençait à manquer et que d'autres actions seraient nécessaires.
Ses propos faisaient suite au placement la semaine dernière par l'agence de 15 membres de la zone euro, notamment l'Allemagne et la France, sous une perspective négative en vue d'une éventuelle dégradation.
Sa concurrente Moody's avait aussi contribué à assombrir l'atmosphère, affirmant ce matin que la crise de la dette demeurait à un stade "critique" et "volatil", ajoutant que le bloc demeurait menacé par des risques aggravés envers sa cohésion.
La devise de la Grande-Bretagne a également gagné du terrain sur la monnaie unique, l'EUR/GBP cédant 0.67% pour glisser à 0.8483, son creux des neuf derniers mois.
L'Italie a d'autre part émis en début de journée pour 7 milliards d'euros de bons du trésor à 12 mois, remplissant ainsi son objectif, et ce à un taux moyen de 5.95%, contre 6.08% lors d'une vente équivalente s'étant déroulée le mois dernier.
Ceux à dix ans sont toutefois remontés après cette vente aux enchères aux alentours des niveaux intenables atteints le mois dernier, se retrouvant à 6.91%.