Après avoir reculé d'environ 1,5 centime en une semaine, la monnaie unique européenne semblait rechercher à se stabiliser juste au-dessus de 1,35 dollar. A cette heure sur le marché des devises, l'euro se tasse avec plus de mesure que les jours précédents de 0,07% à 1,3524 dollar. La stabilité était également de mise contre le yen (- 0,04% à 137,99) et le franc suisse (0% à 1,2176).
Sur l'agenda statistique de la matinée, on a appris qu'entre mars et avril 2014, la production industrielle corrigée des variations saisonnières avait progressé de 0,8% dans la zone euro, un chiffre près de deux fois supérieur aux attentes qui laisse cependant les cambistes de marbre.
L'euro semble globalement continuer de tirer les conséquences des mesures de relance monétaire annoncées la semaine dernière par Mario Draghi, sans compter les bons indicateurs américains parus ensuite.
La devise du Vieux Continent résiste bien à la mauvaise nouvelle de la veille. 'Suite aux éléments conjoncturels intervenus depuis le début de l'année, la Banque mondiale a dû revoir à la baisse ses prévisions de croissance, en passant de 3,2% en janvier, à 2,8%', souligne Saxo Banque. Cependant, la Banque mondiale semble imputer essentiellement cette révision en baisse aux pays émergents plutôt qu'aux économies industrialisées.
Notons que l'euro perd encore 0,30% à 0,8037 contre la livre sterling après la publication chiffres 'canon' quant aux créations d'emplois au Royaume-Uni. Sur une semaine, la baisse de l'euro dépasse maintenant 1%, une proportion plutôt élevée pour une devise.
A 14h30 depuis les Etats-Unis, paraîtront les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage, les prix à l'importation pour mai mais aussi et surtout les ventes de détail pour le mois dernier.
'Les données disponibles sur la consommation des ménages sont très positives et militent pour de solides ventes sur le mois de mai', estime Aurel BGC.
A 16h00, seront dévoilés les stocks des entreprises pour avril.
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