Le constructeur automobile allemand Opel, filiale de General Motors, veut supprimer des postes dans son département de développement de produits, jusqu'à 1.420 selon un article de presse, un chiffre démenti lundi par la direction.
"Le centre de développement doit être rendu plus efficace et il faut s'attendre à ce qu'il y ait moins de postes de travail", au principal centre de développement de produits d'Opel situé à Russelsheim (ouest), a déclaré un porte-parole à l'AFP.
"Le chiffre de 1.420 postes en moins", cité lundi par Automotive News Europe d'après des documents syndicaux internes, "est bien trop élevé", a-t-il ajouté.
Selon ce magazine spécialisé, Opel, qui ne parvient pas à revenir aux bénéfices malgré un important plan de 8.000 suppressions d'emplois sur un total de 48.000 en Europe après la crise de 2008, exclut tout licenciement, et compte sur des départs volontaires indemnisés, des mutations et les "fluctuations naturelles de la main d'oeuvre", c'est-à-dire le non-remplacement de départs à la retraite. Le porte-parole a refusé de confirmer cela.
Les syndicats d'Opel craignent que la direction, poussée par la maison mère américaine à assainir sa situation, ne prépare de nouvelles mesures de suppressions d'emploi, ce que lui interdit normalement l'accord passé avec les représentants du personnel lors de sa dernière restructuration.