Investing.com - Les options sur le brut étaient ont connu vendredi leur plusforte envolée en trois ans, après près de 10% d'envolée, la propension au risque étant revenue au goût du jour après que les dirigeants européens aient arraché un accord inattendu concernant les mesures de lutte contre la crise de la dette de la région.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 85.02 USD le baril à la clôture des échanges de la semaine, après avoir culminé à 85.3 USD en début de journée, leur niveau le plus élevé depuis le 18 juin.
Ils auront ainsi engrangé 5.72% sur la semaine, laissant toutefois respectivement échapper 1.8 et 18% pour le mois et le trimestre.
La journée de endredi aura ainsi été le théâtre de leur bond de 9.4%, le plus important depuis mars 2009, après que les chefs des états de l'Union Européenne soient tombés d'accord sur des mesures destinées à combattre le problème du surendettement régional.
Après deux jours de réunion à Bruxelles, ils ont en effet décidé d'utiliser les capitaux de secours pour la zone euro pour renflouer directement les banques à la dérive, évitant ainsi d'alourdir encore le fardeau des états, mais aussi de mettre en place une autorité financière conjointe pour les pays membres.
Les fonds de secours européenns serviront non seulement à renflouer directement les banques espagnoles, mais aussi à acquérir des dette nationales, afin de maintenir des coûts d'emprunt raisonnables.
Les prêts contractés par le pays auprès du Mécanisme de Stabilisation Européenne n'auront par ailleurs pas le statut de prêts supérieurs d'état, contribuant ainsi à rassurer les autres créanciers.
Les chefs d'état ont aussi décidé de consacrer 120 milliards d'euros à l'encouragement de la croissance et aux créations d'emplois.
Herman von Rompuy, président du Conseil Européen, a appelé cette décision une "avancée majeure" lors de son annonce, affirmant qu'elle permettrait de briser le "cercle vicieux" de faillite réunissant banques et gouvernements.
La nouvelle a pris de court les observateurs, qui craignaient que du sommet n'émergent que des déclaration de bonnes intentions et peu de décisions politiques.
Les taux des obligations décennales espagnoles est du coup retombé à 6.32%, aprs avoir atteint jeudi le niveau crucial des 7%, tandis que celles de l'Italie repassaient sous les 6%.
L'euro a ainsi connu son avancée journalière la plus fulgurante depuis octobre, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dégringolé de 1.4% de son côté pour se situer à 81.71, sa valeur la plus basse depuis le 20 juin.
Les contrats sur l'or noir, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
L'énergie s'était retrouvée boudée la veille, le brut dérapant jusqu'à 77.3 USD, son pire niveau en huit mois, dans la crainte que la montagne du sommet de l'Union Européenne n'accouche que d'une souris.
Certains redoutent que l'aggravation de la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un apaisement de la voracité pétrolière.
Les analystes ont tout de même averti qu'au-delà de l'optimisme du lendemain, l'efficacité des manoeuvres proposée restait à prouver, rappelant qu'elles auraient peu d'effets sur les causes premières du surendettement régional.
Les prix ont également été tirés vers le haut par l'imminence de l'embargo de l'Europe sur les importations de pétrole iranien, devant prendre effet le premier juillet.
L'éventualité d'une absence des apports iraniens avait contribué à tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Les prix ont cependant subi une dégringolade de 22% depuis leur pic annuel établi en mars, prenant en compte les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et des risques de perturbation des livraisons iraniennes.
Ils notamment laissé échapper 18% de mars à juin malgré ce sursaut de 10%, subissant ainsi leurs pires pertes trimestrielles depuis le dernier quart de l'année 2008, où ils s'étaient retrouvés tirés vers le bas par la contamination de la zone euro par la crise des sbprimes, et l'angoisse d'un coup de frein de l'économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août se sont situées à 97.62 USD du baril dans le même temps, ayant auparavant culminé à 98.25 USD en début de journée, leur valeur la plus forte depuis le 18 juin.
Elles ont ainsi reconquis 6.35% hebdomadaires, se retrouvant à 12.6 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, établis à Londres, se sont effondrés de près de 20% trimestriels, leur dégringolade la plus importante depuis les trois derniers mois de 2008.
La réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi sera le point focal de la semaine prochaine, sur fond d'attente d'une baisse de ses taux déjà peu reluisants pour relancer une croissance en berne.
Les marchés des Etats-Unis seront quand à eux clos mercredi pour cause de fête de l'indépendance, tandis que le pas révèlera vendredi son rapport sur la masse salariale hors agriculture, dont les performances décevantes de juin avaient alimenté le doute sur la vigueur de l'économie nationale.
Sur le marché aux matières premières de New York, les contrats sur le pétrole à échéance pour août se sont échangés à 85.02 USD le baril à la clôture des échanges de la semaine, après avoir culminé à 85.3 USD en début de journée, leur niveau le plus élevé depuis le 18 juin.
Ils auront ainsi engrangé 5.72% sur la semaine, laissant toutefois respectivement échapper 1.8 et 18% pour le mois et le trimestre.
La journée de endredi aura ainsi été le théâtre de leur bond de 9.4%, le plus important depuis mars 2009, après que les chefs des états de l'Union Européenne soient tombés d'accord sur des mesures destinées à combattre le problème du surendettement régional.
Après deux jours de réunion à Bruxelles, ils ont en effet décidé d'utiliser les capitaux de secours pour la zone euro pour renflouer directement les banques à la dérive, évitant ainsi d'alourdir encore le fardeau des états, mais aussi de mettre en place une autorité financière conjointe pour les pays membres.
Les fonds de secours européenns serviront non seulement à renflouer directement les banques espagnoles, mais aussi à acquérir des dette nationales, afin de maintenir des coûts d'emprunt raisonnables.
Les prêts contractés par le pays auprès du Mécanisme de Stabilisation Européenne n'auront par ailleurs pas le statut de prêts supérieurs d'état, contribuant ainsi à rassurer les autres créanciers.
Les chefs d'état ont aussi décidé de consacrer 120 milliards d'euros à l'encouragement de la croissance et aux créations d'emplois.
Herman von Rompuy, président du Conseil Européen, a appelé cette décision une "avancée majeure" lors de son annonce, affirmant qu'elle permettrait de briser le "cercle vicieux" de faillite réunissant banques et gouvernements.
La nouvelle a pris de court les observateurs, qui craignaient que du sommet n'émergent que des déclaration de bonnes intentions et peu de décisions politiques.
Les taux des obligations décennales espagnoles est du coup retombé à 6.32%, aprs avoir atteint jeudi le niveau crucial des 7%, tandis que celles de l'Italie repassaient sous les 6%.
L'euro a ainsi connu son avancée journalière la plus fulgurante depuis octobre, tandis que l'indice dollar, reflétant les performances du billet vert par rapport à un panier constitué de six de ses principaux rivaux, a dégringolé de 1.4% de son côté pour se situer à 81.71, sa valeur la plus basse depuis le 20 juin.
Les contrats sur l'or noir, libellés en dollars, ont tendance à monter quand ce dernier descend, les rendant moins coûteux pour les détenteurs d'autres devises.
L'énergie s'était retrouvée boudée la veille, le brut dérapant jusqu'à 77.3 USD, son pire niveau en huit mois, dans la crainte que la montagne du sommet de l'Union Européenne n'accouche que d'une souris.
Certains redoutent que l'aggravation de la crise de la dette souveraine régionale ne déclenche un ralentissement économique général, qui pourrait entraîner un apaisement de la voracité pétrolière.
Les analystes ont tout de même averti qu'au-delà de l'optimisme du lendemain, l'efficacité des manoeuvres proposée restait à prouver, rappelant qu'elles auraient peu d'effets sur les causes premières du surendettement régional.
Les prix ont également été tirés vers le haut par l'imminence de l'embargo de l'Europe sur les importations de pétrole iranien, devant prendre effet le premier juillet.
L'éventualité d'une absence des apports iraniens avait contribué à tirer les prix vers le haut en fin d'année dernière et sur le premier trimestre 2012.
Les prix ont cependant subi une dégringolade de 22% depuis leur pic annuel établi en mars, prenant en compte les assurances de l'Arabie Saoudite d'une compensation de toute diminution des fournitures et des risques de perturbation des livraisons iraniennes.
Ils notamment laissé échapper 18% de mars à juin malgré ce sursaut de 10%, subissant ainsi leurs pires pertes trimestrielles depuis le dernier quart de l'année 2008, où ils s'étaient retrouvés tirés vers le bas par la contamination de la zone euro par la crise des sbprimes, et l'angoisse d'un coup de frein de l'économie mondiale.
Sur le marché ICE, les futures Brent sur le brut pour août se sont situées à 97.62 USD du baril dans le même temps, ayant auparavant culminé à 98.25 USD en début de journée, leur valeur la plus forte depuis le 18 juin.
Elles ont ainsi reconquis 6.35% hebdomadaires, se retrouvant à 12.6 USD de mieux que leurs homologues américaines.
Leur cours, établis à Londres, se sont effondrés de près de 20% trimestriels, leur dégringolade la plus importante depuis les trois derniers mois de 2008.
La réunion de la Banque Centrale Européenne de jeudi sera le point focal de la semaine prochaine, sur fond d'attente d'une baisse de ses taux déjà peu reluisants pour relancer une croissance en berne.
Les marchés des Etats-Unis seront quand à eux clos mercredi pour cause de fête de l'indépendance, tandis que le pas révèlera vendredi son rapport sur la masse salariale hors agriculture, dont les performances décevantes de juin avaient alimenté le doute sur la vigueur de l'économie nationale.